Ça devient ridicule : Activision Blizzard est traîné dans la boue, et à juste titre…
Bloomberg Law a rapporté que Lisa Bloom, une avocate, a déposé une plainte contre Activision Blizzard devant la Cour supérieure du comté de Los Angeles. Bloom représente une employée actuelle, qui a demandé à rester anonyme, qui a été nommée Jane Doe (un nom fictif). Le procès allègue qu’une culture de travail existe, fondée sur le harcèlement et la discrimination, à préjugés masculins s’est développé chez l’éditeur et que 700 incidents de ce type se sont produits sous Activision Blizzard PDG Bobby Kotick.
Doe a rejoint le service informatique de l’éditeur en 2017 en tant qu’assistante administrative principale et affirme qu’elle a souvent été contrainte de boire de l’alcool et de participer à des jeux obscènes. Les employés recevaient souvent des commentaires sexuels, et les collègues masculins n’avaient pas peur de les tripoter s’il y avait beaucoup d’alcool dans le bureau (et c’était régulier, affirme Doe). Selon les supérieurs de Doe, la consommation excessive d’alcool et les tentatives sexuelles étaient juste qu'”ils essayaient d’être gentils et amicaux avec elle”…
Doe affirme également qu’on lui a dit de ne pas parler de ses préoccupations car cela nuirait à la réputation de l’éditeur. Elle a tenté à plusieurs reprises de changer de poste dans une autre division mais (après avoir dénoncé J. Allen Brack, ancien président de Blizzard) s’est retrouvée avec une offre de statut inférieur, ce qui signifiait également un salaire nettement inférieur. C’était donc la punition de la direction pour ne pas… dirons-nous, s’incliner devant l’entreprise d’une manière adulte.
Faire un postulé pour un poste d’assistante plus senior en novembre, mais a finalement été refusée après avoir parlé de ses expériences au sein de l’entreprise lors d’une conférence de presse en décembre. Par conséquent, elle demande plusieurs ordonnances judiciaires, notamment l’introduction d’un service des ressources humaines rotatives pour lutter contre les conflits d’intérêts et le licenciement de Kotick.
Et les nuages s’amoncellent au-dessus de la tête de l’éditeur…
Source : VGC