Gran Turismo 7 – “Toujours sur la route jaune !”

TEST – Polyphony Digital ne peut pas être pressé. Licence phare de la simulation automobile depuis sa création en 1998, chaque opus est construit méticuleusement, étape par étape, par l’équipe de Kazunori Yamauchi, et chaque sortie est un petit événement. Près de cinq ans après Gran Turismo Sport, Gran Turismo 7 est désormais là, à la fin du cycle de vie de la PS4 et à la première étape de celui de la PS5. Un épisode qui revient clairement à ses racines, ce qui lui a fait du bien et parfois du mal. “Toujours sur la route de briques jaunes !” – Sang les héros du Magicien d’Oz, et c’est vrai de la conception de jeu plus conservatrice de GT7.

 

 

Gran Turismo 7 donne le “ton” avec l’habituel film d’introduction : une longue vidéo qui retrace toute l’histoire du sport automobile, avec de superbes images d’archives. C’est l’occasion de se faire une idée de la passion pour les voitures et leur histoire qui anime Kazunori Yamauchi et son équipe. Car si GT7 fait une chose à la perfection, c’est bien d’attiser notre passion pour les voitures, et peut-être même un peu trop. Après Gran Turismo Sport, qui se concentrait sur le multijoueur, on a le sentiment que les développeurs ont voulu revenir aux origines de la licence.

 

Az Egyesült Államokban élő PlayStation gamereknek egy Amazon-hiba miatt már birtokukban van a Gran Turismo 7 PS4-re vagy PS5-re készült példánya.

 

Un mauvais départ

 

Au tout début du jeu, vous partez de zéro : presque “sans le sou”, vous devez choisir une voiture d’occasion à partir d’un budget très serré de 20 000 crédits. Les citadines japonaises sont évidemment à l’honneur, et vous avez le choix entre Mazda, Nissan et Honda. C’est l’occasion de souligner l’une des lacunes du jeu : le catalogue de voitures. Ce n’est pas tant la quantité de voitures disponibles (420 au total, 80 de plus que dans GT Sport), mais la variété qui fait défaut. J’entends par là que nombre d’entre eux ne sont que des variantes de modèles (sans compter les modèles Nissan GTR), sans parler des véhicules certes amusants mais inutiles pour le plaisir pur de la conduite, comme le fourgon Volkswagen Combi. Les fans de voitures de sport japonaises des années 90 seront certainement satisfaits, mais pour les Européens, c’est un peu mince. Certaines marques importantes sont même absentes, comme Volvo. Heureusement, toutes les voitures ont des intérieurs parfaitement modélisés et des looks époustouflants, grâce à une incroyable attention portée aux détails.

Chaque marque a son propre showroom où l’on peut acheter des voitures d’après 2000, mais elles ont aussi leur propre musée qui retrace les principales étapes de la vie de la marque. Vous pouvez même regarder de courtes vidéos montrant les modèles phares dans le style “Turbo”. Mais le jeu s’adresse aussi aux budgets plus serrés ou aux “youngtimers” : les amateurs débutants. Le marché de l’occasion, qui est renouvelé de manière aléatoire (mais pas à chaque visite), propose tous les modèles antérieurs à 2000. Les développeurs sont même allés jusqu’à inclure le kilométrage sur l’odomètre de chaque voiture d’occasion. Si la rotation des voitures est sans aucun doute une bonne idée, elle donne l’impression que l’on scrute régulièrement les annonces du Bon Coin pour enfin trouver la perle rare. Un peu frustrant…

Avec un peu de bonne volonté, on pourrait dire que Polyphony Digital a choisi la qualité plutôt que la quantité, et il est vrai aussi que les développeurs ont promis d’ajouter des mises à jour régulières à la liste. Mais comme Gran Turismo est avant tout un jeu de simulation automobile, et non un musée, nous voulions plus de voitures de course.

 

A Fanatec bemutatta a Gran Turismo DD Pro-t, egy kizárólag PlayStationhöz licencelt perifériát

 

Le simulateur de conduite -presque- réel

 

Cette atmosphère muséale quelque peu rigide se ressent également dans les courses. Les véhicules, bien que parfaitement modélisés de l’extérieur, semblent trop “propres” pour être réels. Il en va de même pour les pistes, qui sont très bien dessinées mais manquent encore de vie. Contrairement à certains de ses concurrents, Gran Turismo® a encore du mal à transmettre cette sensation grisante d’essence et de gomme brûlée que connaissent bien tous ceux qui ont déjà mis les pieds (ou les roues) sur un circuit de course. Parfois, il ressemble plus à une jolie carte postale qu’à un circuit de course, et si les graphismes sont vraiment beaux, l’absence de choses simples comme l’animation des spectateurs ou le vent soufflant dans les branches des arbres est frustrante.

