TEST – John Carmack, le créateur de la Wolfenstein originale a dit une fois qu’un jeu vidéo a besoin autant d’histoire qu’un film porno. Eh bien, après plusieurs jeux qui ont suivi ce conception (pas le porno, mais l’absence de tout genre d’histoire proprement dite) nous voici avec un Wolfenstein, qui est complètement orienté vers l’histoire, avec plusieurs excellentes scènes cinématiques et un BJ Blaskovitz qui après avoir été un G. I. Joe, type de « machine à tuer »dans les anciens jeux nous voici avec un héros sympathique, plein de pensées profonds et de sentiments. Bienvenue dans le monde alternative de 1960 du Nouvel Ordre, où BJ est blessé, souffre, et fait l’amour à une belle femme, et a des commentaires sur tout avec une voix profonde de Max Payne. Et quand il a un peu de le temps, il tue aussi les nazis.
L’ancêtre de tous les jeux FPS était indéniablement Wolfenstein 3D d’id Software. Le FPS un peu fou de John Carmack et de John Romero ou on liquidait des nazis sans cesse vous présentait un monde pseudo-3D très basique, style un peu dessin animé, et un BJ blond Blaskovitz qui n’avait qu’un sourire macho en cours de jeu, pas grand-chose d’autre. C’était un plaisir outrageusement simple et addictif.
Après plusieurs répétitions qui jamais dominé le premier Wolfenstein, voici New Order, qui tente à la fois de vous faire le coup du nostalgie et aussi vous faire impression next-gen. Ça marche tout ça?
Tarantino voterait oui
L’histoire de Wolfenstein: Le Nouvel Ordre est l’un des points forts du jeu. Nous sommes dans un monde une alternatif des années 1960 lorsque les nazis ont gagné la guerre et ils ont accès à l’utilisation d’une technologie particulière. L’importance de l’histoire est un peu surprenante, car c’était toujours un peu à l’écart dans les anciens jeux de Wolfenstein. Même quand nous avons eu au moins une quelque sorte d’histoire, il était moyenne, au mieux. Jusqu’à présent B. J. Blaskovitz était une machine à tuer simple avec pas beaucoup de personnalité – même Steven Seagal ou Jean-Claude Van Damme (ces deux connus pour leur gamme «extrême» d’acteur…) n’auraient pas de problèmes pour jouer son part dans un film Wolfenstein. Mais pas cette fois-ci.
Dans cette histoire complexe, très Tarantino comme nous avons un « inglorieus basterd » avec des sentiments. Bien que notre héros n’ait pas de problèmes de tuer sauvagement les nazis, il a de la peine pour la perte tragique de ses collègues soldats américains. Et la style de Tarantino – parfois “Grand Guignol” – est vraiment présent ici en ce qui concerne la mort de quelques soldats á l’occasion par exemple quand B.J. doit choisir entre les morts horribles de deux soldats Américains.
C’est aussi grotesque et amusant quand il doit essuyer stoïquement les tissus du cerveau d’un ses camarades qui a la tête explosée tout près de lui. Bien que l’histoire soit visiblement du style B-movie, c’est un B-movie du style Tarantino. C’est plein de clichés, mais dans une sorte de façon élégante et cela nous fait penser au film “Inglorious Basterds” de Tarantino. C’est cool.
« N’épargnez personne! »
Tout en utilisant un scénario très supérieur, Wolfenstein: Le Nouvel Ordre est tout de même un jeu FPS à la première personne classique. Bien sûr, nous avons des “passages” cinématiques spéciaux comme au début, quand vous devez tirer sur les avions ennemis au bord d’un B-17, et il y a aussi quelques parties dans le jeu, quand vous devez vous glisser avec seulement un couteau à la main, mais la reste – à peu près 80% du jeu – est un FPS classique.
Il faut aussi souligner, que les mécanismes de tir sont très bien fait, même si l’utilisation de deux armes à la fois est un peu maladroit et il y a aussi des ennemis contre lesquels tout ce que nous pouvons faire est de nous caches, apparaitre et tirer rapidement, et les tuer lentement en baissent leur HP petit à petit.
L’intelligence artificielle des ennemis n’est pas particulièrement bonne, mais il n’est pas particulièrement mauvais non plus. C’est le bon vieux AI agressif TPS / FPS, où les méchants ne se soucient pas vraiment de leur propre santé, ils veulent juste tuer notre héros à tout prix. Cela ne signifie pas que le jeu est facile, bien au contraire, nous avons du mal à survivre – au moins au niveau “Hurt me plenty» et plus.
