Les actionnaires s’inquiètent déjà de l’avenir de l’éditeur français, et ce n’est pas étonnant, car Ubisoft n’a pas été sur une base stable ces derniers temps.

Plusieurs jeux d’Ubisoft ont été un peu faibles cette année, c’est le moins que l’on puisse dire. Le dernier en date est Star Wars Outlaws, qui a reçu des critiques positives de la part de la presse, mais ils n’ont probablement pas prêté beaucoup d’attention aux bugs du jeu. Les fans de Star Wars, eux, l’ont fait, et ils n’ont pas beaucoup aimé la création de Massive Entertainment. Ubisoft a également souffert en bourse après la sortie du jeu, le cours de l’action de la société française s’effondrant à son plus bas niveau depuis 10 ans, enregistrant même une baisse de 7 %.

Cette fois, la chute est survenue après qu’un actionnaire minoritaire majeur, AJ Investments, a exigé qu’Ubisoft se privatise et utilise la loi française sur les minorités pour rassembler suffisamment d’actionnaires pour lancer une lutte par procuration et commencer le processus de vente. En outre, cette société exige également que la direction actuelle soit remplacée et qu’un nouveau PDG soit nommé à la tête d’Ubisoft pour optimiser les coûts et la structure des studios afin de créer une entreprise plus agile et compétitive digne du nom d’Ubisoft.

Si Prince of Persia : The Lost Crown était globalement bon, il n’a pas pu compenser les échecs de Star Wars Outlaws et XDefiant. Ce dernier pourrait même perdre son support post-lancement, et en tant que jeu de service en direct qui a besoin d’une base de joueurs constamment élevée et qui ne l’a pas, il y a de fortes chances qu’Ubisoft invoque sa situation financière pour tuer le jeu de tir, qui devrait être dans un état plus fort pour sa troisième saison.

Dans sa lettre ouverte, AJ Investments affirme qu’Ubisoft est une entreprise sous-évaluée qui devrait avoir un cours de bourse de 40 à 45 euros (et qui avait actuellement un record négatif de 13,31 euros) et suggère qu’Ubisoft devrait se retirer de la cote et que Tencent devrait être le partenaire de l’entreprise à l’avenir. Il a également évoqué la réduction des coûts et l’optimisation du nombre d’employés… afin que davantage de licenciements puissent avoir lieu.

Source: WCCFTech, AJ Investments