TEST – Vous êtes un chasseur solitaire dans Yarnham: une ville du 19ème siècle maudit qui souffre sous l’emprise d’une infection terrifiant. La majorité des citoyens désespérés ont tous été infecté d’un virus inconnu, et celles qui s’accrochent encore à leur humanité barricadent leurs maisons contre les bêtes et les mutants humains horribles qui rôdent dans les rues sombres et contre lesquels seulement les chasseurs – comme vous – ont une chance. Bienvenue dans Bloodborne : le dernier cauchemar sadique et terriblement belle de Hidetaka Miyazaki. Vous allez mourir beaucoup – mais vous allez l’adorer!

Je dois avouer que je n’ai pas été un grand fan des jeux «Souls» jusqu’ici. Je n’aime pas particulièrement que je meure encore et encore et que retrouve les monstres qui réapparaissent sans cesse. Je n’ai pas aimé non plus dans les jeux précédents les mouvements maladroits de mon caractère qui était suivie par une caméra branlante.

J’ai toujours respecté la vision de Miyazaki et j’ai compris l’amour de ses fans pour son travail, mais ce n’était pas mon truc, je dois l’avouer. Mais avec Bloodborne tout a changé. Ce jeu est si bon que je le jure : je vais revenir « en arrière » et essayer à nouveau les œuvres antérieures de Miyazaki sur PlayStation 3: Demon’s Souls, Dark Souls et Dark Souls 2. J’attends aussi maintenant pour la prochaine version remasterisée de Dark Souls 2. Démon Pourquoi ce changement soudain? Je m’explique…

La beauté est dans l’œil de celui qui regarde

La première chose que vous remarquez lorsque vous entrez dans le jeu c’est qu’il est magnifique. Oui, les personnages humains a toujours l’air étrange et lip-sync est également – étrangement – absent du jeu, mais la ville de Yarnham et les monstres qui traque les rues sont tellement incroyables qu’il y a eu des moments dans le jeu, quand je me suis arrêté, tellement j’étais impressionné des graphismes du jeu.

Ne vous laissez pas berner par l’ambiance sombre du jeu non plus: il y a des parties de la ville, où le soleil froid éclaire les vieux bâtiments victoriens majestueux et les rues étroites où les monstres grotesques et sanguinaires humains mutés errent dans les rues.

Oui, les artistes japonais sont extrêmement talentueux lorsqu’il s’agit d’un monde Grand guignolesque avec des monstres horribles et c’est particulièrement vrai pour leur travail dans Bloodborne.

Bloodborne est tout simplement le plus beau jeu PlayStation 4 jusqu’à présent et c’est une bravure impressionnant, même s’il y a clairement de ralentissements dans certaines parties du jeu, comme dans le Vieux Yarnham par exemple. Espérons que ceux-ci seront pris en charge dans un patch, comme le temps extrêmement long de chargement lorsque vous est mort. Car vous mourez beaucoup dans Bloodborne, oui ?

Oui, vous allez mourir beaucoup!

Ne vous méprenez pas: Bloodborne est aussi dur que les anciens jeux de Miyazaki, donc son travail n’a pas changé d’un poil à cet égard. Les mutants qui étaient autrefois humaines, et des monstres horribles tentent tous de vous massacrer sans pitié et vous avez besoin de réflexes rapides car ils frappent très fort et il n’y a pas de bouton de défense du tout. Vous trouverez un bouclier plus tard, mais c’est assez inutile, car il prend la place où vous tenez votre arme, donc devez apprendre à rouler à droite pour esquiver frappe des monstres.

Mais même si vous avez les réflexes d’un cobra (ou d’un adolescent japonais), vous serez de temps en temps surpris dans une embuscade avec des vues de caméra maladroitement placés, ce qui signifie que vous mourrez rapidement – et cela vous fera perdre tous les « échos de sang » d’une façon typiquement Dark/Demon’s Souls.

Oui, vous les perdrez tous!

Les « échos de sang » est en fait un élément récolté des ennemis qui peuvent être dépensés sur l’augmentation des capacités de votre personnage ou l’achat de vêtements, des armes ou des éléments dans une endroit outre-terrestre connu sous le nom de « Le Rêve du Chasseur » ou les fantômes sont les marchands.

