Arm China s’est débarrassé du PDG qui la tenait en otage !

TECH ACTUS – Allen Wu a finalement été démis de ses fonctions par le conseil d’administration d’Arm China. Mais comment ! ?

 

Comment Wu est-il resté en selle pendant près de deux ans lorsque le conseil d’administration l’a rejeté ? La réponse est simple : il avait le cachet de l’entreprise, la côtelette, l’équivalent culturel extrême-oriental et séculaire de la signature formelle occidentale. En substance, il avait le pouvoir d’ignorer les décisions du conseil d’administration en bloc, y compris le fait qu’il ait été élu PDG !

Arm China est basée au Royaume-Uni, mais il s’agit d’une joint-venture entre Arm, une société de conception de puces appartenant à Softbank du Japon, et Hopu, une société d’investissement chinoise, et Arm Ltd détient une participation minoritaire. Cependant, c’est toujours un acteur important, car c’est l’une des plus grandes sociétés de conception de puces au monde. Wu a été évincé en raison d’un conflit d’intérêts présumé, et il l’a nié. En juin 2020, Wu a été licencié, et il a même nié cela.

Il a ensuite tenté de faire licencier ses successeurs nommés par le conseil d’administration, puis a déployé son équipe de sécurité au bureau de Shanghai de l’entreprise pour empêcher les représentants d’Arm et Hopu d’y accéder. Dans le même temps, il est apparu qu’Arm China était devenue indépendante d’Arm, créant sa division de recherche et développement. Le problème était que Wu était le représentant légal d’Arm à Shenzhen. Mais cette histoire est révolue : avec l’aide des autorités locales, Arm China a nommé deux co-CEO, Liu Renchen et Eric Chen. Le gouvernement de Shenzhen a accepté Liu comme représentant légal de l’entreprise, donc une nouvelle entreprise est créée, et Wu ne peut plus jouer de tours avec l’ancienne !

L’Administration de la régulation du marché de Shenzhen reconnaît également Liu comme représentant légal de l’entreprise, donc l’histoire est close. Mais entre-temps, Nvidia a tenté d’acheter Arm à Softbank. Cependant, le propriétaire japonais veut faire entrer la société en bourse aux États-Unis. Arm China a longtemps été une distraction, et Wu en est mécontent. Dans un communiqué, il a écrit : « Cette société a de bonnes raisons de croire qu’il existe de graves failles juridiques dans la modification du registre des sociétés que l’Administration de la réglementation du marché de Shenzhen a gérée. Cette société défendra ses droits légaux par des moyens légaux. Il va donc poursuivre jusqu’à ce qu’il soit de nouveau PDG.

Source : PCGamer

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