ACTUALITÉS CINÉMA – Les Oscars sont depuis longtemps un sujet de débat parmi les cinéphiles et les professionnels d’Hollywood. Récemment, des acteurs comme Brian Cox ont critiqué les Oscars, les qualifiant d’“absurdité totale” et d’“illusion” pour leur focalisation sur les films sortis entre Thanksgiving et Noël. Sean Penn a qualifié l’Académie de “lâche” pour avoir évité des films politiquement engagés tels que L’Apprenti, tandis que Samuel L. Jackson a rejeté l’idée que simplement être nominé soit un honneur, affirmant que le véritable honneur réside dans la victoire. Aujourd’hui, Denzel Washington s’est joint au débat avec ses propres critiques des prestigieuses récompenses.
L’acteur acclamé, qui suscite des discussions autour des Oscars pour son rôle dans Gladiator II, a récemment confié à ScreenDaily que son succès précoce aux Oscars s’est accompagné de défis inattendus. Washington, qui a remporté l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1990 pour son interprétation de Private Trip dans l’épopée de la guerre civile Glory, a révélé que cette distinction n’a pas autant élargi ses opportunités qu’elle l’a cantonné à des rôles spécifiques.
Washington privilégie les collaborations avec les meilleurs talents
Washington a décroché son deuxième Oscar pour Training Day en 2002 et adopte depuis une approche plus sélective dans ses choix de rôles. Il a exprimé sa préférence pour collaborer avec des réalisateurs partageant sa vision artistique, révélant avoir discuté avec les cinéastes Ryan Coogler et Steve McQueen de projets potentiels.
“Je ne veux travailler qu’avec les meilleurs, et les opportunités sont limitées. J’ai parlé avec [Coogler et McQueen] parce que je suis curieux et désireux d’apprendre d’eux en tant que cinéastes. Ridley [Scott, réalisateur de Gladiator II] est mon inspiration. Il prospère dans l’excitation du travail—ce n’est pas du stress pour lui, mais une montée d’adrénaline. Je vise à apporter cette même énergie à mon art et à donner 1 000% de moi-même à tout ce que j’entreprends.”
Washington poursuit son travail en tant que producteur pour des adaptations Netflix des œuvres d’August Wilson, Century Cycle. En 2024, la plateforme a sorti La Leçon de Piano, un drame poignant écrit par Wilson en 1987 sur une famille déchirée quant au sort de leur piano hérité. Réalisé par Malcolm, le fils de Washington, le projet avait une touche personnelle pour l’acteur. Prochainement, Washington apparaîtra dans Highest 2 Lowest de Spike Lee, un remake moderne du thriller de 1963 d’Akira Kurosawa, Entre le ciel et l’enfer.
Source : MovieWeb