CRITIQUE DU FILM – La Vallée des Morts n’est certainement pas un film de zombies original, mais ce n’est pas mal non plus. Se déroulant pendant la guerre civile espagnole, ce film d’horreur mêle comédie, horreur et action, mélangeant les genres dans des proportions importantes et avec une grande habileté.
Le thème des zombies de la Seconde Guerre mondiale est populaire dans les films d’horreur depuis les extensions de zombies dans les jeux Call of Duty. Il y a eu des films de zombies sur la Seconde Guerre mondiale (Overlord) et la guerre civile américaine (Exit Humanity), et maintenant les morts-vivants familiers ont envahi la guerre civile espagnole grâce à Alberto de Toro et La Vallée des Morts de Javier Ruiz Caldera. Le film n’a rien à voir avec la franchise en cours Army of the Dead de Zack Snyder; le film Netflix rappelle davantage les créations d’horreur classiques de John Carpenter. Il joue un autre dieu fou maniaque, ressuscitant les morts et menaçant l’humanité avec une apocalypse de morts-vivants, comme nous l’avons vu à plusieurs reprises auparavant, mais cette fois, il y a un contexte culturel européen intéressant et une période historique dans l’intrigue familière du thriller zombie.
Deux soldats en mission suicide
Le capitaine de la Cinquième Brigade Jan Lozano (Miki Esparbé) est sur le point d’être exécuté mais a une chance de se racheter et de prouver sa loyauté en acceptant une mission suicide en territoire ennemi avec son jeune chauffeur bien-pensant Decruz (Manel Llunell). Jan ne rate pas l’occasion et se retrouve pris entre nationalistes et révolutionnaires en tant que coursier. Pourtant, c’est un film de zombies, pas un film de guerre, donc sa mission est bientôt éclipsée après que Jan soit capturé par des révolutionnaires, menaçant leur vie, et bientôt les morts-vivants en liberté, résultat des expériences nazies, apparaissent.
L’histoire se déroule alors dans la veine traditionnelle des road-movies de zombies, avec les attaques habituelles, l’ajout de nouveaux personnages et l’attrition constante de l’équipe. Les héros, les victimes et les méchants, composés de divers soldats et civils, sont assez intéressants, grâce aussi à la période historique fascinante, qui se compose, entre autres, de révolutionnaires passionnés, de nationalistes et de civils cyniques et épuisés qui rejoignent un côté ou l’autre, ou qui se trouvent être des deux côtés. Bien sûr, bien qu’il y ait très peu de temps pour entrer dans les détails de l’époque du film, le décor de la guerre civile espagnole est toujours plus intéressant que celui qui a récemment frappé Netflix, Resident Evil, fatigué et familier. C’est peut-être à cause de cela, ou de l’équipe espagnole, qu’il n’y a aucun des SJW, BLM et autres bêtises de flocon de neige Netflix modernes et typiques forcées dans le film. Même si la plupart des personnages sont un peu clichés, ils sont tout de même plus crédibles que, par exemple, dans le malheureux Resident Evil précité. Je dois noter ici qu’il y a plus de “Resident Evil” dans ce film (je veux dire, en ce qui concerne le thème des zombies) que dans la série basée sur la franchise Capcom.
Histoire prévisible
C’est assez prévisible où l’histoire de la vallée des morts va de scène en scène, ce qui est dommage. Les réalisateurs, de Toro et Caldera, suivent le chemin bien tracé des films de zombies classiques. Si vous avez vu quelque chose de George A. Romero, ou l’une des copies sans fin de Romero, vous avez deux longueurs d’avance à chaque fois que Valley of the Dead avance dans l’histoire. Jan doit convaincre ses ravisseurs que se battre ensemble est le seul moyen de survie, le groupe apprend les infestations de zombies au milieu du combat et divers personnages continuent de mourir. Bien que les scénaristes Jaime Marques et Cristian Conti semblent adapter le roman Noche de Difuntos del 38 de Manuel Martín comme s’il ne s’agissait que d’un autre redémarrage du mythe des zombies, ils suivent également la voie tracée par d’innombrables cinéastes précédents.
Néanmoins, Valley of the Dead semble encore relativement nouveau dans son utilisation des morts-vivants nazis comme guerre biologique. Overlord était un film de zombies nazis beaucoup plus drastique et épique, mais Toro et Caldera en tant que réalisateurs d’horreur ont choisi la solution de facilité.
Malgré l’histoire drôle et clichée, le message du film est toujours d’actualité pour nous
S’en tenant aux clichés habituels des films de zombies, Valley of the Dead reste au niveau standard de l’horreur de la guerre des zombies. Ce qui reste cependant relativement séduisant, c’est le portrait de divers soldats et révolutionnaires, en constante querelle entre eux, aux idéologies et croyances opposées, qui, malgré leurs opinions, sont obligés de s’unir et de se battre jusqu’à la mort contre les zombies qui détruisent tout le monde. et les nazis qui les contrôlent. S’il y a une allégorie qui convient parfaitement à notre pays, c’est celle-ci…
-BadSector-
La Vallée des Morts
Direction - 7.4
Acteurs - 7.2
Histoire - 6.6
Visuels/Action - 7.2
Ambiance - 7.5
7.2
BON
S'en tenant aux clichés habituels des films de zombies, Valley of the Dead reste au niveau standard de l'horreur de la guerre des zombies. Ce qui reste cependant relativement séduisant, c'est le portrait de divers soldats et révolutionnaires, en constante querelle entre eux, aux idéologies et croyances opposées, qui, malgré leurs opinions, sont obligés de s'unir et de se battre jusqu'à la mort contre les zombies qui détruisent tout le monde. et les nazis qui les contrôlent. S'il y a une allégorie qui convient parfaitement à notre pays, c'est celle-ci...