Une première version de 007: First Light mettait en scène Daniel Craig dans le rôle de l’agent britannique, mais seuls quelques chanceux ont pu l’essayer. Cette démo a pourtant été décisive pour permettre à IO Interactive d’obtenir les droits sur le personnage de James Bond.
Il y a quelques jours, le State of Play de PlayStation a offert un aperçu détaillé de 007: First Light. Cette présentation a montré comment IO Interactive, studio célèbre pour la saga Hitman, imagine le monde du plus iconique des espions. On a pu voir Bond utiliser ses gadgets, démontrer ses talents de conduite et manier les armes à feu.
L’acteur Patrick Gibson, connu pour avoir interprété le jeune Dexter Morgan à la télévision, est le visage actuel de ce Bond revisité. Mais dans une interview accordée à IGN, Hakan Abrak, PDG du studio, a révélé que Gibson n’avait pas été le premier visage du projet — et que cette version initiale avait joué un rôle crucial dans l’obtention de la licence.
« Nous avions en fait intégré Daniel Craig […] Nous avons modélisé sa tête et l’avons placée sur le corps de l’Agent 47, uniquement pour une démo, afin d’illustrer ce que signifiaient ces environnements dans un jeu IO. Si vous connaissez la franchise, il existe un niveau appelé Sapienza, rendu célèbre par un virus caché sous le complexe. Nous avons montré quelques éléments, et oui, cela a été plutôt bien accueilli », a expliqué Abrak.
Naturellement, une fois les droits acquis, cette version a été abandonnée au profit de celle que nous connaissons aujourd’hui : « C’était uniquement à des fins de démonstration. Ce qu’ils ont perçu chez nous — et que nous voulons transmettre —, c’est l’idée d’une expérience Bond à 360 degrés. Pas seulement des fusillades et des cinématiques, mais aussi l’exploration de la dimension fantasque du personnage, où il utilise non seulement ses poings, mais également son charme et sa ruse. »
À l’issue de notre prise en main à la Gamescom, nous écrivions : « 007: First Light combine le meilleur du level design et de la liberté d’action d’IO Interactive avec une approche plus cinématographique et spectaculaire. Reste à voir comment l’action directe sera équilibrée avec la planification stratégique. La conduite, l’exploration et les mécaniques contextuelles se démarquent, tandis que les fusillades cherchent davantage à impressionner qu’à mettre à l’épreuve. Ce n’est pas forcément un défaut, mais un meilleur équilibre serait bienvenu. »
Source : 3djuegos
