Une femme Américaine accuse Disney d’espionner les enfants

Amanda Rushing, une habitante de San Francisco a déposé une plainte contre The Walt Disney Company qu’elle accuse en effet de collecter les données privées d’enfants via ses applications mobiles. (Source: www.washingtonpost.com)

Selon la plainte déposée par l’Américaine Amanda Rushing à l’encontre de The Walt Disney Company, cette dernière aurait collecté, en utilisant ses 42 applications de jeu, des données privées d’enfants afin de les transmettre à des publicitaires sans le consentement des parents. La plaignante affirme que les actions de Disney violent le Children’s Online Privacy Protection Act (COPPA), la loi qui protège la vie privée des enfants sur Internet.

La plainte cible également les trois entreprises qui créent les applications mobiles pour Disney: Upsight, Unity et Kochava. En plus d’une compensation financière, la femme demande d’interdire à la société de surveiller les jeunes utilisateurs et de transmettre les informations recueillies à qui que ce soit.

Disney rejette les accusations et se dit prêt de se défendre devant un tribunal.

«Disney a un solide programme de conformité à la COPPA, et nous maintenons des politiques rigoureuses de collecte et d’utilisation de données destinées aux applications que Disney crée pour les enfants et les familles. La plainte est basée sur un malentendu fondamental des principes de la COPPA, et nous sommes prêts à défendre notre position devant les tribunaux», indique un communiqué de l’entreprise.

Ce n’est pas la première fois que la société est soupçonnée de collecte illégale d’informations visant des enfants. En 2011, suite à une décision de justice, sa filiale Disney Playdom a dû payer trois millions de dollars lors d’un procès similaire.

Disney a annoncé le retrait progressif de l’essentiel de ses dessins animés et de ses films de la plateforme de vidéo à la demande Netflix. Le géant du divertissement va lancer sa propre plateforme de distribution, d’ici à 2019. Il faut dire que, forte de 100 millions d’abonnés dans le monde, Netflix commence à menacer les autres distributeurs et notamment les chaînes câblées.

Avec son gigantesque catalogue de films et de séries à la demande accessible pour 8 dollars par mois, Netflix a mis à mal Canal+ en France, ou Disney aux Etats-Unis. Ce dernier enregistre une baisse de 23% de ses activités dans la télévision par câble en un an. Une chute visible aussi bien sur ses chaînes de dessins animés que sur ESPN, le canal historique du sport américain, qui a perdu 3 millions d’abonnés entre les étés 2016 et 2017.

Disney veut donc renverser la vapeur. L’entreprise va lancer dès 2018 une application payante sur laquelle les abonnés pourront voir les matchs diffusés par ESPN avant d’étendre, en 2019, son offre de visionnage aux divertissements, via une nouvelle plateforme de distribution.

L’entreprise ne va pas se contenter d’y mettre à disposition ses anciens – ou futurs – films d’animation. Pour attirer les abonnés, elle va également produire des films et des séries originales uniquement visibles sur sa plateforme, à l’instar de ce que fait Netflix pour House of Cards ou Stranger Things.

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Anikó, our news editor and communication manager, is more interested in the business side of the gaming industry. She worked at banks, and she has a vast knowledge of business life. Still, she likes puzzle and story-oriented games, like Sherlock Holmes: Crimes & Punishments, which is her favourite title. She also played The Sims 3, but after accidentally killing a whole sim family, swore not to play it again. (For our office address, email and phone number check out our IMPRESSUM)

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