Cela semble facile, mais votre butin des « échos de sang » est toujours abandonné au point de votre défaite (ou même volé par l’ennemi qui vous avez tué). Vous pouvez les récupérer en faisant votre chemin de retour à l’emplacement (ou vaincre l’ennemi victorieux), mais si vous mourez en route et c’est perdu pour de bon.

La première chose que vous remarquez lorsque vous entrez dans le jeu c’est qu’il est magnifique.

Cela signifie aussi, que le plus vous avez le nombre d’échos de sang en votre possession, le plus anxieux vous deviendrez a cause de sa perte potentielle. Mais aussi, vous avez la chance de vous approcher d’une nouvelle lampe, l’un des rares points du jeu de la sécurité qui, lorsqu’il est allumé, vous offrira un nouveau point d’entrée en Yarnham. Donc devriez-vous plutôt retourner à l’ancienne lampe, ou plutôt chercher la nouvelle et risquer de perdre tout le butin? C’est une question qui vous revient sans cesse.

«C’est arme est pour les chasseurs! »

Tout ce que j’avais écrit jusqu’ici bien sûr n’est que trop similaire à la série Souls, mais il y a quand même quelques différences. L’un d’eux est la façon dont vous pouvez utiliser votre arme principale. Il peut être étendu et rétracté comme un couteau á cran d’arrêt. Dans sa forme la plus courte, il peut être utilisé à courte distance avec des attaques rapides. Une fois étendu, il est plus lent, mais avec beaucoup plus de portée. Entre ces deux modes on peut aussi utiliser des combos.

Grace à ces différents genres d’attaques et évasions que l’on peut utiliser de façon rythmée, le combat de Bloodborne est plus brutal, plus facile et peut être mieux contrôlé que dans les Souls. En plus ces ballets de violence sanglante vous laisse couverte de sang luisant de la tête aux pieds.

Une autre question importante est de garder l’énergie – en fait c’est un facteur clé au cours du jeu. Vous devez apprendre à choisir les membres les plus dangereuses d’un groupe sans dépenser trop d’énergie pour ne pas manquer de niveau d’endurance nécessaire pour poursuivre la lutte contre le reste. N’ayez crainte : cela devient une habitude après quelques heures d’expérimentation. Il faut du temps et de patience pour maîtriser le combat et vous aurez du succès souvent si vous préjugez de votre adversaire et agissez en conséquence. Cependant, pour faire du véritable progrès dans le jeu vous devez exploiter effectivement les fruits de cette expérimentation dans le combat.

Quelque chose est pourrie dans Yarnham … (En fait… TOUT est pourri dans Yarnham!)

L’histoire du jeu est aussi obscure que les rues sombres que vous errez dans Yarnham. Dès le début du jeu tout est assez mystérieuse et cela n’est pas claire ce que vous fabriquez dans Yarnham non plus. Les secrets seront dévoilés très lentement et les cinématiques mystérieuses ou très courtes ne vous aideront pas à comprendre ce qui se passe non plus. En fait c’est cela qui fait la beauté des jeux de Miyazaki: il faut un temps fou jusqu’à ce que les pièces du puzzle soient mis ensemble.

Les mutants qui étaient autrefois humaines, et des monstres horribles tentent tous de vous massacrer sans pitié.

Le nouveau système de vision de remplace aussi l’humanité, et tous les points que vous gagnez augmentent la capacité de votre chasseur pour voir le surnaturel. Le premier point que vous gagnez ranime une poupée dans « le rêve du chasseur », vous permettant de monter de niveau, et le plus de points vous gagnez, le plus les secrets seront révélés : même vos ennemis vont changer – et le monde va évoluer autour de vous. Grâce à ce système de vision vous pouvez également de convoquer des alliés ou envahir d’autres joueurs plus tard. Petit á petit vous apprendrez certains éléments de l’histoire ou absorberez un élément spécifique “de la connaissance de Mad Man”.

