The Last of Us Part 2 PS5 – Un remaster magistral de l’aventure post-apocalyptique épique de Naughty Dog !

TEST – Un an et demi après l’explosion de la première version remastérisée de The Last of Us, PlayStation et Naughty Dog sont de retour avec The Last of Us Part 2 Remastered. Optimisée pour la PS5, cette version bénéficie de superbes visuels, de secrets exclusifs en coulisses et d’un mode Rogue Lite époustouflant. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ?

 

(Dans le cadre de cette analyse, nous nous concentrerons uniquement sur les améliorations apportées par la version remastérisée par rapport au jeu original. Si vous souhaitez en savoir plus sur le jeu de base et sa campagne solo, consultez notre précédente analyse).

L’aventure d’Ellie et Joel se poursuit après The Last of Us Part 1, et ils reviennent sur PS5 en 4K dans The Last of Us Part 2 Remastered, qui sortira le 19 janvier 2024. Cette version fait passer le classique de la PlayStation 4 au niveau supérieur avec un mode de fidélité Ultra HD (30-40 FPS), une foule d’éléments en coulisses (commentaires audio, niveaux perdus), des bonus supplémentaires (guitares free-to-play, nouveaux skins) et le clou du spectacle : “No Return”, une aventure de type “rogue-lite” avec dix personnages jouables. Tout ce qu’un joueur peut désirer se trouve donc ici, à un prix très avantageux. Si vous possédez déjà une copie physique ou numérique de The Last of Us Part 2, vous pouvez effectuer une mise à jour pour 10 €, tandis que les nouveaux clients devront payer 49,99 €. Et surtout, vous pouvez transférer vos sauvegardes PS4 vers la version mise à jour.

 

 

La route fatidique du non-retour

 

The Last of Us Part 2 Remastered ne manque pas d’atouts. Avant de plonger dans l’univers du contenu supplémentaire et des bonus techniques, jetons un coup d’œil au célèbre mode Rogue Lite du jeu. Reprenant la mécanique de crafting TPS du deuxième épisode, No Return nous entraîne dans six niveaux de combats aléatoires, chacun se terminant par un boss ennemi de premier plan. Chaque victoire vous permet d’obtenir des récompenses que vous pouvez utiliser pour améliorer l’équipement et les capacités de vos personnages. Cependant, si vous échouez dans la mission, vous pouvez la recommencer.

Dans ce mode, vous pouvez choisir parmi dix personnages différents de l’aventure solo, dont Ellie, Dina, Abby, Joel, Tommy, Lev et Mel. Chaque personnage possède des caractéristiques et des armes de départ uniques. Par exemple, Dina est un maître artisan, Jesse maîtrise le silencieux, Tommy commence avec un fusil de sniper unique mais ne peut pas esquiver les balles, la santé d’Abby se régénère après avoir gagné des batailles et Mel devient plus rapide après une opération chirurgicale. Chaque choix de personnage encourage un style de jeu complètement différent.

 

 

Ils sont tous là, mais ils apparaissent un par un

 

Notez que tous les personnages ne sont pas disponibles immédiatement. Pour les premières parties, seules Ellie et Abby sont disponibles – pour obtenir les autres, vous devez livrer un certain nombre de batailles avec chaque personnage. Et ce n’est pas la seule chose qui se débloque progressivement dans No Returns. En effet, le mode rogue-lite de la PlayStation s’appuie sur un système de progression brillamment construit (surtout dans les premières heures) qui ne laisse jamais le joueur seul, même en cas de mort inattendue !

En plus du casting, les règles du Non-Retour seront étendues pendant les courses, incluant de nouveaux “modes” pour les rencontres aléatoires… Après les modes “Ruée” (le but est de détruire trois vagues d’infectés ou d’ennemis de factions spécifiques) et “Proie” (survivre un certain temps à des attaques constantes), les modes “Défense” et “Capture” seront ajoutés. Dans le premier cas, le joueur doit survivre à une longue vague d’ennemis tout en s’assurant qu’un allié contrôlé par l’IA ne soit pas victime. Dans le second, plusieurs méchants gardent un coffre contenant des ressources précieuses. Ce trésor sera définitivement scellé après un certain temps. Il faut donc faire preuve de rapidité et d’intelligence pour vaincre les ennemis (condition de la victoire) et, idéalement, voler le butin.