Nous aurions aimé avoir un peu plus d’interaction pendant la course, par exemple avec notre ingénieur radio, comme nous l’avons fait pendant la course. En ce qui concerne le son, la série a encore des défauts, à savoir le crissement excessif des pneus, qui semble également erratique sous la pluie, les bruits de moteur qui manquent un peu de caractère (le mélange de sons entre notre véhicule et ceux des concurrents est parfois bizarre), ou encore les sons toujours aussi ridicules des voitures qui se heurtent entre elles ou contre des points de repère. En parlant d’accidents et de collisions, nous devons parler de la représentation des dommages, qui est tout simplement… insuffisante. Des défauts qui entacheront le “vrai simulateur de conduite” en 2022.

 

A Gran Turismo 7 a tervek szerint március 4-én jelenik meg PS4-re és PS5-re

 

Accord collectif

 

Quant au mode multijoueur, GT 7 propose un mode local en écran partagé et un mode en ligne, “Sport”. Comme son nom l’indique, ce mode est directement tiré de Gran Turismo Sport. Des courses sont proposées toutes les vingt minutes, ce qui vous permet d’augmenter votre classement de course. En même temps, nous pourrons également participer à des championnats répartis sur plusieurs courses, mais nous n’avons pas pu tester ce mode avant le lancement officiel. Tous ceux qui ont fréquenté le circuit GT Sport trouveront rapidement leur place. Bien sûr, il est toujours possible de créer ses propres lobbies pour retrouver ses amis. Une nouvelle fonctionnalité est le mode “Showcase”, une sorte de HUB communautaire où vous pouvez admirer les tableaux, les photos et les replays des autres joueurs du monde entier.

Heureusement, Gran Turismo® se rattrape en termes d’expérience de conduite pure, car le dernier titre de Polyphony continue d’offrir une conduite précise et exigeante. Pour obtenir les meilleurs temps, vous devez être un conducteur professionnel. Bien sûr, les habitudes font partie du jeu, mais elles ont tendance à ralentir votre voiture. Cela permet aux débutants de profiter du jeu tout en prenant soin de leur piste, sans laquelle la victoire est grandement compromise. Le jeu fournit également un certain nombre d’explications sur des concepts importants, tels que la différence entre la traction et la propulsion, ou le principe de sortie en virage. Des aides visuelles sont également disponibles pour vous aider à évaluer les points de freinage et les pistes.

 

 

“Voitures musclées” de préférence

 

Bien sûr, avec des voitures plus musclées, l’expérience de conduite peut être pleinement appréciée. Dans les virages, vous pouvez sentir le poids de la voiture et le transfert de poids, et vous devez savoir comment utiliser l’accélérateur pour éviter de perdre l’arrière en sortie de virage. Une mention spéciale pour le maniement méticuleux des freins, un peu trop de pression sur la gâchette ou la pédale et les roues se bloquent, ce qui est un signe de sous-virage en début de virage et souvent en ligne droite. La manipulation des pneus est également un facteur important dans les courses plus longues, et le freinage doit être géré avec soin si vous ne voulez pas détruire les pneus à haute vitesse. La différence entre la traction avant et la propulsion arrière est très perceptible, et la conduite de vieilles voitures à propulsion arrière, comme la C3 Corvette de 1969, est extrêmement agréable, même avec une manette classique, la gestion du contre-braquage étant particulièrement bien gérée. Vous vous lancez dans la course et une fois que vous avez bien compris, vous êtes prêt à prendre les virages avec le système accélérateur-frein-accélérateur. Attention toutefois, sous la pluie, les vieilles voitures peuvent rapidement devenir difficiles à contrôler, surtout avec le joystick. Il est donc conseillé de régler le contrôle de la traction sur la vitesse 1 pour éviter les patinages fréquents.

Le DualSense de la PS5 permet de passer sur différents terrains, ce qui est parfaitement ressenti, et il n’est pas rare de perdre l’arrière dans un virage en accélérant trop fort en arrière. Le volant et les pédales spéciales sont évidemment plus précis, mais la maniabilité du joystick est également très bonne. Les vibrations de DualSense sont parfaitement exploitées pour ressentir les moindres irrégularités de la piste, et même les battements de cœur de votre pilote dans les moments les plus délicats.

