Chivalry II – les chevaliers, plus affûtés que jamais?

TEST – Après un très bon épisode en 2012, qui lui-même était tiré d’un mod de Half-Life 2 appelé Age of Chivalry, nous voici 9 ans plus tard avec une suite : Chivalry 2. Le principe est toujours le même, un FPS (pour First Person Slasher) dans un Moyen Âge fictif où deux camps s’affrontent : le Royaume d’Agatha et l’Ordre des Maçons.

 

La première différence avec Chivalry I est la possibilité de basculer à la volée entre la première et la troisième personne. Bien évidemment, cette possibilité est totalement optionnelle et ce n’est pas avec elle que vous aurez l’avantage sur l’adversaire. Il s’agit cependant d’un ajout sympathique pour ceux qui sont totalement allergiques à la vue FPS. L’essentiel des combats, le côté viscéral de l’expérience est évidemment conçu pour être joué à la première personne contrairement à For Honor par exemple.

 

 

Un Moyen Âge fictif de qualité

 

Vous le comprendrez dès que vous passerez par le tutoriel, qui n’est pas obligatoire mais constitue tout de même une partie fondamentale du jeu. Soyons clairs : même un vétéran de Chivalry avec des centaines d’heures à son actif apprendra des choses grâce à lui. Nous ne pouvons que vous encourager vivement à le faire du début à la fin, sinon, vous risquez d’avoir des surprises une fois en ligne. N’oublions pas que Chivalry 2 est un jeu entièrement multijoueur et si vous ne pouvez jouer que contre des bots, l’intérêt est vite limité. L’essentiel de l’expérience est évidemment de se mesurer aux autres, que ce soit dans un duel épique ou dans une mêlée où celui qui frappe le premier est le vainqueur.

Pour l’instant et contrairement à son prédécesseur, le jeu propose un système d’objectifs mixtes avec un choix de 40 ou 64 joueurs sur les serveurs. Les 8 cartes permettent d’alterner entre le classique Team Deathmatch et la prise d’objectif qui est forcément le mode le plus intéressant. L’équipe Mason ou Agatha commence au point A et doit ensuite remplir plusieurs objectifs pour passer au point B et ainsi de suite jusqu’à atteindre l’objectif final. A l’exception peut-être d’une carte, l’ensemble est très équilibré et les deux équipes ont une chance de gagner. Tout dépend des compétences des joueurs et de leur façon de jouer.

 

 

Mordhau ou pas Mordhau ?

 

La principale différence avec son “concurrent” Mordhau est son système de combat, plus arcade sur Chivalry et donc un peu plus accessible. Dans Chivalry 2, il n’y a pas de système multidirectionnel mais plutôt un système d’attaque verticale, horizontale et à l’arme blanche. Après cela, tout est question de jeu de jambes et de capacité à parer et contre-attaquer à temps. C’est un style, certains préféreront l’un ou l’autre. Ce qui est certain, c’est qu’un plus gros effort a été fait du côté des cartes et de l’ambiance générale sur Chivalry contrairement à Mordhau qui propose toujours des environnements ultra-classiques.

Difficile de dire si l’un a inspiré l’autre, mais il est clair que dans Chivalry II, il est désormais possible de lancer ses armes et son équipement, ainsi que son bouclier, sur son adversaire. Une mécanique de jeu qui fait tout son charme dans Mordhau. Il est également possible d’obtenir des armes directement sur le champ de bataille et ainsi de changer totalement de style de jeu sans avoir à respawn. Il est assez amusant de se retrouver à lancer une hache dans le dos de son adversaire alors qu’il commence à fuir après un duel perdu.

L’un des gros avantages de ce Chivalry 2 par rapport à son prédécesseur est l’interaction avec l’environnement. Ainsi, au sommet d’un mur, vous pouvez saisir une grosse pierre ou un tonneau pour fracasser le crâne d’un fantassin qui tente de passer la porte principale. Et comme toujours avec l’univers de Chivalry, c’est fait… avec humour. Il est également possible de traverser un potager et d’attraper un chou pour l’envoyer sur l’adversaire et même… du crottin de cheval ! Oui, il est possible de tuer quelqu’un en lui envoyant de la merde sur le visage. Tout ce qu’un certain Thomas P apprécie, mais chut…

 

 

De très belles évolutions

 

Contrairement à Chivalry I, ce deuxième épisode offre un large éventail d’options de personnalisation, du visage à la voix en passant par l’équipement. C’est un excellent point même si on aurait apprécié un peu plus de possibilités dans certaines catégories comme les casques. D’autres objets se débloquent au fur et à mesure que vous montez en niveau dans votre classe tout en utilisant les pièces d’or que vous gagnez lors de vos combats en ligne. A noter également l’ajout d’une monnaie accessible uniquement avec de l’argent réel, celle-ci est essentiellement cosmétique et n’est donc pas problématique.

