CRITIQUE DU FILM – Les légendes entourant la Grande Muraille célèbre ont inspiré ce long-metrage fantasy avec Matt Damon, Pedro Pascal et Williem Dafoe comme des mercenaires occidentaux sans scrupules voulant voler le secret de poudre à canon. Oubliez l’histoire réelle : le film est plein de monstres envahissant la Chine médiévale avec des batailles 3D spectaculaires dans un film fantasy plein de prouesse.

 

En dirigant la production la plus chère de la Chine jusqu’ici, avec des superstars de Hollywood, le directeur chinois célèbre Zhang Yimou nous donne habilement l’action fanatasy historique “la Grande Muraille” l’aspect d’un film à grand succès de Hollywood. Tandis que le film a, bien sûr, des racines historiques réelles, il est plutôt un film de guerre imaginaire, évocateur des jeux de Blizzard, comme Warcraft et Starcraft. Ce qui est amusant, parce que tandis que Warcraft aux USA lui-même a échoué l’année dernière, ce film chinois ne déçoit pas.

Du “whitewashing” ? C’est ridicule…

Ceux qui ont critiqué le projet comme un autre cas du « blanchiment » de Hollywood dans lequel Matt Damon sauve la Chine de dragons ont bien tort. Tandis que l’étoile du film est en effet Matt Damon, soutenu par Pedro Pascal et Williem Dafoe, ces acteurs européens ont bien leur place dans ce monde médiéval chinois, où ils jouent tous des mercenaires impitoyables, entrés dans le pays pour voler le poudre à canon chinois. Cela n’a rien à voir le “blanchiment” supposé…

Le jeu de Matt Damon et de Pedro Pascal est crédible et ils sont amusant comme les deux compagnons et mercenaires, et tandis que le scénario est simple à en mourir, il laisse toujours aux acteurs la possibilité de donner une performance excellente – particulièrement Pedro Pascal comme le plus cynique et égoïste, mais aider quand même son ami au milieu de chaque combat mortel.

En fait, chaque caractère plus ou moins important dans le film ont leur propre histoire, aucun d’entre eux sont exagéré ou trop minimalisé. (Comme Saw Gerrera dans Rogue One) En fait, le scénario, même s’il est vraiment simple, donne à la majorité des personnages un grand arc de caractère.

Il est surprenant de voir que le scénario est meilleur, que celui des tous les films d’action fantasy de l’année dernière (Rogue One, Warcraft et Assassin’s Creed), meme avec ce simplicité bien évident. La mythologie chinoise et l’époque historique nous est rapidement présenté, sans sur-explication ou sans le manque de quelques détails importants.

Invasion des grenouilles géantes

L’autre aspect où ce fantasy chinoise excelle est le monde visuel.  Nous avons un 3D réelle, spectaculaire, avec des flèches qui s’envolant vers vous de l’écran, donc cela est beaucoup plus, qu’un gimmick sans vrais effets 3D, comme dans la majorité des SF / fantas/ des films de super-héros que j’ai vus l’année dernière. Les combats viscéraux contre les monstres sont aussi bien filmés et il y a aussi des moments originaux, avec les soldates, qui sautent du mur énorme avec des cordes accrochées et qui peuvent être retirés – s’elles survivent, bien sûr.

L’attaque des monstres horrifiques (qui m’a rappelé le zergs de Starcraft) est aussi impressionnante, encore qui met pour humilier des Hommes de troupe de Vaisseau spatial.

Un film d’action fantasy solide, spectaculaire

En général j’ai été content de La Grande Muraille. Il mélange bien la mythologie chinoise avec un peu d’histoire et de la fantasy et beaucoup de combat, et finalement la 3D est aussi bien utilisée. Tandis que le scénario est un peu prévisible, il y raconte toujours une histoire intéressante, avec des caractères bien écrits tout l’ayant un grand arc de caractère, sans trop de kitch ou de tonnes de dialogues inutiles. Ce film n’est ni du Kurosawa, ou Seigneur des Anneaux et personne ne gagnera Oscar pour ça, mais c’est un film à grand succès amusant qui réussit où tant de films de Hollywood de la même sorte ont échoué l’année dernière.

-BadSector-