The Patient – La série thriller choque avec des épisodes de 21 minutes

CRITIQUE DE LA SÉRIE – Steve Carell joue un psychiatre emprisonné par un tueur psychopathe dans ce choc de 21 minutes, qui est à la fois une horreur et une série percutante et unique. Le tueur psychotique, interprété par Domhnall Gleeson, est également le patient de Carell et ne relâchera pas le psychiatre tant qu’il ne l’aura pas “guéri” de sa folie meurtrière.

 

 

Le 30er août, nous avons eu The Patient sur nos écrans Hulu, ce qui a immédiatement attiré mon attention. Il s’agit d’une série extrêmement tendue et minimaliste de sept épisodes de seulement 21 minutes, dans laquelle plusieurs personnages sont présentés, mais l’histoire principale tourne autour de scènes de Carell craignant pour sa vie et du psychopathe étrangement imprévisible Gleeson.

 

 

“Aidez-moi, ou je tue !”

 

À l’ère actuelle de la télévision en streaming, des jeux vidéo et des projections de presse complètement gonflés, chaque minute est précieuse, et c’est une véritable bénédiction lorsque les créateurs d’une série choisissent de raconter une histoire économiquement, condensée à son essence, plutôt que de gonfler chaque épisode à plus. une heure avec des apartés inutiles. Et en effet, The Patient, la production FX qui fait ses débuts exclusivement sur Hulu le mardi 30 août (j’ai vu sept des dix épisodes), fait un excellent usage de ce temps minimal, gardant la tension extrêmement serrée tout en explorant non seulement le l’histoire actuelle du tueur et de son captif mais aussi la trame de fond, le tout aidé par d’excellentes performances des deux protagonistes. Faites attention à ce que vous souhaitez, cependant : à certains égards, le format unique de The Patient est plus une malédiction qu’une bénédiction.

Dans The Patient, Steve Carell incarne le Dr Alan Strauss, un thérapeute tourmenté par la mort de sa femme quelques mois plus tôt mais encore plus choqué de se retrouver enchaîné à un lit dans un sous-sol exigu de banlieue. Il est retenu captif par Sam (Domhnall Gleeson), un jeune patient maussade qui ne s’ouvre pas beaucoup pendant leurs séances régulières. “Je n’ai abouti à rien en thérapie”, explique Sam, mais il peut enfin dire la vérité ici au sous-sol : “J’ai une compulsion à tuer des gens”. Il l’a fait plusieurs fois auparavant et veut qu’Alan l’aide à arrêter avant qu’il ne recommence.

 

 

Traitez-le correctement, ou vous êtes mort !

 

C’est une configuration fascinante, et le script plonge profondément dans la psyché compliquée de Sam pour trouver l’esprit tordu et malade qui se cache derrière. Il semble presque intelligent quand il parle ; comme il le dit lui-même, il n’est pas aussi confus que les tueurs dans les films. Sam est un véritable excentrique : un gourmet naturel et un peu gourmand : il ramène à la maison des plats exotiques pour Alan, et il est aussi fan du chanteur Kenny Chesney. Après quelques résistances initiales, le captif Alan s’assied enfin et écoute Sam, qui tente de donner un sens à ses pulsions meurtrières (il se voit comme un ange vengeur dispensant la justice karmique : “Ils l’ont tous mérité”). Alan doit marcher sur des œufs, en faisant attention de ne pas contrarier Sam en essayant de l’empêcher de tuer à nouveau. Il cherche une issue – pour lui-même, bien sûr – avant qu’il ne soit trop tard.

Dans Le patient, nous voyons également des flashbacks sur la vie antérieure d’Alan, car il est séparé de son fils juif orthodoxe Ezra, joué par Barry Andrew Leeds, et partage des décisions parentales très discutables avec la mère de Sam de la série, jouée par Linda Edmond. Mais The Patient est essentiellement un thriller psychologique très tendu qui ressemble à une saison particulièrement sanglante de The Therapist de HBO, et les performances de Carell et Gleeson y sont excellentes.

Carell ici est loin du personnage emblématique de Michael Scott de The Office, pas seulement parce qu’il porte une chevelure grise et une barbe. Bien sûr, nous avons vu de sa part un travail dramatique exceptionnel dans des films comme Foxcatcher en 2014, il n’est donc pas étranger au rôle dramatique, et ici, il joue la peur et l’empathie alternées d’Alan comme un équilibre délicat.

Gleeson est mieux connue pour ses rôles plus légers, tels que la comédie romantique About Time, mais les fans de Star Wars se souviendront également d’elle en tant que général Hux dans la trilogie précédente. En tant que Sam, l’acteur est assez effrayant : il a un regard glacial et semble prêt à craquer à tout moment, car il se contracte parfois avec une rage à peine contenue.

 

 

Tension maximale

 

Weisberg et Fields sont devenus les maîtres du drame psychologique à construction lente dans leur série Les Américains – ils écrivent tous les épisodes ici et semblent nous torturer avec délectation ici aussi. Souvent, ils peuvent nous chatouiller les nerfs avec des sons minimes, comme un téléphone qui bipe et qui doit être rechargé, ce qui ajoute à la tension dans une scène déjà angoissante. Le format de 21 minutes aide à maintenir le rythme et plusieurs épisodes se terminent par d’énormes cliffhangers.

J’étais heureux d’avoir sept épisodes en une seule fois, et bien sûr, je suis sur des épingles et des aiguilles en attendant les derniers épisodes. La grande question, bien sûr, est de savoir dans quelle mesure le format hebdomadaire fonctionnera pour une série comme celle-ci, dont les épisodes ultra-courts se terminent souvent par des cliffhangers. Il sera difficile d’attendre une semaine entière pour la résolution, alors peut-être sera-t-il préférable de tout consommer d’un coup, en une seule série.

-BadSector-

 

The Patient

Direction - 8.6
Acteurs - 8.8
Histoire - 8.2
Visuels/Musique/Sons - 7.8
Ambiance - 8.6

8.4

EXCELLENT

Le thriller psychologique de Hulu, The Patient, fait monter la tension avec son format de 21 minutes. En outre, il présente deux excellentes performances du psychiatre détenu (Steve Carell) et du patient meurtrier psychotique (Domhnall Gleeson).

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines – including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)

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