ACTUALITÉS CINÉMA – Après la sortie d’Avatar: Fire and Ash, le débat autour de l’avenir de la franchise s’est une nouvelle fois ravivé. James Cameron estime toutefois qu’il est encore beaucoup trop tôt pour tirer la moindre conclusion définitive. Si le film n’a pas pulvérisé de records lors de son premier week-end, ses performances mondiales restent particulièrement solides. Le réalisateur a déjà été clair : le sort d’Avatar 4 et d’Avatar 5 dépendra exclusivement des résultats obtenus en salles.
Il est presque impossible de voir sortir un nouveau film Avatar sans que les mêmes débats ne ressurgissent aussitôt. D’un côté, certains affirment que la saga n’a laissé aucune véritable empreinte culturelle, une idée régulièrement contredite au fil des années. De l’autre, la question des chiffres au box-office revient systématiquement. Les films Avatar suivent rarement la trajectoire classique des blockbusters : leurs débuts sont parfois jugés décevants, avant d’être largement compensés par une exploitation sur la durée.
Avatar: Fire and Ash ne fait pas exception à la règle. Avec un démarrage à 89 millions de dollars, beaucoup ont parlé de contre-performance, d’autant plus que James Cameron avait précisé que les volets Avatar 4 et Avatar 5 ne verraient le jour que si les recettes du film en cours le justifiaient. La vraie question est donc de savoir si ce résultat est déjà suffisant ou s’il est encore bien trop prématuré pour trancher.
Le coût de production du film est estimé à environ 350 millions de dollars, auxquels se sont ajoutés près de 150 millions consacrés au marketing. Même si les recettes mondiales dépassent déjà les 500 millions de dollars, tout cet argent ne revient pas immédiatement au studio, les salles et les marchés internationaux conservant une part variable des revenus. Cela dit, Avatar ne se limite pas aux billets vendus : produits dérivés, accords de licence et parcs à thème génèrent eux aussi des gains considérables. Disney raisonne sur le long terme, comme en témoigne l’univers Pandora du parc Animal Kingdom en Floride, ainsi que les nouvelles attractions actuellement en préparation.
Le fait qu’Avatar: Fire and Ash ait atteint 760 millions de dollars de recettes mondiales en seulement dix jours constitue un signal très encourageant pour l’avenir de la franchise. Le film réalise d’excellentes performances à l’international et se classe déjà parmi les six plus gros succès de l’année. Il devrait bientôt dépasser Jurassic World: Renaissance et a de fortes chances de franchir la barre symbolique du milliard de dollars. Reste à savoir s’il pourra rééditer l’exploit des deux milliards atteint par son prédécesseur.
Pour y parvenir, il devra toutefois dépasser le plus grand succès de l’année à ce jour, Ne Zha 2, qui cumule déjà 2,15 milliards de dollars de recettes. Si un film sorti en 2025 peut relever ce défi, c’est bien Avatar: Fire and Ash. Même en s’arrêtant dans la tranche haute du milliard, le message envoyé quant à l’avenir de la saga serait déjà très fort.
Trop tôt pour prédire le destin d’Avatar
Le premier Avatar est finalement devenu le plus grand succès de l’histoire du cinéma, un scénario que personne n’aurait osé prédire deux semaines après sa sortie. À l’époque, ses recettes étaient inférieures à celles de films comme Twilight – Chapitre 2: Tentation, Harry Potter and the Half-Blood Prince ou Transformers: Revenge of the Fallen. La situation actuelle est comparable : en dix jours, Avatar: Fire and Ash a engrangé 217 millions de dollars en Amérique du Nord, soit davantage que le premier Avatar sur la même période en 2009.
Si Avatar: Fire and Ash parvient à conserver la première place du box-office pendant sept semaines, comme l’ont fait Avatar et Avatar: The Way of Water, la production d’Avatar 4 et d’Avatar 5 serait pratiquement assurée. Le mois de janvier s’annonce pauvre en concurrents majeurs, ce qui laisse au film de très bonnes chances de dominer les salles pendant plusieurs semaines.
Même sans atteindre les records établis par les volets précédents, Avatar: Fire and Ash pourrait générer des recettes colossales et devenir l’un des plus grands succès de Disney en 2025. Un résultat d’autant plus notable que Lilo & Stitch et Zootopia 2 ont déjà franchi le cap du milliard de dollars.
Au final, tout repose sur la volonté de James Cameron. S’il accepte de consacrer encore six ou sept années à l’univers de Pandora, Avatar 4 et Avatar 5 verront le jour. S’il préfère se tourner vers d’autres projets, comme l’adaptation de Ghost of Hiroshima ou l’écriture d’un nouveau scénario Terminator, il est également envisageable qu’il passe le relais en tant que producteur à un autre réalisateur.
Forrás: MovieWeb
