ACTUALITÉS CINÉMA – Le landspeeder de Luke dans Star Wars n’a jamais réellement flotté, mais George Lucas a utilisé l’un des trucs de cinéma les plus ingénieux et absurdes. Voici comment il a réussi à faire croire au public que ce véhicule étrange « volait » vraiment au-dessus du désert de Tatooine.

Aujourd’hui, les effets spéciaux numériques rendent tout possible, mais dans les années 1970, il fallait ruser et innover pour bluffer les spectateurs. Star Wars : Un nouvel espoir offre l’un des meilleurs exemples de cette inventivité, au moment où l’on voit Luke traverser Tatooine à bord de son landspeeder soi-disant « flottant ».

En réalité, le véhicule roulait tout simplement sur des roues, mais impossible de les voir, même en scrutant l’image. Le secret ? George Lucas et son équipe ont eu l’idée brillante de fixer un miroir sur le côté du landspeeder pour refléter uniquement le sol, masquant ainsi complètement les roues à la caméra.

Grâce à cet effet, sur chaque plan où la caméra suivait Luke, les roues disparaissaient littéralement, donnant l’illusion d’un engin en lévitation. Dans les plans larges, la magie fonctionnait d’autant mieux que la poussière et la distance aidaient à dissimuler l’astuce. Mais pour les plans rapprochés, notamment à l’arrivée à Mos Eisley, il fallait trouver autre chose.

Lucas a alors eu l’idée de passer de la vaseline (qu’il surnommait « le champ de force ») sur le filtre de la caméra, floutant le centre de l’image et dissimulant encore mieux les reflets dans le miroir. Dans la version originale, ce procédé donnait une teinte orange pâle, mais cela a été corrigé lors de la ressortie en 1997 grâce au numérique.

Au final, ce tour de force démontre l’incroyable créativité d’une équipe à court de moyens mais pleine d’imagination. Un véritable coup de génie qui a fonctionné à l’écran… et qui n’a été remarqué que par les spectateurs les plus attentifs.

Source : Vidaextra