The Order – La Confrérie de l’ombre : Un thriller brûlant sur les terroristes néonazis américains préparant une guerre raciale

CRITIQUE DE FILM – The Order est récemment arrivé sur Amazon Prime, offrant une représentation effrayante et réaliste d’un groupe néonazi américain extrémiste déterminé à déclencher une guerre raciale. Le réalisateur Justin Kurzel a réalisé un film qui n’est pas seulement un thriller policier captivant, mais un commentaire social obsédant sur les mécanismes du terrorisme intérieur. Bien que se déroulant dans les années 1980, ses thèmes semblent d’une pertinence troublante aujourd’hui. C’est le genre de film qui reste en mémoire longtemps après le générique.

 

Cela fait plus de deux décennies que Nicholas Hoult a joué aux côtés de Hugh Grant dans About a Boy. Tout récemment, Grant a partagé une photo de leurs retrouvailles lors d’un événement hollywoodien en l’honneur de Richard Curtis, un rappel du chemin parcouru par Hoult. À seulement 34 ans, il a bâti une carrière impressionnante et variée, et rien que cette année, il livre trois performances très différentes : en tant que juré en conflit dans Juror #2, un agent immobilier qui s’aventure au plus profond des Carpates pour rencontrer l’énigmatique comte Orlok dans le prochain Nosferatu, et le plus troublant, en tant que terroriste néo-nazi Bob Mathews dans The Order. Se déroulant entre 1983 et 1984, le film est une réflexion troublante sur des idéologies qui jettent encore une longue ombre aujourd’hui.

 

 

Quand la réalité est plus terrifiante que la fiction

 

Basé sur The Silent Brotherhood de Gary Gerhardt et Kevin Flynn, le film présente un scénario de Zach Baylin et une photographie d’époque saisissante d’Adam Arkapaw. The Order est à la fois un thriller historique méticuleusement documenté et une étude de personnages troublante, offrant un regard sans filtre sur la création d’un groupe terroriste national.

Jude Law incarne Terry Husk, un agent du FBI fatigué mais acharné qui a passé des années à combattre des groupes haineux comme le KKK et des réseaux de crime organisé. Désormais en poste dans le lointain nord-ouest du Pacifique, il suit une piste effrayante : une faction suprémaciste blanche inspirée du roman de 1978 The Turner Diaries, qui prône le génocide racial. Le FBI traque The Order depuis des années, mais l’enquête s’intensifie désormais.

Alors que Husk s’associe à un jeune policier idéaliste, Jamie Bowen (Tye Sheridan), le film suit également Bob Mathews (Nicholas Hoult), un sociopathe dangereusement charismatique qui finance la soi-disant révolution de l’Ordre par une série de braquages ​​de banques. L’un des moments les plus troublants survient lorsque Mathews rencontre le leader nationaliste blanc Richard Butler (Victor Slezak), qui l’avertit que le véritable pouvoir ne vient pas de la violence mais de l’infiltration des fonctions politiques. C’est un moment effrayant où un homme qui défend des croyances horribles ressemble en quelque sorte à la « voix de la raison », ce qui rend le tout encore plus terrifiant.

 

 

Un reflet brutal d’événements réels

 

The Order n’est pas une fiction. Le film présente son groupe extrémiste en le montrant en train d’exécuter l’un des leurs pour avoir coopéré avec les forces de l’ordre. Tard dans la nuit, ils écoutent l’animateur de radio juif Alan Berg, dont les opinions libérales franches et le style conflictuel font de lui leur cible principale. (En 1984, des membres de l’Ordre ont assassiné Berg, un événement qui a inspiré plus tard le film Talk Radio d’Oliver Stone et Eric Bogosian.) « La seule chose que vous avez tous en commun, c’est que vous êtes trop stupides pour réussir dans le monde réel », dit Berg à un interlocuteur qui vomit de la haine antisémite. Mais Bob Mathews n’est pas stupide. Le film montre comment un leader manipulateur et intelligent peut transformer un groupe d’extrémistes marginaux en une force militante terriblement bien organisée.

 

 

Un thriller opportun et implacable

 

Les films sur le terrorisme intérieur ne sont pas une nouveauté : Betrayed, American History X et Imperium ont tous abordé le sujet. Ces films mettent souvent en évidence le fait que les extrémistes semblent banals dans la vie quotidienne. The Order va plus loin, montrant le danger enivrant d’un leader persuasif et l’épuisement accablant de la lutte contre un mal qui semble invincible. Le contraste entre l’agent endurci et déterminé de Jude Law et le Mathews étrangement magnétique de Nicholas Hoult élève le film au-delà d’un thriller policier standard : il devient une méditation urgente et obsédante sur la fragilité de la démocratie et la résilience de la haine. C’est un film qui mérite d’être vu.

-Gergely Herpai « BadSector »-

 

The Order

Direction - 8.2
Acteurs - 8.4
Histoire - 8.6
Visuels/Musique/Sons/Action - 8.8
Ambiance - 9.2

8.6

EXCELLENT

La Confrérie de l'ombre est un thriller saisissant, ancré dans des faits réels. Le face-à-face intense entre Jude Law et Nicholas Hoult, la rigueur historique et la portée sociale du film en font une œuvre coup de poing. Ce n’est pas seulement un grand film : c’est un signal d’alarme.

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines – including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)

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