Microsoft Flight Simulator – Un atterrissage réussi du simulateur de vol sur les Xbox Série X et S

TEST – Les bandes annonces puis les extraits de la version PC m’ont fait rêver. Instantanément. Alors que j’ai autant de compétences en conduite qu’un bébé phoque, j’étais impatient de prendre mon envol. Encore faut-il que la version console soit à la hauteur. Et qu’en est-il des commandes de la manette ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans notre revue Microsoft Flight Simulator.

 

J’ai toujours redouté les simulateurs de vol, mais lorsqu’on m’a proposé de passer en revue la version Xbox de Microsoft Flight Simulator, je n’ai pas pu résister : il fallait que je sache ce que cela faisait d’être dans les cieux d’Asobo. La surprise n’aurait pas pu être plus gratifiante.

 

Volez lá, où vous voulez…

 

Après un long temps de chargement comme jamais vu sur la série X, le menu principal, probablement issu de la version PC, nous invite à tenter un vol de découverte. New York, Rio, Bora Bora, autant de cartes postales de rêve à visiter sans prise de tête à bord d’un petit avion. Déjà grisant et bluffant (les vidéos des séries S et X sont disponibles sur notre chaîne Youtube). Cet amuse-bouche est un peu comme un ” mode démo “, avec notre zinc directement en l’air, par beau temps. Une introduction idéale au jeu avant de se rendre compte qu’il s’agit d’une réalité. Un avion dans Microsoft Flight Simulator comme dans la réalité, ça prend infiniment de temps à maîtriser. La preuve, il n’y a pas de tutoriel mais plutôt un programme d’entraînement complet. De ce point de vue aussi, c’est vertigineux.

Du tachymètre au compensateur de tangage, la formation est vaste et dense. Pas moins de vingt-deux sont disponibles ! Mais pas d’inquiétude, une instructrice à la voix douce et rassurante accompagne et guide pas à pas ces petits exercices. Et elle martèle que le pilotage demande de la douceur, qu’il ne faut pas braquer trop fort, accélérer ou freiner brutalement, etc. Il faut aller au piano, zen au rythme de la musique et au rythme de la musique. Il faut aller au piano, zen et détendu. En tout cas, on est forcément détendu en écoutant la musique de fond. On dirait du Vangelis. Il faut se détendre.

Pour ceux qui veulent simplement voler sans se prendre au sérieux ni trop jouer, l’accessibilité et les aides sont telles que c’est tout à fait possible et agréable. Il suffit de placer un point sur la carte du monde, de choisir son avion et c’est parti. Du plus petit et du plus simple à l’A380, il y a 24 avions de base dans votre hangar ! Il y en a même qui peuvent atterrir sur l’eau. Pas encore essayé. Je n’ai pas encore eu ma formation d’atterrissage standard. Alors qu’en est-il de l’atterrissage sur l’eau…

 

D’ici je peux voir ma maison

 

Le terrain de jeu, c’est le monde entier. Comme ça. Simplement, mais après quelques vols d’initiation et quand vient le moment de choisir un point de départ, ce gigantisme de possibilités est quelque peu effrayant et intimidant. Et puis je me suis souvenu avoir dressé une liste de destinations et de monuments incontournables. Tout le monde ne le fait pas ? Tout d’abord, bien sûr, je voulais aller chez moi. Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que l’aérodrome près de chez moi était disponible pour le décollage ! Ce fut l’occasion de découvrir que la somme des points de départ/arrivée est absolument considérable. J’aimerais bien en connaître le nombre, il doit être effrayant aussi.

Les vols de découverte ont un effet waouh ! C’est indéniable et c’est une excellente introduction. Et le plus fou, c’est que ce sentiment perdure même dans les coins les plus anodins à première vue. Un tour de force. L’impression de photoréalisme ne se dissipe que près du sol. Et il suffit de lever les yeux vers le ciel pour continuer à être émerveillé. La météo est synchronisée avec le monde réel et a un petit effet.

