Countdown – Jensen Ackles replonge dans un thriller policier bourré d’action

CRITIQUE DE SÉRIE – La nouvelle série policière de Prime Video, Countdown, vous propulse dès les premières minutes en plein cœur de l’action : le rythme s’emballe dès l’ouverture, sans aucun temps mort, juste de l’adrénaline pure. Au centre, une équipe hétéroclite composée d’agents venus de différentes agences, qui ne connaissent pas vraiment les règles – ou, quand ils les connaissent, préfèrent les réécrire à leur façon. Chacun traîne quelques cadavres dans le placard et ne cherche même pas à le cacher. Après seulement trois épisodes, il est clair que cette série n’est pas une simple redite du cliché « des flics qui s’unissent pour une grande enquête », mais un polar énergique, coloré et souvent auto-dérisoire, où la tension entre les personnages compte autant que l’intrigue elle-même. Si Countdown s’est hissée à la deuxième place du top 10 hongrois de Prime Video, ce n’est pas un hasard : ici, tout pulse, du suspense à la dynamique d’équipe, des joutes verbales à l’humour cinglant.

 

Il n’existe pas de ressort narratif plus jouissif que celui de devoir assembler une équipe de personnages radicalement différents en situation de crise. Là, le scénariste a carte blanche : excentriques, méthodes atypiques, passés divergents, mais tous contraints de coopérer – conflits, humour, world-building et action sont garantis. On pense évidemment à Les Sept Samouraïs de Kurosawa, aux films Star Wars, au Seigneur des anneaux, ou même aux Avengers – mais citons aussi les classiques TV : L’Agence tous risques, Lost : Les Disparus, Buffy contre les vampires ou Friends. Derek Haas, créateur de FBI : International et de la franchise Chicago, livre ici une nouvelle bombe d’adrénaline : Countdown assemble à nouveau des pros radicalement différents pour affronter un complot plus dangereux que jamais – dans un style dynamique, fun, réflexif, qui ne craint pas de bousculer les codes sans jamais lasser.

 

 

La task force entre en scène

 

Dès sa première scène, Countdown plonge dans le grand bain : un meurtre en plein jour secoue la Sécurité intérieure, et l’expérimenté Nathan Blythe (Eric Dane) monte aussitôt une équipe d’intervention secrète. Dans ce groupe, pas deux profils identiques : Mark Meachum (Jensen Ackles), Amber Oliveras (Jessica Camacho), Keyonte Bell (Elliot Knight), Evan Shepherd (Violett Beane) et Lucas Finau (Uli Latukefu) ont tous des parcours, des méthodes et des motivations propres, mais un point commun : leur entêtement et leur indépendance, qui leur permettent de gérer les situations les plus extrêmes. À mesure que le danger grandit à travers les États-Unis, les motivations de chacun se précisent – et on comprend que parfois, ce sont les tensions internes qui soudent réellement l’équipe.

Eric Dane campe un Blythe d’une efficacité redoutable, à la fois chef autoritaire et génie imprévisible, toujours prêt à contourner les règles. Jensen Ackles – bien connu pour Supernatural (« Odaát » en hongrois) et The Boys – livre encore un personnage charismatique, dur mais attachant, aussi à l’aise dans l’action que dans les passes d’armes verbales. Jessica Camacho, en Amber Oliveras, insuffle énergie, profondeur et passion – ses scènes partagées avec Meachum sont parmi les plus savoureuses de la série.

 

 

Dynamique d’équipe, passés troubles, Los Angeles sous tension

 

La plus grande force de Countdown réside dans l’alchimie entre les personnages et la dynamique du groupe : la série exploite à fond tout le potentiel de ces agents aux méthodes radicalement opposées. Les opérations sous couverture, les infos secrètes, les initiatives personnelles et toutes sortes de conspirations s’enchaînent – le tout dans un Los Angeles baigné de soleil mais rempli de sombres secrets, loin des clichés habituels. Courses-poursuites, combats rapprochés, soirées mondaines, jeux d’influence en prison : tous les ingrédients du genre sont là, mis en scène avec panache, rythme et inventivité. Certes, il arrive que des révélations tombent un peu facilement, comme lorsqu’un suspect sort opportunément du passé d’un agent, ou que la solution survient presque trop aisément – mais ces raccourcis rendent l’histoire plus fluide que moins crédible.

 

 

Ça pulse, c’est cliché, mais toujours divertissant

 

Countdown ne révolutionne pas le genre du polar d’équipe, mais ses personnages, son casting solide et ses scènes d’action qui se déploient au fil des épisodes en font une série incontournable pour les amateurs. Le fait qu’elle se déroule dans un Los Angeles moderne et lumineux, qu’elle sache jouer avec tous les codes tout en évitant certains poncifs, la distingue de la masse. Des poursuites en voiture aux bastons, des soirées d’élite aux arcanes gouvernementales, tout y passe – pour le plus grand plaisir des fans du genre. Clairement, cet univers recèle encore de nombreuses histoires à explorer, et si une suite se profile, il y aura largement de quoi donner envie aux spectateurs de revenir.

-Herpai Gergely « BadSector »-

 

Countdown

Direction - 8.2
Acteurs - 7.6
Histoire - 7.4
Visuels/Musique/Sons/Action - 9.2
Ambiance - 8.2

8.1

EXCELLENT

Countdown, c’est la série qu’on dévore pour ses personnages, son humour, son rythme effréné et ses scènes d’action. Elle ne prétend pas révolutionner le monde, mais elle aspire quiconque aime les dynamiques de groupe explosives, les intrigues à cent à l’heure et des figures bien écrites.

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines – including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)

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