Transformer Ghost Recon, une franchise de jeu de tir censée être tactique, en une bataille royale free-to-play n’était peut-être pas une bonne idée.
Nous ne plaisantons pas quand nous disons que les fans de Ghost Recon ont bien accueilli le plan de l’éditeur français. Le trailer d’annonce mis en ligne sur YouTube compte environ 4900 likes, ce qui est déjà faible par défaut, surtout comparé aux 17 000 dislikes. Il y a également eu de l’indignation sur les médias sociaux parce que Ghost Recon n’est pas une bataille royale qui vient à l’esprit.
Pas étonnant que ce qu’Ubisoft a annoncé hier sur Twitter soit sans surprise : “Nous avons décidé qu’il est préférable de reporter le test fermé de Tom Clancy’s Ghost Recon Frontline. L’équipe de développement se consacre à la création de la meilleure expérience possible. Nous partagerons les détails sur la nouvelle date du test fermé dès que nous le pourrons. Merci pour votre soutien continu”, puis baisse de rideau.
Dans ce cas, il n’est peut-être pas trop critique de penser qu’il n’y avait pas beaucoup d’intérêt pour le jeu. Le ratio like-dislike montrait déjà que l’accueil était… assez hostile, et le nombre d’inscriptions n’était pas celui auquel Yves Guillemot se serait attendu, et au lieu de cela, Ubisoft a décidé d’aller “au diable tout ça”. (Il y a eu des exemples de cela auparavant : la version originale de Splinter Cell : Conviction, qui a fait l’objet d’une fuite en 2006 et est sortie en 2007, avait une sorte de look sans domicile fixe pour Sam Fisher, puis la version 2010 ne l’avait plus).
Que peut-on dire après cela ? Peut-être qu’Ubisoft n’a pas réalisé ce que les fans voulaient. Splinter Cell a déjà fait apparaître Sam Fisher… mais en tant que jeu mobile, même si les Guillemot répètent depuis des années qu’ils n’ont pas oublié ce bon vieux Sam. Peut-être qu’Ubisoft ne se rend pas compte de ce que le besoin réel est.
Source : WCCFTech