Et ce n’est rien ! Après quelques parties, vous aurez accès à des modificateurs, des bonus et des malus qui changent les règles d’un combat (augmenter les dégâts lorsque la santé est faible, augmenter la vitesse de l’ennemi, augmenter la vitesse après la furtivité, bloquer les armes longues) et à des défis à relever pendant un combat (esquiver 5 attaques de mêlée, terrasser 3 ennemis couchés, tirer 3 fois à la tête), qui, s’ils sont réussis, vous récompenseront par des ressources supplémentaires. Ces ressources sont ensuite dépensées dans votre base, où vous retournez après chaque victoire. Voici un tableau des règles pour les autres étapes. Vous devez les respecter si vous voulez rester en vie.

Au final, No Return regorge de bonnes idées et incite à tirer le meilleur parti d’un gameplay qui n’a rien perdu de sa pertinence. En effet, l’expérience de The Last of Us Part 2 prend une dimension encore plus excitante dans ce mode, où la mort est beaucoup plus punitive que dans l’aventure principale. Par exemple, lors d’une bataille de vengeance, le mode DualSense rumble, réglé au maximum, vous fera presque battre la chamade ! De plus, terminer une partie complète du Sans retour permet de débloquer de nouveaux boss (il y en a cinq au total). Le but ultime est donc de les débloquer tous, mais le voyage ne s’arrête pas là… No Return propose sept niveaux de difficulté supplémentaires, dont un entièrement personnalisable, ainsi qu’une session quotidienne pour comparer les scores entre les joueurs du monde entier, et un certain nombre de costumes bonus à gagner. Au final, l’expérience peut facilement vous occuper pendant 10 à 15 heures. Nous n’avons même pas vu le temps passer. Il s’agit sans aucun doute d’un excellent complément à la partie 2.

 

 

Ils sont tous là, mais ils apparaissent un par un

 

Notez que tous les personnages ne sont pas disponibles immédiatement. Pour les premières parties, seules Ellie et Abby sont disponibles – pour obtenir les autres, vous devez livrer un certain nombre de batailles avec chaque personnage. Et ce n’est pas la seule chose qui se débloque progressivement dans No Returns. En effet, le mode rogue-lite de la PlayStation s’appuie sur un système de progression brillamment construit (surtout dans les premières heures) qui ne laisse jamais le joueur seul, même en cas de mort inattendue !

En plus du casting, les règles du Non-Retour seront étendues pendant les courses, incluant de nouveaux “modes” pour les rencontres aléatoires… Après les modes “Ruée” (le but est de détruire trois vagues d’infectés ou d’ennemis de factions spécifiques) et “Proie” (survivre un certain temps à des attaques constantes), les modes “Défense” et “Capture” seront ajoutés. Dans le premier cas, le joueur doit survivre à une longue vague d’ennemis tout en s’assurant qu’un allié contrôlé par l’IA ne soit pas victime. Dans le second, plusieurs méchants gardent un coffre contenant des ressources précieuses. Ce trésor sera définitivement scellé après un certain temps. Il faut donc faire preuve de rapidité et d’intelligence pour vaincre les ennemis (condition de la victoire) et, idéalement, voler le butin.

Et ce n’est rien ! Après quelques parties, vous aurez accès à des modificateurs, des bonus et des malus qui changent les règles d’un combat (augmenter les dégâts lorsque la santé est faible, augmenter la vitesse de l’ennemi, augmenter la vitesse après la furtivité, bloquer les armes longues) et à des défis à relever pendant un combat (esquiver 5 attaques de mêlée, terrasser 3 ennemis couchés, tirer 3 fois à la tête), qui, s’ils sont réussis, vous récompenseront par des ressources supplémentaires. Ces ressources sont ensuite dépensées dans votre base, où vous retournez après chaque victoire. Voici un tableau des règles pour les autres étapes. Vous devez les respecter si vous voulez rester en vie.

