Le président de la société japonaise déclare qu’elle ne peut pas faire face à la hausse des coûts de développement sans augmenter les prix.

Haruhiro Tsujimoto, président et chef de l’exploitation de Capcom, a également été pris au micro au Tokyo Game Show (tout comme le réalisateur et producteur de Dragon’s Dogma II, comme indiqué plus tôt dans la journée), et a déclaré à Bloomberg que si Capcom recevait une offre de rachat de Microsoft, il la rejetterait car il estime qu’il vaudrait mieux qu’ils soient des partenaires égaux. Il a également déclaré qu’ils ne voudraient pas faire d’acquisitions. Les fusions et acquisitions sont un thème courant dans l’industrie du jeu vidéo, et Capcom était autrefois une cible, mais la société japonaise préfère une croissance organique et naturelle. La formation et l’éducation des ressources humaines au sein de l’entreprise sont essentielles pour mettre en œuvre la stratégie de croissance. Il estime que des partenaires externes peuvent être recrutés, mais il n’envisage pas d’acquisitions.

Capcom a pour objectif d’amener les jeux AAA de l’éditeur sur les smartphones (comme en témoignent Resident Evil : Village et Resident Evil 4 Remake en route vers les iPhone et iPad, à condition qu’ils disposent d’au moins une puce M1). La société japonaise a depuis longtemps le PC comme plate-forme centrale, vendant ses produits dans 230 pays et régions. Si le PC reste leur plateforme principale, ils espèrent atteindre leur objectif de 100 millions de ventes en sortant leurs jeux AAA sur mobile (Android, iOS).

Dans une autre interview accordée au Nikkei, Tsujimoto a expliqué que les coûts des développeurs japonais augmentent également et qu’il estime qu’il est temps d’augmenter les prix. Il faut ajouter que Capcom n’a pas encore fait ce que SEGA et Square Enix ont fait, puisque la société continue de vendre à 60 $, mais Dragon’s Dogma II pourrait se vendre à 70 $.

Ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils commencent à évoquer la hausse des prix.

Source : WCCFTech