Netflix fait face à un procès pour droits d’auteur de 3 milliards de dollars pour un film catastrophe de 2021

ACTUS DE CINÉMA – Netflix se retrouve une fois de plus au cœur d’un litige juridique. Cette fois-ci, la plateforme de streaming et le réalisateur Adam McKay sont poursuivis en justice à propos du film de 2021 Don’t Look Up – encore une fois. Après qu’un auteur autopublié ait accusé le film d’avoir volé l’intrigue de son roman de 2012, Stanley’s Comet, un autre écrivain affirme maintenant que l’histoire proviendrait de son propre roman autopublié. On dit que les ennuis arrivent par trois, ce qui pourrait bien ne pas être le dernier cas de ce genre.

 

L’auteur Darren Hunter allègue que Don’t Look Up, qui a été un énorme succès pour Netflix avec son casting de stars et son intrigue apocalyptique, a plagié l’intrigue, les personnages et les éléments thématiques de son roman de 2015, The Million Day Forecast. Pour ceux qui trouvaient déjà exagérée la récente plainte contre Mattel, réclamant 5 millions de dollars pour « détresse émotionnelle » causée par une erreur d’emballage de poupée, Hunter exige quant à lui la somme faramineuse de 3 milliards de dollars en dommages-intérêts.

 

Ce procès a-t-il des chances de réussir ?

 

Selon Variety, l’avocat de Hunter, Larry Klayman, accuse McKay et l’équipe de production de « tromperie et cupidité » en s’appropriant le travail de son client et en le présentant comme le leur. Il a décrit cette affaire comme un « témoignage malheureux de l’état actuel d’une partie d’Hollywood. » La plainte affirme que les deux histoires présentent des « jeunes héroïnes déterminées qui doivent avertir le monde d’une catastrophe imminente. » Elle poursuit :

« Les thèmes de la satire politique apocalyptique, de la comédie noire et des défis liés à la mobilisation collective face à un danger imminent sont centraux dans les deux œuvres. Ces similitudes indéniables indiquent que le film a repris des éléments littéraires clés du livre sans le consentement et l’autorisation du plaignant. »

Le précédent procès contre Don’t Look Up a été rejeté il y a tout juste un mois, lorsqu’un juge a jugé que les similitudes avec le roman de William Collier étaient « trop génériques » pour justifier la poursuite. Les détails de cette nouvelle plainte ne semblent pas apporter davantage de preuves que le cas précédent. En tout, la plainte comporte 34 chefs d’accusation, allant de la violation des droits d’auteur aux infractions aux lois floridiennes sur les pratiques commerciales déloyales.

Bien que Hunter affirme avoir partagé son livre avec « diverses personnes et entités de l’industrie du divertissement », les détails révélés jusqu’à présent suggèrent que cette affaire diffère peu de la précédente. Si tout cela donne l’impression que Netflix n’a pas de raisons de s’inquiéter, c’est parce qu’il est difficile d’imaginer une issue différente de la dernière. La plateforme peut sans doute dormir sur ses deux oreilles.

Source : MovieWeb

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