Par contre le développement de votre personnage avec la poupée est une affaire assez simple. Vous pouvez utiliser les « échos de sang » pour développer différentes statistiques de votre personnage et bien sûr cela affecte vos points de vie, l’endurance et l’expertise des armes que vous utilisez. (Ce qui signifie que vous pouvez infliger plus de dégâts a l’ennemi.) Comme les « échos de sang » sont difficiles à garder, il pourrait être une bonne idée de transférer votre personnage rêve de Hunter et de les dépenser autant que vous pouvez sur le nivellement de votre personnage. Malheureusement il n’y a pas moyen de garder les « échos de sang » dans un endroit sûr (même pas dans l’endroit du « rêve du chasseur ») il est donc préférable d’utiliser ceux sur les compétences dès que vous le pouvez.

Les «autres»

Comme dans Dark Souls, il y a même un genre de multijoueur étrange mais très agréable dans ce jeu. Outre une sorte de mode coopératif, qui apparaîtra plus tard dans le jeu (comme tout le reste) les autres joueurs peuvent aussi apparaître dans votre propre jeu et ils peuvent soit vous aider ou essayer de vous tuer. Je ne pouvais pas vraiment essayer l’expérience de l’aspect multijoueur de Bloodborne, mais d’autres joueurs ont dit que cela peut être un peu gênant pour les joueurs moins qualifiés s’ils sont constamment abattus par les autres.

J’ai également été en mesure de laisser des messages et de lire des notes griffonnées par d’autres joueurs, et en plus j’ai découvert de nombreux éléments cachés. J’ai aussi évité d’innombrables embuscades grâce à ces indices soigneusement placés et aussi en regardant les fantômes des autres joueurs apparaissant de temps en temps.

Mais même si vous avez les réflexes d’un cobra (ou d’un adolescent japonais), vous serez de temps en temps surpris dans une embuscade

La partie coopérative du jeu inclut le “Calice Donjons”, des objets qui vous mènent á des donjons aléatoires où vous pouvez obtenir aussi butin aléatoire. (Bien sûr, vous pouvez prendre part à ces donjons tout seuls aussi.) Une fois que vous avez acquis les outils pertinents, vous pouvez entrer dans ces donjons et en combattant les monstres vous pouvez obtenir les récompenses uniques et relever de nouveaux combats de boss.

C’est difficile? – Bien sûr !

Bloodborne est indéniablement un jeu particulièrement difficile et il peut être même frustrant parfois – surtout si vous perdez une grande quantité d’échos de sang. Cela dit, vous pouvez apprendre les mouvements de vos ennemis et expérimenter et utiliser des tactiques différentes et après un moment vous pourrez contrer leurs attaques très efficacement.

Par contre les combats contre les monstres bosses peuvent devenir incroyablement barbants à cause des décès répétés. A chaque fois il vous faut retracer votre chemin jusqu’à ce que vous atteigniez le boss encore une fois et cela signifie qu’il vous faut tuer les mêmes mobs en cours. Vous perdez aussi des balles Quicksilver et flacons sang ce qui signifie, que vous devez « récolter » (faire du farming) ceux-ci avant de passer au boss.

Dans d’autres jeux il y un rythme relativement rapide de combats contre des boss : vous mourrez plusieurs fois mais grâce aux sauvegardes juste avant le combat, vous pouvez tout recommencer aussitôt que vous avez rechargé le jeu. Cela n’est pas le cas ici et après un certain temps cela peut devenir une corvée pour certains. Certes, vos ennemis communs vous donnent des récompenses de sang et d’autres butin, mais cela prend un certain temps pour reconstituer votre équipement. Un coffre de rangement va atténuer cela d’une certaine façon, mais il y en a trop peu dans le jeu.

PS4 jeu de l’année?

Oui, il y a des frustrations dans Bloodborne, mais c’était à prévoir par les créateurs de jeux de Souls. Bloodborne est indéniablement le meilleur PlayStation 4 exclusive jusqu’à présent et j’ai été généralement satisfait avec les autres aussi. C’est aussi le meilleur parmi les jeux de la Miyazaki et comme je l’ai déjà écrit: il m’a donné envie d’essayer les titres antérieurs à nouveau – en particulier Dark Souls PS3 auquel je donnerai une seconde chance. Bien sûr: je dois d’abord finir Bloodborne et puis me lancer dans son multijoueur. Cela prendra beaucoup de temps et beaucoup de sessions de jeu qui ont été jusqu’ici extrêmement satisfaisants.

-BadSector-

Editeur: Sony Computer Entertainment Inc.

Developpeur: From Software

Genres: RPG, horror, action,

Publication: Mars 25, 2015