CD Projekt revient à ce qui a fait son succès (et ce qui a rendu GOG populaire).
Hier, nous avons évoqué les résultats fiscaux du troisième trimestre concernant CD Projekt RED, discutant les versions new-gen de Cyberpunk 2077 et The Witcher 3. L’entreprise possède également GOG, dont nous n’avons pas encore parlé. Ses bénéfices nets ont baissé de 1,15 million de dollars, ce qui entraîne des résultats financiers défavorables pour la boutique numérique de jeux vidéo prétendument sans DRM. Piotr Nielubowicz, directeur financier de CDP, a parlé de la réorganisation de l’entreprise et de la nécessité de se concentrer à nouveau sur des jeux triés sur le volet.
“En ce qui concerne GOG, ses performances représentent un défi. Récemment, nous avons pris des mesures pour améliorer sa situation financière. Tout d’abord, nous avons décidé que GOG devait se concentrer davantage sur son activité principale, c’est-à-dire proposer une sélection de jeux triés sur le volet, dans le respect de sa philosophie sans DRM. Conformément à cette approche, la structure de l’équipe sera modifiée. Certains développeurs de GOG qui ont déjà travaillé sur les solutions en ligne de GOG principalement par le studio vont être transférés hors du projet.
En outre, à la fin de cette année, GOG quittera le consortium GWENT. Cela signifie qu’il ne supportera pas sa part des dépenses et n’obtiendra pas la part correspondante des revenus associés à ce projet. Parallèlement à tous ces changements que nous avons initiés en organisant les opérations de GOG, nous pensons que tous les changements que nous introduisons permettront à GOG de se concentrer davantage sur son activité principale et d’améliorer son efficacité financière en 2022”, a déclaré M. Nielubowicz.
Good Old Games, ou GOG en abrégé, a été lancé en 2008. L’objectif de CD Projekt était de proposer des versions sans DRM de jeux classiques. Cependant, l’objectif et le champ d’action de la boutique se sont élargis (à l’instar de Steam de Valve), allant jusqu’à inclure les nouvelles sorties de jeux, mais pas celles d’Electronic Arts, d’Ubisoft, d’Activision Blizzard ou (pour citer les éditeurs japonais) de Capcom et de Square Enix, car ils préfèrent bourrer leurs jeux de DRM Denuvo.
Source : WCCFTech
