Activision Blizzard a discuté avec Facebook et une autre grande entreprise au sujet de son acquisition

Activision Blizzard, l’éditeur de Call of Duty et Diablo, a approché plusieurs grandes entreprises, mais au final, un accord avec Xbox s’est avéré être la meilleure solution.

 

 

Petit à petit, de plus en plus de détails émergent sur la plus grande transaction de l’histoire du jeu vidéo : le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft. Cependant, de telles transactions ne sont pas le fruit d’un seul jour et ne sont pas sans leurs acteurs extérieurs. Bloomberg s’est donc plongé hier dans les détails de l’opération, racontant comment l’éditeur de Call of Duty a contacté Meta Platforms Inc – la société mère de Facebook – et une autre grande entreprise, en plus de celle de Redmond, finalement sans succès.

Selon les sources de l’agence de presse, Bobby Kotick et le conseil d’administration d’Activision Blizzard n’ont pas immédiatement cédé à Microsoft…

… et ont sollicité l’intérêt de plusieurs soumissionnaires, mais les premiers contacts se sont arrêtés là.

Bloomberg rapporte que, reconnaissant les doutes d’Activision Blizzard, Microsoft a changé de position à l’égard de l’éditeur de Call of Duty, Warcraft et Diablo et a déclaré qu’il était heureux de continuer à faire des affaires avec le développeur. Les propriétaires de King se sont donc assis à nouveau avec le géant de Redmond et ont mis en branle tout le processus pour donner le feu vert à l’opération.

 

Phil Spencer était essentiel à l’accord

 

La publication de Bloomberg consacre plusieurs paragraphes de texte à l’éloge de Phil Spencer comme principal moteur de l’accord. Elle précise que c’est le responsable de Microsoft Gaming qui a mené les négociations aux côtés de Bobby Kotick, Satya Nadella restant en retrait.

Microsoft a également été récemment approché au sujet de l’acquisition, pour 12,7 milliards de dollars, d’une autre grosse affaire de jeux, Zynga, par Take-Two Interactive. Selon Bloomberg, la société de Redmond a été approchée par des parties intéressées par l’opération, mais dans ce cas, elle n’a pas eu beaucoup de succès.

Source : Bloomberg

Spread the love
Avatar photo
"Historian by profession, gamer since historical times."