Resident Evil : Le jeu d’horreur qui a inspiré l’un des plus grands films de zombies !

ACTUALITÉS CINÉMA – Le cinéma a souvent influencé le monde du jeu vidéo, mais il est bien plus rare de voir un jeu façonner directement un film culte. Pourtant, pour Alex Garland, le scénariste de 28 Days Later, une simple séquence de jeu a suffi à poser les bases de son thriller post-apocalyptique.

 

Depuis des décennies, le septième art a marqué le jeu vidéo en profondeur. Silent Hill 2 doit une grande partie de son atmosphère inquiétante à des films comme Blue Velvet et Jacob’s Ladder, tandis que The Last of Us s’inspire fortement de The Road et 28 Days Later. Mais l’inverse est bien plus rare. Alex Garland, scénariste du film culte 28 Days Later, a récemment confié à Neil Druckmann que sans Resident Evil, son film n’aurait peut-être jamais vu le jour.

Passionné de jeux vidéo depuis toujours et amateur de récits immersifs, Garland a souvent exprimé son admiration pour des titres comme Bioshock et Half-Life 2. Mais c’est au début de sa carrière, avant de se consacrer pleinement au cinéma, qu’il a découvert Resident Evil. En tant que fan de films de zombies, ce fut une expérience qui l’a profondément marqué—au point de l’amener à écrire 28 Days Later. Et l’élément qui l’a le plus impacté ? Deux yeux brillants dans l’ombre : les chiens zombies du jeu.

“J’ai joué au premier Resident Evil sur PlayStation, et deux pensées me sont venues immédiatement. La première : j’adore les zombies. Je ne sais pas pourquoi, mais c’est ainsi. La seconde : ce jeu est conçu d’une manière fascinante. Il nous oblige à revisiter certains endroits, et malgré la tension omniprésente due au manque de munitions, les zombies eux-mêmes sont lents. Même avec un système de visée maladroit, ils restaient relativement simples à abattre. Mais ensuite, il y avait ces chiens… et à chaque fois qu’ils bondissaient sur vous, peu importe le nombre de fois où vous étiez passé dans ce couloir, votre cœur battait la chamade. On ne savait jamais si l’on allait réagir assez vite. Cette combinaison—mon amour des zombies et la peur provoquée par des ennemis rapides et imprévisibles—est ce qui a donné naissance à 28 Days Later. L’idée vient directement de Resident Evil.”

La saga Resident Evil reste l’une des plus influentes de l’histoire du jeu vidéo. Son héritage se retrouve dans de nombreux survival horror modernes, et des franchises majeures comme Silent Hill ou The Last of Us lui doivent beaucoup. Le premier jeu a marqué non seulement les joueurs, mais tout un genre.

Ce qui rend cette connexion encore plus fascinante, c’est que Resident Evil lui-même tire son inspiration du cinéma, notamment de l’œuvre de George A. Romero, considéré comme le père du mythe zombie moderne. Cela a créé l’un des liens les plus forts entre le jeu vidéo et le septième art. Ironie du sort, Romero était à un moment donné pressenti pour réaliser un film Resident Evil, mais le projet ne s’est jamais concrétisé.

Garland ne s’est pas arrêté à Resident Evil. Il a déjà salué The Last of Us, qu’il considère comme “plus sophistiqué” que 28 Days Later. D’ailleurs, la trilogie 28 Years Later, dont le premier volet sortira cet été, est largement influencée par l’œuvre de Naughty Dog. Comme The Last of Us, le film met en scène une relation père-fils, mais Garland précise une inversion des rôles : cette fois, c’est l’enfant qui guide l’adulte. Une référence directe à Ico, un autre classique du jeu vidéo.

Source : 3djuegos

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