CRITIQUE DE SÉRIE – La troisième saison de l’histoire d’un comptable blanchisseur d’argent et de sa famille au sein du cartel mexicain s’est terminée avec un “bang” (haha), mais la quatrième saison pourrait être encore plus dramatique puisqu’il s’agit de la saison finale…
Être comptable pour la mafia est une profession très prometteuse, mais qui met aussi sa vie en danger. Nous le savons depuis longtemps grâce aux films et aux séries télévisées, mais la série Netflix Ozark, qui existe depuis 2017, nous donne un aperçu encore plus précis des “mystères” du blanchiment d’argent à travers la vie d’une famille qui y est impliquée.
Commençant initialement comme une forte “copie” de Breaking Bad, la série est rapidement devenue une création unique et passionnante, avec le personnage principal, Marty Byrde (joué par Jason Bateman), sa femme Wendy (Laura Linney) et leurs enfants Charlotte (Sofia Hublitz) et Jonah (Skylar Gaertner), mais les autres personnages sont tous également très uniques et spéciaux.
Drogue, blanchiment d’argent, meurtres et autres activités de cartel – le quotidien de la famille Byrde
Dans la quatrième et dernière saison d’Ozark, les Byrde continuent leur danse dangereuse avec des personnages effrayants que vous fuiriez dans la vraie vie.
Ce qui a commencé comme une histoire de gens ordinaires entrant dans le monde de la drogue et du blanchiment d’argent est maintenant devenu une affaire de famille. C’est particulièrement vrai maintenant que les enfants Byrde ont grandi et découvert ce que leurs parents, Marty (Jason Bateman) et Wendy (Laura Linney), manigancent.
Le rôle des enfants est donc encore plus marqué cette saison, mais bien sûr, le rôle des deux parents principaux est toujours mis en avant. La série, comme Breaking Bad ou Better Call Saul, par exemple, est brillante dans le développement et la représentation de ses personnages secondaires, et nous les encouragerons presque tous – ou si nous les détestons, nous les encouragerons à mordre la poussière.
Les Navarro ne plaisantent pas cette fois-ci…
La dernière saison scindée en deux (qui compte maintenant sept épisodes, et d’autres à venir) se concentre avant tout sur la relation entre les Byrde et Omar Navarro (Felix Solis), le baron de la drogue qui, aussi doux et calme qu’il soit, a fait preuve d’une telle cruauté.
Pourtant, même Navarro doit composer avec la politique intérieure et l’agence américaine de lutte contre la drogue, ce qui complique encore la vie de Marty et Wendy, rendant le jeu constant encore plus menaçant pour eux.
En plus du cartel de drogue mexicain, les Byrde doivent encore faire face aux problèmes de la psychotique et erratique Darlene (Lisa Emery), dont l’engagement dans le trafic de drogue national risque d’attiser la colère de Navarro et de ses hommes et de mettre Marty et Wendy entre deux feux. Enfin, la pègre de Kansas City, dirigée par Frank et son fils Frank J.R., n’est pas en reste et est liée au trafic de drogue de Darlene.
Marty essaie maintenant de se sortir de tout cela par la parole
Le showrunner Chris Mundy a fait naviguer l’histoire de manière impressionnante, d’un coin apparemment impossible à l’autre, alors que Marty, le pilier au sang froid (pour la plupart), teste à plusieurs reprises à la fois son sens financier et sa capacité à parler vite et à éviter de se faire prendre ou tuer. Cette performance a valu à Bateman trois nominations aux Emmy Awards, bien qu’il n’ait gagné que pour la réalisation de la série.
Les Byrde, bien sûr, sont maintenant en conflit sérieux les uns avec les autres et avec d’autres membres de la famille, tout en essayant, peut-être naïvement, mais toujours avec d’énormes efforts, de trouver les moyens de retourner à Chicago où tout a commencé. Cette ténacité est également évidente chez Ruth (Julia Garner), dont l’alliance avec les Byrds a été mise à mal par les événements de la troisième saison.
Attendons la fin…
Après des séries comme Breaking Bad ou Better Call Saul, “Ozark” de Netflix n’est pas vraiment un concept nouveau. Son attrait est donc fonction des qualités qui définissent généralement les meilleures séries : un casting adéquat, une histoire et des dialogues de qualité, et des rebondissements vraiment imprévisibles pour rendre chaque saison et chaque épisode suffisamment excitant tout en s’appuyant intelligemment sur les précédents.
La seconde moitié de la quatrième saison décidera si la série et les Byrde peuvent maintenir cela tout au long de la saison et donner à la série un départ digne de ce nom. Cette “demi-saison” a été suffisamment excitante, tortueuse et souvent pleine d’esprit ou amusante et cynique pour que j’attende avec impatience la seconde moitié et la conclusion.
-BadSector –
Ozark Saison 4 1/2
Direction - 8.6
Acteurs - 9.2
Histoire - 8.8
Visuels/Excitation - 9.2
Ambiance - 9.1
9
EXCELLENT
Après des séries comme Breaking Bad ou Better Call Saul, "Ozark" de Netflix n'est pas vraiment un concept nouveau. Son attrait est donc fonction des qualités qui définissent généralement les meilleures séries : un casting adéquat, une histoire et des dialogues de qualité, et des rebondissements vraiment imprévisibles pour rendre chaque saison et chaque épisode suffisamment excitant tout en s'appuyant intelligemment sur les précédents. La seconde moitié de la quatrième saison décidera si la série et les Byrde peuvent maintenir cela tout au long de la saison et donner à la série un départ digne de ce nom. Cette "demi-saison" a été suffisamment excitante, tortueuse et souvent pleine d'esprit ou amusante et cynique pour que j'attende avec impatience la seconde moitié et la conclusion.