Le seul inconvénient est le nombre de caméras disponibles, qui ne s’est pas encore amélioré. Il y a toujours la caméra extérieure, la vue du pare-chocs, la vue du capot et bien sûr la caméra du cockpit. Si les intérieurs sont superbement bien modélisés, il est dommage de ne pas toujours pouvoir en profiter pleinement avec la caméra libre du stick droit. Un autre point qui laisse encore cette série patinée coincée dans le passé.

 

 

Un peu stérile, mais dans l’ensemble, une vue agréable et esthétique

 

Bien qu’il n’y ait pas de changements révolutionnaires dans les visuels, le jeu est dans l’ensemble assez spectaculaire. Bien que le moteur graphique soit encore sensiblement GT Sport (cross-gen est un must), l’aspect général est agréable et passionnant. Les effets de lumière sont particulièrement bien réalisés. La météo dynamique et les cycles jour/nuit sont également présents, et le lever et le coucher du soleil nous permettent de profiter d’une excellente gestion des ombres en temps réel. Le passage de l’ombre au jour, d’un tour à l’autre, en fonction du ciel et des nuages, est particulièrement frappant. C’est donc dans le cadre de l'”effet carte postale” susmentionné qu’il fonctionne brillamment…

Nous recommandons vivement de visiter les menus pour atténuer la surcharge d’informations sur le HUD et pour baisser le volume de la musique, trop forte par défaut (au point de masquer le bruit du moteur). Certains petits détails ajoutent au réalisme, comme les morceaux de caoutchouc qui s’empilent sur la piste au fur et à mesure de la course, ou les secteurs plus humides que d’autres lorsque la pluie fait son apparition. Cela vous incite à rechercher les meilleures pistes et à éviter les flaques d’eau dans la mesure du possible.

Les circuits sont également très variés, avec le retour de circuits originaux de la licence, comme le Fuji High Speed Ring et la Tokyo Expressway, mais aussi de véritables circuits comme Suzuka, Spa Francorchamps et Interlagos. Au total, il y a 29 pistes pour satisfaire tous les types de cavaliers. Et pour admirer nos performances, les replays font partie du jeu, plus beaux que jamais.

 

 

Ce n’est pas Forza Horizon…

 

Polyphony Digital ne l’a pas caché depuis le début de la communication du jeu : en un sens, GT7 est la dernière évolution d’une formule familière : une synthèse de la progression classique et de la nouvelle orientation apportée par GT Sport. Comme un bon vin, c’est un jeu qui continuera à “mûrir” avec le temps. En d’autres termes, la progression dans le jeu se fait de manière classique et familière. Vous commencez dans le mode “World Circuits”, qui est divisé en trois régions du monde (Amérique, Europe et Asie), avec des petites voitures dans les catégories Sunday Cup et Clubman Cup avant de passer aux catégories supérieures. C’est une philosophie complètement différente de celle de Forza Horizon 5, qui était bourré de contenu et de voitures dès les premières minutes. Ici, vous devez gagner des crédits en conduisant pour obtenir enfin la voiture de vos rêves. Cette philosophie se ressent jusque dans les menus et l’interface du jeu, qui sont tout aussi soignés et ” aristocratiques “, tandis qu’une musique de jazz agréable et subtile joue en fond sonore. Nous sommes donc loin de la musique pop et rock que l’on entend en permanence à FH5. Les temps de chargement sont toutefois un peu lents, malgré le SDD magique de la PS5.

Bien que les premières courses soient assez plates, avec des voitures compactes aux performances limitées, dès que vous atteignez 100 000 crédits (sur la base d’une heure de jeu), vous pouvez commencer à viser des voitures un peu plus musclées comme la Toyota Supra ou la Chevrolet Corvette. Pour les moins expérimentés, les premières heures de Gran Turismo® 7 ne sont pas exactement les plus excitantes et cela peut être décourageant.