Au final, No Return regorge de bonnes idées et incite à tirer le meilleur parti d’un gameplay qui n’a rien perdu de sa pertinence. En effet, l’expérience de The Last of Us Part 2 prend une dimension encore plus excitante dans ce mode, où la mort est beaucoup plus punitive que dans l’aventure principale. Par exemple, lors d’une bataille de vengeance, le mode DualSense rumble, réglé au maximum, vous fera presque battre la chamade ! De plus, terminer une partie complète du Sans retour permet de débloquer de nouveaux boss (il y en a cinq au total). Le but ultime est donc de les débloquer tous, mais le voyage ne s’arrête pas là… No Return propose sept niveaux de difficulté supplémentaires, dont un entièrement personnalisable, ainsi qu’une session quotidienne pour comparer les scores entre les joueurs du monde entier, et un certain nombre de costumes bonus à gagner. Au final, l’expérience peut facilement vous occuper pendant 10 à 15 heures. Nous n’avons même pas vu le temps passer. Il s’agit sans aucun doute d’un excellent complément à la partie 2.

 

 

Vous verrez la différence !

 

Enfin, impossible de ne pas évoquer les détails techniques (c’est un remaster, après tout). Lors du lancement officiel de la PS5, The Last of Us Part 2 a reçu un mode fidélité qui fait tourner le jeu en résolution native 4K. Cela change-t-il quelque chose ? Oui, cela change quelque chose. En Ultra HD, les bravades graphiques de Naughty Dog brillent encore plus fort, avec des paysages et des textures plus nets…. C’est particulièrement visible lorsque la végétation est dense, comme lors du flashback d’Abby avec son père au milieu de l’aventure.

Et ce n’est rien ! Si vous activez le framerate illimité et que votre PlayStation 5 a le VRR activé, ou que vous avez une “TV” ou un moniteur gamer qui peut en profiter, vous pouvez encore jouer au jeu à 120fps dans cette qualité graphique déjà incroyable, je n’en ai pas cru mes yeux quand le compteur de 120fps est apparu sur l’écran de la TV ! Le tout avec le mode qualité activé pour moi !

Bien sûr, si vous ne disposez pas d’un téléviseur capable d’en tirer parti, le jeu tournera (soi-disant…) à trente images par seconde en mode qualité. La version PS5 dispose également d’un mode performance – soixante images par seconde sur les anciens téléviseurs à 60 Hz.

 

 

The Last of Us ne sera pas le dernier !

 

On voudrait que tous les remasters soient à l’image de The Last of Us Part 2 Remastered. Ici, Naughty Dog a judicieusement élargi le contenu de son chef-d’œuvre sur PS4 – avec des détails sur les coulisses (Lost Tracks, commentaires audio) et, surtout, un mode Rogue Lite qui nous a vraiment captivés. C’est vraiment l’excuse parfaite pour se replonger dans l’horreur et l’action du deuxième volet, avec une durée de jeu étendue de 10 à 15 heures. En somme, un remaster qui ne prend pas les choses à la légère.

-Gergely Herpai (BadSector)-

Pro :

+ Le raffinement des graphismes est impressionnant, le détail des modèles de personnages et de l’environnement est exceptionnel
+ Le nouveau mode rogue-lite “No Return” offre une expérience passionnante et variée
+ L’histoire et le gameplay restent captivants, avec un profond impact émotionnel

Contre :

– Les améliorations graphiques, bien que spectaculaires, ne sont que modestes par rapport à la version PS4
– Pour certains joueurs, la durée du jeu et sa similitude avec l’original peuvent être décevantes
– Le mode guitare gratuit et autres innovations s’apparentent plutôt à des ajouts agréables et pas forcément indispensables au jeu​​

 

Éditeur : Sony Interactive Entertainment

Développeur : Naughty Dog

Style : Action-aventure, horreur de survie

Sortie : 19 janvier 2024.

The Last of Us Part 2 PS5

Jouabilité - 9.5
Graphismes - 9.2
Campagne - 9.3
Musique/Sons - 9
Ambiance - 9.1

9.2

SUPERBE

The Last of Us Part 2 Remastered porte le jeu déjà époustouflant sur la PS5 avec des graphismes raffinés et du nouveau contenu comme le nouveau mode rogue-lite, No Return. Si les améliorations graphiques sont modestes, le gameplay et l'histoire restent remarquables. La valeur ajoutée de la version remastérisée est considérable, surtout pour ceux qui ont adoré la version originale.

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines – including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)