Pour le prix d’un cheeseburger à 1,50 €, vous pouvez récupérer Leisure Suit Larry: Wet Dreams Don’t Dry sur Steam

En ce moment sur Steam, vous pouvez vous offrir le jeu d’aventure comique de 2018 Leisure Suit Larry: Wet Dreams Don’t Dry pour environ 1,50 €, soit moins qu’un cheeseburger à 2,60 € chez un fast-food, et suivre le dragueur le plus minable du jeu vidéo propulsé de plein fouet dans l’ère des applis de rencontre.

 

Pour les joueurs qui ont grandi avec les vieux point and click sur PC, cette promo a un goût de madeleine de Proust. Développé par le studio allemand CrazyBunch et édité par Assemble Entertainment, Leisure Suit Larry: Wet Dreams Don’t Dry ressuscite Larry Laffer en 2018 en le plaçant dans notre présent saturé de smartphones, de réseaux sociaux et de start-up. Aujourd’hui, grâce à une forte remise sur Steam, le jeu coûte à peine plus qu’un sandwich d’entrée de gamme, ce qui en fait un achat « plaisir coupable » idéal si vous aimez l’humour graveleux et les énigmes à l’ancienne.

La série Leisure Suit Larry remonte à 1987, lorsque le concepteur Al Lowe et l’éditeur Sierra On-Line lancent le tout premier épisode. On y découvre un antihéros en costume blanc, chauve et persuadé d’être un grand séducteur, dans une aventure point and click bourrée de sous-entendus, de gags salaces et de puzzles tordus. À côté des autres classiques de Sierra, Larry s’est rapidement imposé comme une icône du jeu d’aventure, même si son ton « pour adultes » lui a valu quelques grimaces de la part des parents et des ligues de vertu.

Avec le déclin de l’âge d’or des jeux d’aventure et la disparition progressive de Sierra dans les fusions et rachats, la licence et Al Lowe se sont fait plus discrets. Quelques tentatives mal inspirées dans les années 2000 ont dévié la série vers des spin-offs oubliables plutôt que vers de vraies aventures. Ce n’est que des décennies plus tard que CrazyBunch et Assemble Entertainment ont ramené Larry sur le devant de la scène avec Wet Dreams Don’t Dry, puis avec la suite Wet Dreams Dry Twice, en assumant pleinement le retour au point and click comique pour joueurs nostalgiques.

 

Pourquoi Wet Dreams Don’t Dry vaut largement un cheeseburger

 

Dans Wet Dreams Don’t Dry, Larry est projeté de manière mystérieuse de la fin des années 80 jusqu’au XXIe siècle, et réalise vite que le monde a complètement changé sans lui. Le bar de Lefty existe toujours, mais le vrai terrain de chasse se trouve désormais sur les écrans de téléphone et dans les bureaux branchés des start-up. Après avoir mis la main sur un nouveau smartphone et une application de rencontre inspirée de Tinder, Larry tombe sous le charme de Faith, une cadre d’une entreprise high-tech qui ne sort qu’avec des hommes ayant un score d’au moins 90 sur l’appli. À partir de là, les rendez-vous catastrophiques, les parodies de réseaux sociaux et les piques contre la culture techno s’enchaînent.

Côté gameplay, on est sur du point and click très classique. On se promène d’écran en écran, on ramasse des objets absurdes, on les combine, on discute avec des personnages caricaturaux et on résout une succession d’énigmes parfois délicieusement tordues. La touche moderne, c’est le smartphone intégré au jeu, qui permet de swiper sur des profils, d’appeler un taxi, de consulter de fausses applis ou de se perdre dans des interfaces volontairement ridicules. Plus de trente lieux et une foule de personnages secondaires viennent nourrir ce carnaval d’humour potache et de références.

Sur le plan critique, Wet Dreams Don’t Dry a reçu un accueil globalement correct, avec des notes tournant autour de 70 % sur les agrégateurs et des articles saluant le retour à la formule classique tout en soulignant que certaines blagues et certains puzzles sentent un peu la naphtaline. Pour beaucoup de fans des jeux Sierra, c’est néanmoins un vrai retour aux sources pour Larry, plutôt qu’une nouvelle tentative bancale de le transformer en jeu d’action ou en compilation de mini-jeux. Oui, quelques gags tombent à plat et certaines énigmes sont plus obscures que nécessaire, mais à condition d’accepter que Leisure Suit Larry reste l’équivalent vidéoludique d’une comédie grivoise de série B, l’ensemble fonctionne encore très bien.

Au vu du prix habituel, le voir aujourd’hui autour de 1,50 € sur Steam – soit bien moins qu’un cheeseburger à environ 2,60 € dans une grande enseigne de fast-food – rend l’offre particulièrement séduisante. Pour le coût d’un en-cas bien gras, vous obtenez une bonne dizaine d’heures de puzzles à l’ancienne, de vannes embarrassantes et de nostalgie pixelisée, ce qui est un compromis plutôt honnête pour un morceau d’histoire du jeu d’aventure.

Source : La page Steam du jeu

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