Vous voulez jouer à Doom depuis le BIOS ? C’est votre jour de chance !

Nous sommes sur le point de voir Doom sur une brosse à dents électrique…

 

 

Doom a été joué sur à peu près tout de nos jours : les téléphones à accès commuté, Twitter, et même 100 kilos de pommes de terre moisies. Dans cette optique, voici le jeu de 1993 fonctionnant à partir du BIOS d’une carte mère.

Oui, il existe désormais une version de Doom qui fonctionne sur une plateforme de micrologiciel de carte mère appelée Coreboot.

Coreboot n’est pas un BIOS de carte mère ordinaire comme ceux que l’on trouve sur les PC de jeu. Il s’agit d’une alternative open-source au logiciel BIOS traditionnel. Il se veut plus ouvert, plus rapide et plus flexible que les logiciels des fournisseurs et commence vraiment à prendre forme. Récemment, le BIOS a été implémenté avec succès sur une carte mère MSI Z690 avec le framework Dasharo.

Coreboot s’appuie sur ce que l’on appelle une charge utile : la charge utile est le logiciel réel qui effectue le travail après que Coreboot ait réussi à initialiser le matériel. Ils prennent diverses formes, y compris le démarrage de Linux et l’utilisation de l’ancien x86 SeaBIOS, mais aujourd’hui nous nous intéressons à une charge utile : le coreDOOM.

CoreDOOM, tel que repéré par l’équipe de magiciens de Linux Phoronix, est une charge utile pour Coreboot 4.17 qui charge essentiellement le système directement dans le jeu au démarrage.

Excellent. Le jeu entier est en fait stocké dans la ROM, il est si petit ; bien sûr, cela signifie aussi que le PC ne fait presque rien à part charger le jeu.

Cela entraîne quelques limitations mineures. Si vous quittez le jeu, tout le système se fige. Bon, c’est à peu près tout. Il n’y a qu’un support pour le clavier PS/2, mais il y en a un ou deux dans le grenier de chaque joueur, n’est-ce pas ? Pas de support du son non plus. Ni de support de sauvegarde.

Ecoutez, ce n’est pas parfait – ce Doom fonctionne à partir d’un BIOS de carte mère ; que voulez-vous ?

Il s’agit essentiellement d’un portage de doomgeneric, une version conçue pour être encore plus portable que le classique de 1993 ne l’est déjà. Le code source public du jeu et sa portabilité ne sont que quelques-unes des raisons pour lesquelles on le voit souvent être le premier jeu à être chargé sur du matériel qu’il ne devrait pas être, comme un distributeur automatique de billets ou un appareil photo numérique. De nos jours, faire tourner Doom ne semble pas nécessiter une grande puissance de traitement. Un grille-pain, quelqu’un ?

Source : Phoronix

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