Toujours dans la rangée des différences, le jeu est désormais divisé en 4 classes et chacune d’entre elles est subdivisée en 3 sous-classes. C’est un bon point pour l’évolution de votre personnage et la sensation de maîtriser une classe petit à petit mais c’est un mauvais point en termes de personnalisation et de choix des armes. Par exemple, il n’est plus possible d’utiliser certaines armes comme le Maul pour le Chevalier. C’est très regrettable. Les quatre classes sont : Chevalier, Archer, Homme d’Armes et Vanguard.

 

 

De grandes qualités mais aussi de grands défauts

 

Outre le level design soigné et la multitude de détails sur nos armures et armes, il faut avouer que le jeu est particulièrement agréable à l’œil, surtout dans sa configuration la plus haute (nous avons fait le Test sur PC). Nous avons pu voir la version PS5 qui est également très agréable à l’œil. En plus de cela, les visuels sont accompagnés d’une direction sonore assez folle en termes d’ambiance, le choc des armes contre les armures, les cris stridents pendant les combats, tout est fait pour que l’immersion auditive soit totale.

Malgré tout, le jeu souffre encore de quelques problèmes. Malgré une configuration importante, quelques crashs liés à l’Unreal Engine (“Unreal Engine is exiting due to D3D device being lost”). Sur un groupe de 5 personnes, il est arrivé à un joueur en particulier d’avoir un crash toutes les 5 minutes avec ce message d’erreur… Ce n’est pas bon.

L’autre problème majeur est l’impossibilité de jouer (à l’écriture de ce test) avec un ami. En effet, le système social du jeu est totalement cassé et vous oblige à redémarrer le jeu 5 ou 6 fois avant d’avoir la chance d’inviter un ami dans votre groupe. C’est un vrai problème qui devrait être résolu prochainement avec un patch mais c’est inacceptable en l’état, surtout pour un jeu multijoueur comme celui-ci.

-Zardoz-

Pro:

+ Des combats amusants et intuitifs
+ Graphismes époustouflants et mutilations de membres
+ Classes amusantes et distinctes

Contre :

– Les modes de jeu sont amusants, bien qu’ils perdent leur nouveauté après un certain temps
– Les modèles de personnages, en particulier les visages, laissent à désirer
– Les objectifs et les limites ne sont pas clairement définis


Éditeur: Deep Silver

Développeur: Torn Banner Studios

Genres: Medieval hack’n’slash multiplayer

Publication: 23 avril 2021

Chivalry II

Jouabilité - 8.2
Graphiques - 7.8
Multiplayer - 8.6
Musique / audio - 6.8
Atmosphère - 8.4

8

EXCELLENT

Outre le level design soigné et la multitude de détails sur nos armures et armes, il faut avouer que le jeu est particulièrement agréable à l'œil, surtout dans sa configuration la plus haute (nous avons fait le Test sur PC). Nous avons pu voir la version PS5 qui est également très agréable à l'œil. En plus de cela, les visuels sont accompagnés d'une direction sonore assez folle en termes d'ambiance, le choc des armes contre les armures, les cris stridents pendant les combats, tout est fait pour que l'immersion auditive soit totale. Malgré tout, le jeu souffre encore de quelques problèmes. Malgré une configuration importante, quelques crashs liés à l'Unreal Engine ("Unreal Engine is exiting due to D3D device being lost"). Sur un groupe de 5 personnes, il est arrivé à un joueur en particulier d'avoir un crash toutes les 5 minutes avec ce message d'erreur... Ce n'est pas bon. L'autre problème majeur est l'impossibilité de jouer (à l'écriture de ce test) avec un ami. En effet, le système social du jeu est totalement cassé et vous oblige à redémarrer le jeu 5 ou 6 fois avant d'avoir la chance d'inviter un ami dans votre groupe. C'est un vrai problème qui devrait être résolu prochainement avec un patch mais c'est inacceptable en l'état, surtout pour un jeu multijoueur comme celui-ci.

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