D’autant plus que les formats de course ne changent pas : on part toujours en dernier dans le rolling start et on doit travailler dur pour se relever. Cela signifie qu’il n’y a pas de véritable combat sur la piste. C’est compréhensible dans les jeux d’arcade purs comme Sega Rally, où c’est monnaie courante, mais beaucoup moins dans une simulation. Vous êtes rarement au coude à coude et vous poursuivez rarement votre concurrent au centième de seconde. Sans compter que la victoire devient vite illusoire dès que l’on perd un peu de temps derrière ses concurrents au début de la course. Et il n’y a pas de fonction “rembobinage” ici. Les épreuves de base deviennent rapidement ennuyeuses malgré l’exploration progressive de nouvelles voies.

Heureusement, les mini championnats et les courses spéciales (comme l’endurance) ajoutent un peu de variété et de défi. Bien sûr, les amoureux de la liberté ou les joueurs solitaires auront la possibilité de faire une course personnalisée ou de battre le chrono dans les modes traditionnels Arcade et Contre-la-montre.

 

 

Bonne IA, mauvaise IA

 

Une autre question qui est toujours sur toutes les lèvres lorsqu’un nouvel épisode de Gran Turismo® sort est celle de l’intelligence artificielle. Si l’on constate une certaine amélioration par rapport aux derniers épisodes, l’IA peut encore être améliorée. L’IA semble toujours avoir un temps de retard sur vos réactions et conduit souvent comme si elle ne vous avait pas remarqué. Les pilotes ne sont pas très agressifs et il est rare de voir une voiture adverse, par exemple, attaquer avec un changement de vitesse ou essayer d’aller à l’extérieur. Polyphony Digital promet d’intégrer son tout nouveau système d’intelligence artificielle, “Gran Turismo Sophy”, dans une prochaine mise à jour.

Encore moins réaliste est le fait que les collisions avec les murs ou les coureurs ne sont pas vraiment punies. Pour les pilotes plus hardcore comme moi, la sempiternelle technique “s’appuyer sur les autres voitures et les percuter pour prendre les virages” héritée du premier Gran Turismo® peut encore être utilisée en toute tranquillité. Il en va de même pour les courses de type Nascar sur les ovales, où il est parfois préférable de heurter le mur plutôt que de conduire proprement et de rester fidèle à la réalité. Des petites erreurs gênantes pour une simulation que la série n’arrive toujours pas à corriger vingt ans plus tard.

 

 

Buvez-vous votre café avec ou sans sucre ?

 

En effet, le jeu et son développement sont centrés sur la collecte. À la recherche de nouveaux modèles de voitures, Gran Turismo® 7 introduit une nouvelle fonctionnalité : le GT Café. Dès que nous entrons dans le café, Luca, le propriétaire, nous accueille dans le café confortable et nous offre des “menus” à remplir comme un vendeur missionnaire. Pour compléter les menus, vous devez acquérir trois voitures spécifiques (comme des bicorps français ou des muscle cars des années 1980), gagner certaines courses, réparer un type de voiture spécifique en passant par l’atelier, ou encore obtenir un permis de conduire.

Pour chaque course, on nous donne une limite de PP (points de performance du véhicule), l’origine de la voiture (USA, Europe, Asie) ou le système de conduite (remorquage, 4X4 ou traction). Le jeu ne permet pas d’aligner la puissance des concurrents sur la nôtre et nous devons construire notre voiture nous-mêmes. Cela se fait par le biais d’un atelier de préparation élaboré, qui s’avère rapidement être un élément essentiel pour gagner des courses, notamment dans le mode difficile (le plus élevé des trois niveaux de difficulté).

Toutes sortes d’améliorations sont possibles, de la reprogrammation du moteur à l’allègement du châssis, des freins ou de la boîte de vitesses. Cela peut être un peu décourageant et déroutant pour ceux qui ne connaissent pas le jeu. Heureusement, le jeu comprend une fonction très pratique : en appuyant simplement sur le bouton triangle, vous pouvez voir en direct l’effet de tout changement sur les performances de votre voiture.

Le problème, c’est que les réglages sont coûteux et qu’il faut débloquer les différentes catégories de développement (Course, Semi-Race, Extrême). Certaines courses proposent des tickets de roulette (lootboxes) pour obtenir ces pièces, ce qui est le moyen le plus rapide d’augmenter votre niveau de collection. Rien de plus simple : enchaînez les courses et collectez des crédits pour agrandir votre garage et étoffer votre collection de voitures.

C’est une excellente façon de nous présenter toutes les nouvelles fonctionnalités, même si le va-et-vient entre les tournois et le Café peut devenir ennuyeux à la longue. La progression peut également être frustrante car il n’y a aucun moyen de sauter les événements qui ne vous intéressent pas.

