Ce n’est pas la dernière nouvelle, mais nous avons enfin regardé de plus près le fruit défendu des consoles Xbox : l’émulation aux performances incroyables. C’est lorsque votre ordinateur peut faire tourner des jeux d’autres consoles sortis auparavant, et dans ce cas, les faire tourner en haute qualité !

Oui, ce qui était auparavant l’apanage des PC est devenu une réalité. Certes, une forme plus primitive d’ émulation était déjà disponible sur les consoles équipées de flashs, avec peu d’options de réglage fin et des vitesses de jeu généralement variables. Ces dernières étaient principalement disponibles sur de très vieilles consoles (NES, SNES ou SEGA Genesis), mais aujourd’hui, grâce à la dernière solution, des noms non moins célèbres ont fait leur entrée sur le marché de l'”émulation” que la SEGA Dreamcast, la Nintendo 64, et les grosses cylindrées, la Sony PSP, la GameCube, ou la plus impressionnante des ludothèques : la Sony PS1 et PS2 !
Oh, et vous pouvez appliquer des filtres à ces consoles, les lisser, ou… augmenter leur résolution NATIVE, et même améliorer le taux d’images typiquement lent des jeux PS1, et vous débarrasser des textures toujours vacillantes ! Voici l’interface de l’émulateur RetroArch. Ce petit programme simple est essentiellement une interface graphique pour les machines que vous construisez en arrière-plan pour émuler, donc il vous aide à naviguer entre vos jeux, tandis qu’en arrière-plan, une fois que vous avez tout à la bonne place, il fait le reste du travail. Il ne nous reste plus qu’à lancer ce que nous voulons exécuter ! Chaque console est différente, après tout, et il y a des émulateurs qui sont plus faciles à démarrer avec un minimum de bricolage, mais il y en a aussi qui, même sur Xbox… Eh bien, ont besoin de quelques ajouts pas tout à fait légaux, comme des fichiers BIOS extraits de la mémoire flash des machines. Bien sûr, si vous cherchez, vous les trouverez, mais nous n’encouragerions personne à aller à l’encontre de la loi…

L’émulateur est livré complètement nu, pas encore prêt pour l’émulation. Il y a deux options pour l’obtenir : l’une est une faille de Microsoft, l’autre est complètement légale. Je vais vous expliquer. Microsoft vous permet de créer un compte de développeur privé pour mettre à la disposition de vos parents et amis divers programmes de la plate-forme Windows universelle et même de petits jeux, dans un petit coin du MS Store qui vous est spécialement réservé, à l’abri du regard des autres. Bien entendu, cela signifie également que des personnes ont commencé à regrouper les logiciels dans des installateurs officiels et à les vendre sur leur propre compte à un public plus réceptif. La recette est simple : payez le prix demandé (environ 8 USD), et vous aurez accès à la boutique de votre développeur amateur préféré. Là, ils rendent les programmes cachés visibles à tous (liste blanche), et vous êtes alors prêt à vous amuser. Les vrais pros proposent généralement des packages tout prêts, le plus souvent via Discord, pour cette expérience rétro vendue comme un service complet, avec des fichiers BIOS sauvegardés pour les différentes machines, ou d’autres pré-réglages nécessaires.

C’était la version A. Dans le scénario B, vous devez activer un compte développeur Microsoft pour les particuliers, et après avoir dépensé environ ~13,50 USD… En gros, vous mettez autant et autant de logiciels que vous voulez sur la machine. Bien sûr, selon les instructions, nous devons les copier d’un ordinateur portable ou d’un PC vers une machine en mode développeur en utilisant le kit de développement. Nous ne pouvons pas vraiment nous en prendre à l’un ou l’autre, mais nous suggérons évidemment à tout le monde d’opter pour la solution la plus légale… Cependant, comme d’habitude, la méthode la moins légale est aussi la plus avancée et la plus performante. Car le scénario A (version de détail) peut être installé dans l’environnement normal de la Xbox à partir du site du développeur de confiance. Il suffit d’entrer dans le navigateur Edge, et de là, vous naviguez vers le magasin avec un lien. (Le lien fourni par le développeur vous fera immédiatement tomber dans les programmes cachés disponibles. Il peut s’agir de lecteurs vidéo, de programmes FTP, de gestionnaires de fichiers ou de RetroArch). C’est une bonne chose car cela vous permet de passer de l’émulateur RetroArch à vos autres jeux Xbox sans avoir à redémarrer complètement le système. Et le plus amusant de tous : nous ne sommes pas obligés d’écouter la même musique répétitive et ennuyeuse pendant une course de 60 tours de Gran Turismo 2 : nous pouvons ajouter Spotify au programme et jouer notre propre musique, avec le contrôle du volume habituel du jeu/Spotify ! La version B, en revanche, vous demande de vous connecter à un système fermé à chaque fois que vous la lancez, et vous ne pouvez installer RetroArch légalement que là, pour vous-même. Il n’y a pas de Spotify ici, pas de réseau disponible ou d’autres plaisirs, on ne peut faire tourner que ce qu’on a assemblé nous-mêmes sur notre petit DevKit fraîchement né.

Donc c’est tout. Oh, et est-ce que j’ai dit qu’il y avait des réalisations rétro dans le truc ?
Ça vaut le coup de regarder ! Surtout que la Xbox One et la One X supportent des jeux jusqu’à la PS1 de Sony, jusqu’à 1440p ( !), tandis que la plus petite de la nouvelle génération, la Xbox Series S, peut faire la même chose en émulation, jusqu’à environ 2K, pour environ ~320 USD, que sa grande sœur peut faire en 4K : émuler la légendaire PlayStation 2 de Sony ! Yep, God of War sur Microsoft ! Très hardcore !
Il faut penser aux options disponibles sur Xbox pour les utilisateurs de consoles : avec GamePass Ultimate, vous pouvez ajouter jusqu’à des milliers de jeux sur un espace de stockage de 1 To ! Ce n’est pas rien…
Bien sûr, qui a un millier de disques originaux pour en faire des copies ? Hm…

Source : WCCFTech