Leslie Benzies, ancien producteur de Grand Theft Auto, semble sombrer dans une forme de paranoïa en imputant l’échec du lancement de MindsEye à des saboteurs internes et externes.
D’après IGN, le PDG de Build a Rocket Boy a finalement pris la parole devant ses employés le 2 juillet lors d’un bref appel vidéo. Durant cette intervention, Benzies a affirmé que le studio se relèverait et relancerait MindsEye, tout en réitérant que des saboteurs internes et externes seraient à l’origine des difficultés du studio et du jeu. Ce n’est pas la première fois que de telles accusations émergent : peu avant la sortie du jeu, le co-PDG Mark Gerhard avait déjà évoqué des tentatives coordonnées visant à nuire au projet.
Même si une relance de MindsEye semble envisagée à terme, la situation actuelle du studio est inquiétante. Environ 300 employés de Build a Rocket Boy et de PlayFusion – société rachetée fin 2024 – ont reçu des emails signalant un « risque de licenciement ». Le climat est donc encore plus tendu qu’il ne l’était le mois dernier, lors de l’annonce des premières suppressions de postes.
Il devient difficile de contester que MindsEye est en train de s’imposer comme l’un des pires lancements de jeu vidéo de ces dernières années. Il aurait peut-être fallu sonner l’alerte lorsque les deux dirigeants principaux du studio sont partis quelques jours avant la sortie. Entre bugs techniques, gameplay bancal et crise interne, la relance du titre s’annonce très compliquée. Et alors que de nouvelles vagues de licenciements pourraient frapper le studio, rien ne permet encore d’affirmer qu’un plan solide existe pour sauver le projet.
Finalement, les théories du complot disséminées dans les anciens épisodes de GTA n’étaient peut-être pas si farfelues. Elles pourraient bien être l’empreinte laissée par le style très personnel de Benzies…
