Le concept NFT n’aurait pas été bien accueilli au sein de l’entreprise française.
Nous ne pouvons pas être surpris, puisque lors de notre dernier article sur l’annonce de Quartz (il s’agit de la nouvelle place de marché NFT d’Ubisoft), nous avons souligné le ratio like/dislike élevé de la vidéo YouTube (même si Google supprime ce dernier chiffre, des plugins peuvent être utilisés pour ramener le chiffre visible publiquement). Tous les éditeurs et entreprises ne sont pas intéressés par la blockchain (Microsoft, Valve). Nous avons même vu certains battre en retraite (ici, nous avons écrit sur comment GSC Game World a reçu une réponse si négative après l’annonce qu’il n’ajoutera pas de NFTs S.T.A.L.K.E.R. 2)).
Et Kotaku rapporte que quelques développeurs au sein de la société s’inquiètent de l’impact environnemental des NFT, tandis que d’autres ne comprennent pas pourquoi Ghost Recon : Breakpoint en obtient. “Je ne comprends toujours pas le ‘problème’ qui est résolu ici. Cela vaut-il la peine de faire de la publicité (extrêmement) négative ?”, a déclaré un développeur. Plusieurs collègues ont souligné que la technologie blockchain consomme beaucoup d’énergie, même en pensant à des alternatives respectueuses de l’environnement.
Et qu’est-il ressorti de toutes ces absurdités ? Eh bien, disons que c’est un désastre majeur en termes de relations publiques. (Cela s’applique également à GSC Game World, mais les Ukrainiens ont fait marche arrière rapidement après l’annonce, au lieu d’ajouter immédiatement la technologie à, disons, S.T.A.L.K.E.R. : Shadow of Chernobyl !). Et Ubisoft aurait dû réfléchir à deux fois à la situation, car le harcèlement et les abus sexuels font désormais partie de leur culture de travail au même titre que chez Activision Blizzard (nous en avons gardé la trace).
Disons que l’entreprise dirigée par Yves Guillemot ne terminera pas l’année 2021 sur une bonne note car s’il y a de telles voix critiques au sein d’Ubisoft, c’est probablement l’état d’esprit axé sur le profit du top management qui a pesé plus lourd…
Source : PSL