Partie d’Activision Blizzard, le studio a promis aux testeurs de l’assurance qualité (AQ) le contraire d’un licenciement.
Le Washington Post a rapporté qu’au moins une douzaine de testeurs de jeux sous contrat (c’est-à-dire non “internes”) avaient été brusquement licenciés, et que d’autres licenciements suivraient la semaine prochaine. Ce qui est intéressant, c’est qu’Activision Blizzard leur a dit le contraire : ils seraient transférés chez un partenaire, Volt, ce qui aurait signifié plus d’avantages, et avec une augmentation du salaire horaire de 1,50 $, ils auraient gagné 18,5 $ de l’heure. Un testeur a déclaré au Washington Post que son chef de projet n’était pas au courant de ces réductions…
Austin O’Brien, assistant community manager de Raven, a exprimé sa déception sur Twitter : “Je suis vidé en ce moment. Mes amis du service d’assurance qualité de Raven se sont vu promettre, pendant des mois, qu’Activision [Blizzard] travaillait à une restructuration salariale afin d’augmenter leurs salaires. Aujourd’hui, un par un, des membres précieux de l’équipe ont été convoqués en réunion et ont appris qu’ils allaient être licenciés. Pour travailler ici, ces personnes ont dû déménager à Madison, WI [Wisconsin]. Ils se retrouvent maintenant sans emploi le 28 janvier. Notre équipe d’assurance qualité fait un travail incroyable, mais cela va non seulement augmenter leur charge de travail mais aussi briser leur moral.”
Ce n’est pas précisément une attitude humaine que, sans aucun avertissement et contrairement aux promesses, l’éditeur, malheureusement (aussi…) connu pour cela, ait licencié des gens. Cette année, par exemple, Activision Blizzard a procédé à des centaines de licenciements (principalement dans le domaine de l’eSport), et en 2019, alors que l’éditeur, toujours dirigé par Bobby Kotick, a battu des records sur le plan financier (et ça chauffe, nous l’avons déjà écrit). De plus, en 2019, Electronic Arts a mis 350 personnes au chômage, donc l’industrie du jeu sévit avec une mentalité trop axée sur le profit qui est inhumainement injuste pour les poches des dirigeants.
Et vous pouvez le voir sur Twitter. Le tweet d’O’Brien a été retweeté plus de 4 000 fois, ce qui est juste assez. Activision Blizzard a eu des problèmes de relations publiques ces derniers temps. Il ne semble pas y avoir de volonté de la part de la direction d’au moins déplacer Kotick.
Source : PCGamer