Yves Guillemot a peut-être trouvé la parade idéale pour éviter de plier face à Vivendi : faire appel à des investisseurs canadiens.
Ubisoft ne compte pas baisser les armes face à l’hostilité financière de Vivendi. Le groupe dirigé par Vincent Bolloré a récemment lancé une OPA sur Gameloft et il est fort probable qu’une pareille action contre l’éditeur français de jeux vidéo suive. La semaine dernière, Yves Guillemot est resté ferme et n’entend pas céder face à la pression de Vivendi. Pour lutter contre le géant, l’une des solutions sera peut-être de partir en quête d’autres investisseurs.
Selon The Globe and Mail, Ubisoft est parti chercher de l’aide du côté du Canada, où sont établis ses principaux studios de développement. La firme souhaiterait augmenter le nombre d’actionnaires pour garantir un meilleur contrôle de son capital. Elle aurait notamment demandé aux gouvernements du Québec et du Canada, parmi une douzaine d’entités financièrement puissantes.
Ce n’est pas un hasard si Yves Guillemot se tourne vers le Canada pour lutter contre Vivendi, Ubisoft y employant plus de 3 000 personnes, sans compter l’économie que cela génère. Qui sait ce que tout ça deviendra en cas d’acquisition par Vivendi… Dans tous les cas, Ubisoft a de sacrés arguments à brandir pour attirer les investisseurs canadiens et conserver son indépendance.