La bataille contre les tricheurs est souvent bien trop complexe pour que les développeurs parviennent à l’emporter. Malheureusement, sur des jeux compétitifs tels que Counter-Strike : Global Offensive, Call of Duty ou encore Overwatch, cela s’avère vite problématique puisque certains joueurs peuvent se voir privés de certaines récompenses à cause d’adversaires mal intentionnés.
C’est pour cette raison que nous avions vu Blizzard intenter un procès à une entreprise allemand du nom de Bossland il y a quelques mois. Cette dernière développe en effet des hacks destinés à être utilisés dans World of Warcraft, Diablo 3, Hearthstone et Overwatch en toute impunité. Zwetan Letschew, PDG de son état, avait en effet indiqué au site Torrent Freak ne pas être inquiété puisque sa société n’a aucune racine américaine et qu’il est ainsi bien plus difficile pour une entreprise californienne de remporter un procès dans ces conditions.
Après que les papas de Warcraft aient annoncé leur intention de poursuivre une nouvelle fois Bossland, Letschew avait annoncé qu’il ne se présenterait pas au procès, espérant ainsi un jugement par défaut. Cela lui permettrait ainsi de ne pas dévoiler les chiffres de ventes de son logiciel de triche facturé tout de même 12,95 € le mois. L’objectif de cette manoeuvre est ainsi d’éviter une sanction financière basée sur ses gains pour se contenter d’une amende type pour ce genre d’affaire.
Sauf que Blizzard vient de dévoiler sa demande de 8,5 millions de dollars pour ce procès. Ce montant est un calcul hypothétique de la firme sur ce que Bossland (https://www.bossland-gmbh.com/) a pu empocher grâce aux cheats lié à ses jeux. Reste maintenant à savoir si les différences juridiques entre les Etats-Unis et l’Allemagne ne risquent pas de porter une nouvelle fois préjudice à Blizzard… Affaire à suivre.