Comme nous le savons tous, l’histoire d’amour de Yamauchi avec les voitures remonte à loin, et de ce Café GT découle une passion pour les quatre roues. Chaque fois que nous enrichissons une collection de voitures, notre ami Luca nous montre des images d’archives et parfois même les détails les plus infimes sur les voitures et leur histoire. On ne peut qu’admirer le travail des équipes de Polyphony Digital et la façon dont elles parviennent à faire aimer les voitures au joueur.

 

 

Modes de mission

 

En dehors du mode World Circuits, GT7 sait comment varier l’expérience. Ceux qui aiment les défis peuvent se tourner vers le mode Mission, qui propose des défis couvrant tous les aspects de la course. Par exemple, vous devrez dépasser un certain nombre de conducteurs (de sorte que le moindre contact vous mette hors jeu), ou savoir choisir le meilleur itinéraire sur un circuit de course. Certains défis sont particulièrement excitants, comme le dépassement dans les rues étroites de Tokyo, tandis que d’autres, bien qu’originaux, sont trop peu inspirés (par exemple, qui veut faire la course sur une piste avec une Fiat 500 de 1968 qui ne peut aller qu’à 70 km/h contre le vent ?)

Cet épisode de Gran Turismo® marque également le grand retour des licences. Ce n’est pas un élément de gameplay très original, c’est surtout un plaisir pour les fans nostalgiques de GT. Les néophytes peuvent également apprendre les bases de la conduite (parcours extérieur-intérieur-extérieur, freinage, aspiration…). La bonne nouvelle est que vous n’avez plus besoin d’un permis pour conduire certains types de voitures, ni pour participer à certains événements. Les photographes débutants ou les accros d’Instagram seront ravis de découvrir le mode Scapes, qui vous permet de capturer votre beauté aux quatre coins du monde (de Kyoto à l’Australie, en passant par l’Islande). Le nombre de paramètres est tout simplement époustouflant, avec des outils très avancés. Par exemple, vous pouvez régler l’ensemble de la caméra ou ajouter des traces de boue et d’huile à votre véhicule.

Pour ceux qui aiment une belle carrosserie, le centre d’entretien est l’endroit où aller pour que vos véhicules soient au mieux de leur forme. L’atelier très complexe vous permet de personnaliser votre voiture de A à Z. Tout, de la peinture aux ailes en passant par les jantes, peut être personnalisé – vous pouvez même créer vos propres autocollants et votre propre peinture.

 

 

Une expérience de jeu classique, conservatrice mais globalement professionnelle

 

Gran Turismo 7 est une synthèse de la formule classique et de la nouvelle orientation multijoueur prise par Gran Turismo Sport. Ceux qui s’attendaient à une révolution seront déçus, car la série conserve certains de ses vieux défauts (IA médiocre, manque de blessures et absence de vie sur la piste). Ceux qui n’attendaient rien de plus apprécieront vraiment ce volet, qui constitue un véritable retour aux sources. Plus de 20 ans plus tard, Gran Turismo est toujours une “simarcade”, un peu coincée dans le passé, mais qui reste une véritable lettre d’amour à la voiture et à son histoire.

-BadSector-

Pro :

+ De beaux paysages, notamment dans l’élaboration des voitures
+ La section Super tutoriel vous permet d’apprendre beaucoup de choses sur les voitures
+ La Grande variété de parcours et de modes de course

Contra :

– Pas pour les débutants
– Un peu trop conservateur
– Grande variété de parcours et de modes de course


Éditeur : Sony Interactive Entertainment

Développeur: Polyphony Digital

Style : course automobile

Sortie: 4 mars 2022

Gran Turismo 7

Jouabilité - 8.4
Graphismes - 8.1
Physique - 7.6
Musique/Sons - 7.5
Ambiance - 8.2

8

EXCELLENT

Gran Turismo 7 est une synthèse de la formule classique et de la nouvelle orientation multijoueur prise par Gran Turismo Sport. Ceux qui s'attendaient à une révolution seront déçus, car la série conserve certains de ses vieux défauts (IA médiocre, manque de blessures et absence de vie sur la piste). Ceux qui n'attendaient rien de plus apprécieront vraiment ce volet, qui constitue un véritable retour aux sources. Plus de 20 ans plus tard, Gran Turismo est toujours une "simarcade", un peu coincée dans le passé, mais qui reste une véritable lettre d'amour à la voiture et à son histoire.

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines – including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)