ACTUALITÉS CINÉMA – Les fans de Jurassic Park se préparent à la renaissance de l’univers lancé par Steven Spielberg en 1993. Jurassic World: Renaissance promet de retrouver l’essence même du phénomène pop qui nous a fait croire que les dinosaures pouvaient encore exister. Pourtant, pour le réalisateur Gareth Edwards, décrocher ce projet n’était pas un rêve d’enfant : il a avoué sans détour qu’il voulait d’abord tout rejeter en bloc.
Dans une interview accordée au magazine SFX, Edwards a raconté sa première rencontre avec le scénario de Renaissance, nouvel épisode de la saga Jurassic World porté par Scarlett Johansson. Le film relance la franchise avec de nouveaux personnages. Fraîchement sorti de The Creator, Edwards aspirait à une pause, mais la lecture du scénario a tout bouleversé :
« J’ai lu ce scénario en voulant le détester, car j’avais simplement besoin de souffler. J’étais prêt à décliner poliment : ‘C’était vraiment bien, mais je préfère me concentrer sur mes propres projets, merci d’avoir pensé à moi.’ Mais à la fin du script, je me suis dit : ‘Merde, c’est vraiment bon. Tant pis.’ »
Tous les personnages prennent vraiment vie. C’est le genre d’expérience où tu te dis : impossible de passer à côté. Et puis tout le tournage devait se dérouler en un an. Je n’avais plus le choix. Finalement, c’était une opportunité unique. Je m’y suis plongé à fond. On commence tout juste à reprendre notre souffle. »
Colin Trevorrow attend lui aussi de voir ce que la nouvelle génération réserve à Jurassic World.
Jurassic World: Renaissance sortira au cinéma le 2 juillet 2025, avec Scarlett Johansson, Mahershala Ali, Jonathan Bailey, Manuel Garcia-Rulfo, Rupert Friend et Luna Blaise. Le film est coproduit par Universal Pictures, Amblin Entertainment et The Kennedy/Marshall Company.
Gareth Edwards, le choix parfait pour relancer ‘Jurassic World: Renaissance’
Après Jurassic World: Le Monde d’après, qui a prouvé que la nostalgie ne suffisait plus, la saga avait besoin d’un vrai redémarrage. Il ne fallait pas seulement un nouveau réalisateur, mais aussi une nouvelle direction scénaristique, incarnée par David Koepp (scénariste du Jurassic Park original et de la suite de 1997). Seul un réalisateur capable de rendre les dinosaures à nouveau menaçants pouvait relever ce défi. Gareth Edwards a déjà fait ses preuves : Godzilla était un reboot marquant, et Rogue One: A Star Wars Story a montré qu’il savait imposer sa vision même dans les plus grandes franchises.
Jurassic World: Renaissance s’annonce d’ores et déjà plus sombre et angoissant que les précédents opus – et le secret tient peut-être au fait d’accepter enfin que les films de dinosaures relèvent autant de l’horreur que de l’aventure. L’humain n’y sera jamais vraiment en sécurité.
Source : MovieWeb, SFX magazine (via Games Radar)