Blake Lively tente de retirer deux plaintes pour préjudice émotionnel contre Justin Baldoni

ACTUALITÉS CINÉMA – Difficile de ne pas être complètement perdu devant le feuilleton judiciaire opposant Blake Lively à Justin Baldoni. Ce litige, né de tensions sur le tournage du film It Ends With Us, a très vite pris des proportions démesurées : multiples plaintes, bataille médiatique et dérapages en série depuis le dépôt initial il y a un an. L’affaire semble chaque semaine plus complexe, et voilà que Lively cherche maintenant à retirer deux de ses demandes dans la procédure.

 

Selon Variety, Blake Lively tente de retirer ses accusations contre Justin Baldoni pour infliction intentionnelle et négligente de détresse émotionnelle. Cette initiative surprend les juristes, car dans ce type d’affaire, la divulgation d’informations médicales (dossiers de psychologues, médecins, etc.) fait généralement partie de la procédure. La démarche de Lively a été révélée lundi soir, lorsque les avocats de Baldoni ont déposé une requête exigeant soit la poursuite de la procédure selon le dossier initial, avec accès complet aux documents médicaux, soit un retrait des plaintes « avec préjudice » – ce qui interdirait à Lively de relancer plus tard la même plainte. Comme l’explique Cornell Law School : « Un retrait avec préjudice empêche toute réouverture du dossier, il n’est plus possible de saisir à nouveau la justice pour les mêmes faits. »

 

Le procès It Ends With Us a commencé dans le chaos – et ne fait que s’enfoncer

 

Le cœur du conflit : Lively veut un retrait « sans préjudice », ce que contestent les avocats de Baldoni :

« Au lieu de répondre à la demande d’informations médicales, les avocats de Mme Lively nous ont récemment informés par écrit de leur intention de retirer les plaintes pour détresse émotionnelle. Cependant, Mme Lively a refusé la demande légitime des parties Wayfarer pour que le retrait se fasse avec préjudice. Elle n’accepte qu’un retrait sans préjudice. Autrement dit, Mme Lively veut à la fois : (a) refuser la communication des éléments nécessaires pour démontrer qu’elle n’a pas subi de préjudice ou que les Wayfarer n’en sont pas la cause ; et (b) conserver la possibilité de relancer ces plaintes ultérieurement, une fois la phase de preuves close, devant ce tribunal ou un autre. »

La requête poursuit :

« Mme Lively ne peut pas jouer sur tous les tableaux. Si elle souhaite réellement abandonner ses plaintes frivoles, les parties Wayfarer sont en droit d’obtenir un retrait avec préjudice pour garantir qu’elles ne ressurgiront pas. Si Mme Lively refuse de le stipuler, nous poursuivrons la défense sur ce point, et elle devra produire tous les éléments médicaux nécessaires, y compris les dossiers psychiatriques. En affirmant avoir subi des préjudices physiques et psychologiques, Mme Lively a ouvert la voie à la divulgation de ces informations. Elle renonce ainsi au secret médical. »

Les avocats de LivelyEsra Hudson et Mike Gottlieb – qualifient la démarche adverse de simple « coup médiatique » plutôt que de véritable clarification du dossier :
« La stratégie de Baldoni et Wayfarer, basée sur les contre-plaintes, les expose désormais à de nouveaux risques de dommages et intérêts en Californie, rendant inutiles certaines plaintes initiales de Mme Lively. Cette dernière continue d’alléguer la détresse émotionnelle dans le cadre d’autres chefs d’accusation, notamment le harcèlement sexuel et les représailles, tout en réclamant d’importants dommages-intérêts sur l’ensemble du dossier. »

Les conseils de Lively ont aussi demandé au tribunal de sanctionner les avocats de Baldoni pour usage abusif de la procédure et d’écarter leur requête du dossier :

« La demande se fonde sur deux affirmations délibérément fausses. Premièrement, ils affirment que Mme Lively aurait ‘refusé’ de fournir des informations médicales ou psychologiques ; or, comme l’admettent eux-mêmes les avocats de Wayfarer, ces informations ne concernent que les plaintes spécifiques pour détresse émotionnelle, que Mme Lively a justement indiqué vouloir retirer. Accuser Mme Lively de ‘refuser’ toute communication est donc volontairement trompeur, tant pour la Cour que pour le public. Deuxièmement, ils évoquent un refus de stipuler au retrait, alors qu’aucune discussion ou désaccord n’a jamais eu lieu à ce sujet. »

Pour l’heure, les avocats de Baldoni n’ont pas réagi. Mais la bataille judiciaire, ultra-médiatisée, peut encore basculer à tout moment. Quoi qu’il arrive, on peut parier que le public restera aussi perdu qu’aujourd’hui, peu importe le verdict.

Source : Variety

Spread the love
Avatar photo
theGeek is here since 2019.

theGeek Live