ACTUALITÉS CINÉMA – En 1987, The Running Man avec Arnold Schwarzenegger a connu un joli succès, racontant l’histoire d’un héros coincé dans un jeu télévisé mortel qui fait tout pour ne pas se faire tuer. Le nouveau Running Man adapte aussi Stephen King, mais les similitudes importantes s’arrêtent là. Sans spoiler, Gizmodo a listé sept différences fondamentales entre les deux films.
L’arène. Chez Schwarzenegger, la cavale se déroule dans un complexe souterrain de 400 pâtés de maisons construit pour l’émission, tandis que son successeur, Glen Powell, peut parcourir librement le monde entier, avec pour conséquence que n’importe qui, au-delà des tueurs mandatés, peut aussi l’abattre.
Les antagonistes. En 1987, ce sont des catcheurs survitaminés qui traquent le héros. Dans la nouvelle version, les chasseurs ressemblent davantage à des commandos, opérant avec une froide précision, sans esbroufe circassienne.
La motivation du héros. C’est sans doute la plus grande différence. Dans le premier film, Schwarzenegger est accusé de massacre après avoir refusé, en tant que pilote d’hélicoptère militaire, de tirer sur des manifestants, puis on lui met le carnage sur le dos et on l’oblige à participer au show comme bouc émissaire. Le nouveau héros, lui, veut gagner l’argent du grand prix pour soigner sa fillette gravement malade.
La romance. Le nouveau héros est un homme de famille, amoureux de sa petite fille et de sa femme. Dans la version précédente, Schwarzenegger est célibataire, il trouve bien une partenaire d’armes en la personne d’une femme séduisante et combative (Maria Conchita Alonso), mais ils éliminent les ennemis si vite qu’il n’y a pas le temps de développer une idylle.
La récompense. On promet à Schwarzenegger la liberté en cas de victoire, tandis que son successeur pourrait empocher 1 milliard de dollars, si seulement les producteurs prenaient leur promesse au sérieux ne serait-ce qu’une seconde.
La durée de la traque. Schwarzenegger doit survivre trois heures dans l’arène. Son successeur bénéficie d’un horizon plus vaste, avec trente jours de cavale à travers le monde.
Le public. Arnie court dans un espace clos et sur une courte durée, son public n’est donc qu’un supporter ou détracteur lointain. Le nouveau fugitif, lui, interagit avec les téléspectateurs, puisque les fans enthousiastes veulent aussi le tuer, ce qui rend l’histoire plus palpitante et réaliste selon Gizmodo.
Gizmodo ajoute une curiosité : le premier Running Man réunissait un ancien culturiste (Arnie) et un ancien catcheur (Jesse Ventura, l’un des tueurs), devenus ensuite gouverneurs, le premier en Californie, le second au Minnesota. Reste à savoir si le nouveau Running Man servira de tremplin similaire à ses interprètes.
(The Running Man – sortie Hongrie : 13 novembre 2025.)
Source : UIP Dunafilm



