Quatre mois après le lancement du PlayStation VR, Sony communique enfin sur les chiffres de vente de son casque de réalité virtuelle.
En octobre 2016, Sony sortait enfin le PlayStation VR, un casque de réalité virtuelle destiné à la PlayStation 4. Un véritable pari : la technologie a du mal à décoller, la preuve en est avec les ventes de l’Oculus Rift et du HTC Vive, et ce nouveau casque, plus accessible, est vu comme un moyen de propulser et démocratiser la VR.
Pari réussi ? Jusqu’ici, difficile à dire : Sony n’a jamais vraiment communiqué sur les chiffres de vente, tout au plus savions-nous qu’il écrasait la concurrence au Royaume-Uni. Mais le directeur de Sony Interactive Entertainment, Andrew House, a délié sa langue à l’occasion d’une interview: en date du 19 février, ce sont près de 915 000 casques qui ont trouvé preneurs. L’objectif initial tablait sur un million de ventes dans les six premiers mois, soit avant mi-avril : il sera normalement atteint sans trop de difficultés.
À titre de comparaison, le SuperData Research estimait, fin 2016, les ventes d’Oculus Rift à 243 000 et celles du HTC Vive à 430 000, soit 673 000 à eux deux. De quoi souligner la performance du casque de Sony.
Le président de SIE se félicite de ces chiffres, tout en se disant surpris. Il avoue avoir eu quelques craintes avant le lancement du casque ; il militait d’ailleurs en interne pour ne pas en produire une trop grande quantité, et d’ajuster en fonction de l’accueil qui lui serait réservé. Des doutes vite levés.
Concernant l’approvisionnement, si le problème est moins présent qu’à la sortie, le PlayStation VR est encore en rupture chez certains revendeurs. Un problème qui devrait être réglé d’ici avril, selon Andrew House, qui espère d’ailleurs conquérir de nouveaux marchés, notamment l’Amérique latine, d’ici l’automne. En attendant, ces chiffres devraient rassurer les développeurs les plus frileux : la réalité virtuelle s’installe petit à petit, créant un nouveau marché qui ne demande qu’à être conquis.