Avatar : De feu et de cendres montre ce qui arrive quand le deuil devient rage

ACTUALITÉS CINÉMA – Avatar : De feu et de cendres introduit une cheffe Na’vi dont la rage, façonnée par la perte, met la famille Sully face à une épreuve décisive.

 

Avatar : De feu et de cendres marque le retour du public sur Pandora avec le troisième volet de la saga de science-fiction de James Cameron, attendu en salles pendant la période des fêtes. Le film retrouve la famille Sully après une perte dévastatrice, plaçant le deuil au cœur du récit. Alors qu’ils tentent de continuer à avancer, un nouveau peuple Na’vi fait son apparition et vient bouleverser l’équilibre fragile de leur monde.

Ce peuple, connu sous le nom d’Ash People, se distingue radicalement des clans déjà rencontrés. Survivants d’un événement cataclysmique ayant détruit leur foyer autrefois prospère, ils ont choisi de rompre avec Eywa et avec les traditions des autres tribus. Forgés par la destruction et la colère, ils ont bâti une vision du monde plus dure, née de la survie et de la peur.

À la tête de ce clan se trouve Varang, personnage central d’Avatar : De feu et de cendres. Elle est incarnée par Oona Chaplin, connue notamment pour ses rôles dans Game of Thrones et Taboo. Dans un entretien exclusif accordé à MovieWeb, l’actrice explique avoir puisé dans des expériences personnelles particulièrement douloureuses pour donner toute sa profondeur à ce personnage, dont la rage trouve son origine dans un deuil profond.

« C’était l’élément central. Quand j’ai obtenu le rôle, j’étais en colère contre le monde. Je passais du temps à Calais, dans un camp de réfugiés improvisé, et je pleurais sous une douche chaude simplement parce qu’elle était chaude.

J’étais brisée de tant de manières que je pouvais me connecter à cette colère. Elle venait d’un endroit de deuil profond. Cela m’a aidée à ne pas jouer une méchante caricaturale, mais quelqu’un qui pense agir correctement pour son peuple. Elle n’est pas intéressée par la guérison, mais par la destruction de ce qui l’effraie ou la met au défi. »

 

Varang, l’antagoniste le plus nuancé de la saga Avatar

 

Après les événements d’Avatar : La voie de l’eau, la famille Sully continue de pleurer la mort de Neteyam. Le parcours des Ash People, eux aussi façonnés par la perte, agit comme un miroir sombre de cette douleur. James Cameron et Zoe Saldaña ont déjà évoqué l’évolution tragique de Neytiri, dont le chagrin la conduit vers des zones plus obscures dans ce nouvel opus.

Varang s’impose ainsi comme une figure à la fois charismatique et inquiétante, offrant une porte d’entrée idéale dans la culture des Ash People. James Cameron a révélé qu’Oona Chaplin avait activement contribué à façonner l’identité du clan, allant jusqu’à créer des rituels et des éléments visuels spécifiques pour le film.

« Oona a créé sa propre cérémonie, ses propres mouvements. Elle a conçu cette arme inspirée du bukang, en assemblant deux pièces pour former une spirale. Elle a également imaginé une danse hypnotique que j’aurais aimé montrer davantage à l’écran. »

Avec des enjeux plus sombres et une tonalité plus tragique que jamais, Avatar : De feu et de cendres poursuit l’évolution de l’univers imaginé par James Cameron. Le face-à-face entre la famille Sully et Varang se dévoilera lors de la sortie du film, prévue le 19 décembre.

Forrás: MovieWeb

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