Mark Cecere, qui a écrit non seulement Deus Ex: Mankind Divided, mais aussi le précédent Deus Ex: Human Revolution, a exprimé son mécontentement quant à la fin.
La fin de Deus Ex: Mankind Divided n’a pas été bien accueillie par les fans, ce qui est surprenant car beaucoup auraient pu penser qu’ils auraient baissé leurs attentes après Deus Ex: Human Revolution. Mais ce que l’on peut appeler un mauvais restaurant est finalement arrivé. La nourriture est mauvaise et même les portions sont petites. La fin du jeu est un combat décevant contre un personnage qui ressemble plus à un mini-boss, et après l’avoir vaincu, le générique commence soudainement à défiler et nous réalisons que nous n’avons pas droit à une deuxième ville centrale et à quelques dizaines d’heures de jeu supplémentaires…
Cecere a été interviewé par From Script to Life, où il a admis que Deus Ex: Mankind Divided n’est pas terminé. Le boss final, Marchenko, devait être un boss à mi-chemin, puis nous irions dans une autre ville augmentée, Rabi’ah. Selon Cecere, il n’a jamais été le méchant principal derrière les histoires, juste le muscle, et pour lui c’est pourquoi la fin n’était pas satisfaisante. La situation pour Eidos-Montréal n’était pas simple, car il fallait diviser ses ressources entre une campagne solo et un mode multijoueur imposé au jeu.
Selon Cecere, une grande partie du jeu a dû être coupée en raison de problèmes de studio et de financement. Il est en grande partie d’accord avec cette critique du jeu, surtout en ce qui concerne la fin. Et il n’y a pas beaucoup de chances qu’une suite soit réalisée, car le studio a passé du temps à développer Shadow of the Tomb Raider et Marvel’s Guardians of the Galaxy avant que le groupe Embracer n’achète l’équipe.
Un nouveau Deus Ex était en préparation chez Embracer, mais il a également été annulé quelques années plus tard, et Cecere n’y a rien eu à voir, bien qu’il ait essayé de réunir l’équipe des épisodes précédents. Il aurait été heureux de le voir terminé, mais il n’en a plus entendu parler depuis. Et nous non plus…
Source : PCGamer