Vous allez manquer de munitions assez rapidement et il faut recueillir packs de santé, des armures et des munitions tout le temps. C’est gênant, un peu ennuyeux et cela diminue un peu la sensation palpitante et excitante de l’action qui est par ailleurs très bien fait. Après un certain temps utiliser toutes ces armures devient une routine, qui n’est pas particulièrement excitant.
« Un bouton pour utiliser des objets?! Et m*rde ! » (John Carmack)
C’était une autre phrase célèbre prononcée par John Carmack, qui a eu cette réponse à un développeur d’id Software timide avec l’idée audacieuse de proposer un bouton distinct pour l’utilisation des éléments et l’ouverture des portes dans Doom 3. Eh bien, c’était il y a longtemps, mais à l’heure actuelle Carmack a définitivement « left the bulduing ». En ce qui concerne cet élément gameplay nous sommes dans ce cas aussi loin de la conception originale de Carmack.
Dans ce Wolfenstein nous devons utiliser nos enivrements des façons différents pour pouvoir progresser. Au début, nous devons étancher un incendie sur un avion avec un extincteur, que nous devons d’abord trouver et dans les parties ultérieures du jeu, il y a d’autres cas où nous devons trouver et utiliser des objets spécifiques.
En défendant Carmack je dois admettre que cette exubérance soudaine d’interactions et d’utilisations des éléments ne fonctionne pas toujours bien. Parfois, il n’est pas clair quels sont les éléments que nous devrions utiliser, et parfois tout ça est plutôt ennuyeux et n’ajoute pas beaucoup au gameplay.
Il y a aussi un instrument spécifique que nous devons utiliser pour couper des grilles – et c’est intéressant pour la première fois, mais ça devient vraiment ennuyeux, après la troisième et quatrième fois que l’on doit l’utiliser.
Je vois maintenant pourquoi Carmack a parlé des interactions inutiles dans un jeu FPS…
Il y a quelques années cela semblait tout nouveau…
Wolfenstein utilise une version mise à jour du logiciel Tech 5 pour le jeu Rage, qui a été développé depuis de nombreuses années. Lorsque Rage a finalement était publié, c’était peut-être un peu une déception pour les amateurs de PC en 2011, car il a dû être “simplifié” pour les consoles anciennes.
Dans Wolfenstein les vieux problèmes ont été principalement pris en charge et alors qu’il n’est pas le jeu le plus joliment conçu sur le marché pour PS4, il a encore de beaux graphismes, avec des modèles détaillés des personnages principaux, des textures généralement à haute résolution et des environnements très détaillés.
Le problème graphique le plus troublant du moteur Tech 5 (textures de haute résolution qui apparaissent seulement après un délai de 2-5 secondes) a été pris en charge, je ne l’ai vu qu’une seule fois.
En ce qui concerne le style de l’art du jeu: cette rétro / techno genre de cyber punk de est très impressionnant. Chaque technologie présenté dans le jeu – y compris les armes, les voitures, les radios et les machines à café – se sentent authentiques, même si la plupart d’entre eux n’ont jamais été réellement fabriqué.
Les monstres grotesques nazis, des machines et des mechas sont également très inquiétants et effrayants. Les développeurs ont vraiment trouvé a quoi un FPS du thème nazi dans un futur alternatif devrait ressembler.
Le meilleur Wolfenstein depuis l’original
Bien qu’il ne réinvente pas la roue FPS, l’histoire bien-conçu (même si un peu cliché), à cause de l’univers alternatif un peu steam punk avec le cauchemar nazi, d’un gameplay et graphiques solides ce Wolfenstein est le meilleur depuis le tout premier. C’est un FPS a tuer des nazis et á la fois élégant et efficace – c’est un must si vous êtes un fan du genre.
-BadSector-
Pro:
+ Histoire solide et bien développé
+ FPS gameplay solide
+ Le style visuel est vraiment cool
Contra:
– Utiliser les objets est parfois gênant
– L’utilisation de deux armes à la fois
– Trouver les munitions, armures est une corvée
Éditeur Bethesda Softworks
Développeur: MachineGames
Genre: 3D, Action, First-Person, Shooter,
Publication: 2014 Mai 20
Wolfenstein: Le Nouvel Ordre
Jouabilité - 8.6
Graphismes - 8.7
Histoire - 8.8
Musique/audio - 8.2
Ambiance - 8.6
8.6
EXCELLENT
Bien qu'il ne réinvente pas la roue FPS, l’histoire bien-conçu (même si un peu cliché), à cause de l’univers alternatif un peu steam punk avec le cauchemar nazi, d’un gameplay et graphiques solides ce Wolfenstein est le meilleur depuis le tout premier. C’est un FPS a tuer des nazis et á la fois élégant et efficace - c’est un must si vous êtes un fan du genre.