Quelqu’un devrait les arrêter car, dans le dernier cas, l’entreprise a frappé un studio indépendant (nous en avons parlé). Pourtant, une entreprise beaucoup plus grande a été touchée par Coca-Cola, plus précisément, son monstre de boisson énergisante (littéralement…).
Nous aimerions demander aux avocats de Monster Energy de trouver quelque chose de plus significatif à faire avec eux-mêmes, car il y a déjà eu des cas où une importante société de l’industrie du jeu a dû changer le nom de son jeu parce qu’elle a osé utiliser le mot Monster, ou une variante de ça, dans le titre ! C’est pourquoi Ubisoft (qui n’est pas une petite entreprise) a été contraint de renommer Immortals: Gods & De Monsters à Immortals : Fenyx Rising, sauf que les avocats ne semblaient pas se rendre compte que les gamers faisaient partie des publics cibles de Monster et que le jeu lui-même ne faisait aucunement référence aux produits de la société…
Automaton du Japon a rapporté que Monster Energy avait déposé une objection de marque contre Monster Hunter et Nintendo de Capcom et Pokémon de Game Freak, qui, selon la société, sont des adresses IP qui pourraient être confondues avec sa marque (explication pour Pokémon : au Japon, il s’appelle Pocket Monsters). l’office des brevets a répondu, “il n’y a aucun risque de confusion quant à l’origine du produit”. Peut-être que c’est Monster Energy qui en est la cause (et si une entreprise folle veut se faire connaître et a le mot Energy dans son titre, elle peut prendre des mesures similaires contre Monster Energy…).
Si Nintendo devait être menacé par Coca-Cola, il est possible que le grand N gagne devant les tribunaux, car la société japonaise menace souvent de poursuites judiciaires pour des jeux de fans et des idées faites à partir de sa propriété intellectuelle, sans parler de l’émulation (peut-être que Microsoft interdit émulation sur Xbox Series à cause d’eux, nous avons écrit à ce sujet l’autre jour).
L’état d’esprit de Monster Energy ne doit pas être suivi. Aussi idiot que soit leur démarche, mieux vaut ne pas la comprendre.
Source : PSL