Un ancien développeur ayant travaillé sur Zelda: Tears of the Kingdom raconte la pression extrême qui règne chez Nintendo, affirmant que seuls les « génies et surhumains » s’y épanoucent vraiment. Selon lui, l’entreprise peut être un paradis, mais uniquement si l’on dépasse largement le niveau « moyen ».
As-tu déjà imaginé quelles personnes sont réellement faites pour travailler dans les plus grands studios du jeu vidéo? Un ancien employé de Nintendo apporte aujourd’hui un témoignage très direct sur ce qu’il a vécu. Il a participé au développement de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, l’un des plus grands succès critiques de l’entreprise, mais cela ne signifie pas pour autant que l’environnement lui convenait.
À quoi ressemble vraiment Nintendo de l’intérieur?
Koichi Miura, développeur depuis 1999, a rejoint Nintendo en 2019, où il a travaillé sur les environnements du dernier Zelda, d’après VGC. Miura se décrit lui-même comme une personne « moyenne », un profil qui n’est pas forcément compatible avec les exigences très élevées d’une entreprise comme Nintendo.
Sur X/Twitter, il explique que « Nintendo est une entreprise incroyable », tout en précisant aussitôt: « je ne la recommanderais pas à la légère ». Il ajoute: « Pour les génies et surhumains, c’était un paradis, mais pour quelqu’un de moyen comme moi, c’était l’enfer. ». Cette expérience lui a toutefois permis de « comprendre que je n’étais pas fait pour ce rôle » et de trouver « la confiance nécessaire pour poursuivre d’autres objectifs ».
Combien gagnait-il chez Nintendo?
Pour Miura, le simple fait d’avoir été embauché chez Nintendo représente déjà une étape marquante de sa carrière. « C’est le plus grand accomplissement que m’ait apporté mon travail chez Nintendo. Je ne regrette absolument pas d’avoir voulu y entrer, d’avoir obtenu le poste, puis d’être parti », affirme-t-il. Il précise également que « l’équipe était composée de personnes formidables » et que l’entreprise était « vraiment très bonne » dans l’ensemble. Ce qui les impressionne encore aujourd’hui, c’est leur capacité « à produire des jeux de si grande qualité les uns après les autres ».
Dans un autre message, il révèle aussi son salaire: plus de 70 000 dollars chez Nintendo, contre moins de 40 000 chez Bandai Namco et plus de 46 000 chez Square Enix. Au Japon, il est rare de rendre publiques de telles informations, mais Miura affirme l’avoir fait pour encourager les freelances à réclamer une rémunération plus juste.
Source : 3djuegos