Les commandes par joystick sont adaptées aux débutants. À condition d’en avoir une qui ne soit pas trop usée. Le mien commence à avoir des sticks taquins et le réglage de la poussée des moteurs avec le poil à gratter est parfois délicat. Mais avec les aides au vol, pas de catastrophe en vue pour le moment. Pour les pilotes (qui ne sont pas sur MFS sur PC^^), il est certain que le contrôleur peut être frustrant et pas du tout adapté sur le long terme. L’annonce d’accessoires dédiés en fin d’année devrait les rassurer ?

 

Je n’ai encore rien vu

 

En fait, après dix heures de jeu, je suis toujours un débutant absolu. Et je ne fais que mesurer le travail à accomplir pour être prêt à retirer les aides au vol. Mais ce temps a suffi pour que je sois captivé par Microsoft Flight Simulator. Du jeu de rôle au mode arcade avec toutes les aides, Microsoft Flight Simulator parvient à plaire à tout le monde et ne laisse personne de côté.

Surtout pas vos amis ? Eh bien, il est assez difficile de se retrouver en ce moment. Il faut de la coordination ! Pour l’instant, former un groupe n’est pas très ergonomique. Lorsque le leader lance un vol, il n’invite pas le reste du groupe à le rejoindre, par exemple. C’est dommage. A voir après la sortie officielle de Microsoft Flight Simulator. Ou peut-être avons-nous raté quelque chose avec Nico. Quoi qu’il en soit, nous avons pu survoler Paris pendant quarante minutes sans souci, toujours émerveillés par la beauté du spectacle.

Avec ce côté zen, cette musique douce et apaisante, chaque vol est l’occasion de se détendre, de prendre son temps. Cela contraste fortement avec le côté froid, mécanique et tranchant que l’aéronautique inspire a priori. Cette grande différence est fascinante et réussie. Pour une pure simulation, la Microsoft Flight Simulator dégage une aura unique, comme un témoignage total et permanent que la Terre est somptueuse, merveilleuse et mérite notre respect.

 

Conclusion

 

De ce tonnerre mécanique et de ce métal hurlant naît une poésie certaine et insoupçonnée. On se prend à rêver de survoler Stonehenge ou la Grande Muraille de Chine, les chutes d’Iguazü ou le Mont Blanc. Admirer les merveilles de la nature et du génie humain. Peut-on déplorer leur gloutonnerie ? Je n’ai pas encore survolé l’Amazonie ou Tchernobyl, mais c’est définitivement sur la liste de mes prochains vols. Et si je parle à mes collègues de la theGeek, la liste va s’allonger. L’Islande ici, l’Érythrée là… Je m’attarde donc sur les voyages parce que, techniquement, Microsoft Flight Simulator est une démonstration exceptionnelle, une claque sensationnelle qui n’a pas son pareil. Mis à part le temps de chargement initial, je ne vois pas ce qu’il y a à redire. Et même cela serait du pinaillage. Ah oui, les commandes au joystick seront probablement un peu légères, frustrantes et limitantes pour les plus aguerris d’entre nous. Néanmoins, accessible, de l’expert au simple touriste comme moi, le titre permet même aux plus avides d’apprendre à s’y prendre grâce à des tutoriels nombreux et précis, accompagnant l’élève pilote pas à pas. En bref, il n’y a aucune raison de ne pas monter à bord.

-Zardoz-

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Pour :

+ Une étape technologique importante pour porter un simulateur comme Microsoft Flight Simulator sur Xbox avec une telle qualité.

+ Excellent travail d’adaptation des commandes à la télécommande – une expérience très satisfaisante avec très peu de boutons.

+ Il possède certains des meilleurs donjons et boss de toute la série.

Contre:

– L’expérience pourrait être entravée si la connexion n’accompagne pas pendant les sessions de jeu.

– Manque de modes de jeu (mais cela s’améliorera avec le temps) .

– Pas de véritables missions ou objectifs.


Éditeur: Microsoft

Développeurs: Asab

Genre : action-RPG-adventure

Date de sortie : 27 juillet 2021

Microsoft Flight Simulator

Jouabilité
Graphismes
Contrôle du vol
Musique/audio
Ambiance

SUPERBE

De ce tonnerre mécanique et de ce métal hurlant naît une poésie certaine et insoupçonnée. Techniquement, Microsoft Flight Simulator est une démonstration exceptionnelle, une claque sensationnelle qui n'a pas son pareil.

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