MotoGP 25 – De retour sur la moto

TEST – Avec un jeu sorti chaque année, il est presque impossible de le présenter de manière significative. Disons donc que le championnat MotoGP de cette année est entièrement consacré aux frères Marquez, et naturellement, ils jouent les rôles principaux dans la dernière adaptation de Milestone de la catégorie reine. En termes d’innovation, l’opus de cette année ne mérite pas vraiment le qualificatif de « bon ».

Le championnat moto a visité la Hongrie à deux reprises, en 1990 et 1992, lorsque des courses se sont déroulées au Hungaroring dans les trois catégories (125, 250, 500 cc).

 

 

Mode Arcade activé

 

La principale nouveauté de MotoGP 25 est le mode Arcade, qui permet de rester plus facilement sur la moto et de négocier les virages à des vitesses nettement plus élevées. Comparé au mode RIDE, il offre une expérience de jeu radicalement différente, plus accessible aux débutants. Ceux qui recherchent une compétition plus relevée ne seront pas déçus non plus, car l’option Pro reste disponible. Avec ce mode, les motos sont plus difficiles à contrôler, et même les joueurs expérimentés peuvent en perdre le contrôle. Les pilotes débutants comme expérimentés trouveront donc leur bonheur.

Sur le plan technologique, le passage à l’Unreal Engine 5 a également marqué une évolution. De 2018 à 2024, Milestone utilisait l’Unreal Engine 4, et l’on constate désormais une nette amélioration visuelle. Mais cette année, le MotoGP n’a pas seulement été amélioré visuellement ; l’audio a également été amélioré, offrant une expérience audiovisuelle plus immersive. Prendre la conception sonore au sérieux et enregistrer directement sur le bord de la piste est un véritable atout. Ce titre est peut-être le plus puissant de la série à ce jour.

Le contenu est également riche. Les trois catégories sont de nouveau présentes (Moto3, Moto2, MotoGP) avec toutes les équipes et tous les pilotes. Avant de commencer, les joueurs peuvent faire un tour du Circuit du Parc Balaton (oui, c’est son nom même en hongrois, situé à Balatonfőkajár). Ce circuit devance donc déjà le Balatonring (Sávoly), jamais terminé.

Ceux qui souhaitent jouer entre amis pourront profiter du gameplay en écran partagé, ce qui signifie que le jeu en ligne n’est pas la seule option. Bien sûr, vous pouvez également participer aux Grands Prix classiques, aux contre-la-montre et vous lancer dans le mode carrière. Malheureusement, le mode carrière n’a rien d’exceptionnel, et le tutoriel est franchement médiocre. Il vous laisse simplement sur un circuit et vous demande de faire quelques tours sans expliquer comment contrôler la moto. Les précédents opus le faisaient mieux ; on dirait un retour en arrière.

Le système de rivalité est nouveau dans le mode carrière, mais il ne prend pas en compte votre comportement en piste. À la place, un système de messagerie influence la relation, ce qui est aussi absurde que le flux des réseaux sociaux d’il y a quelques années, où vous ne pouviez interagir avec rien. Milestone a introduit une dérive fonctionnelle dans les jeux vidéo, et c’est ridicule.

 

 

Idiotie artificielle

 

L’IA semble bien trop parfaite : alors que les joueurs peinent à franchir les chicanes, elle les franchit sans problème, ignorant complètement l’expérience du joueur. Ce problème a déjà été rencontré.

En mode carrière, ce n’est pas seulement le système de rivalités qui est défectueux ; la présentation générale est également déficiente. Au moins, il y a la possibilité d’améliorer sa moto, ce qui aurait été un oubli majeur si elle n’avait pas été présente. Heureusement, il n’y a eu aucun problème cette fois-ci (contrairement à la fin des années 2010, où le temps restant était négatif…), et votre chemin de mise à niveau compte. Là aussi, Milestone a utilisé un système de dialogue permettant de suggérer à votre ingénieur que, par exemple, votre moteur pourrait consommer plus de puissance. Cependant, le système manque de profondeur par rapport à l’implémentation de Codemasters dans la série F1 (faible en 2016, mais qui a considérablement évolué à partir de 2017).

Il est un peu absurde que Milestone facture 2 euros pour les casques tout-terrain et 1 euro pour les livrées emblématiques – ces éléments devraient être inclus dans le jeu de base.

La physique manque de précision et les vibrations de la manette sont parfois instables (sur la DualSense, le retour d’accélérateur et de frein est parfois interrompu). Le mode Carrière semble manquer de saison d’introduction pour les débutants, et le jeu peut parfois planter. S’il y a des points positifs, il y en a tout autant. Sur PC, le jeu plante ; sur console, les performances sont instables. Certains trottoirs sont également dangereusement bugués.

 

 

MotoGP 24 Minus One

 

Ce jeu obtient la note de 6,5/10 uniquement parce qu’il a le potentiel d’être amélioré grâce à la technologie améliorée. Cependant, comme Milestone développe chaque année, les correctifs ne seront pas fréquents, et la plupart des problèmes mentionnés précédemment persisteront probablement. Les problèmes courants de l’Unreal Engine 5 (comme les micro-saccades) sont également présents, ce qui, dans un jeu de course, est extrêmement frustrant ; celui-ci finit donc dans le bac à gravier.

-V-

Pro :

+ Graphismes améliorés
+ Son amélioré
+ Mode Arcade

Contre :

– Un recul sur de nombreux points
– Le système rival est ridicule
– Tutoriel pathétique


Éditeur : Milestone

Développeur : Milestone

Style : l’adaptation annuelle du Championnat du monde en jeu vidéo

Sortie : 30 avril 2025

MotoGP 25

Jouabilité - 5.2
Graphismes - 7.3
Physique - 6.1
Musique/Audio - 7.4
Ambiance - 6.5

6.5

CORREKT

Ce jeu obtient la note de 6,5/10 uniquement parce qu'il a le potentiel d'être amélioré grâce à la technologie améliorée. Cependant, comme Milestone développe chaque année, les correctifs ne seront pas fréquents, et la plupart des problèmes mentionnés précédemment persisteront probablement. Les problèmes courants de l'Unreal Engine 5 (comme les micro-saccades) sont également présents, ce qui, dans un jeu de course, est extrêmement frustrant ; celui-ci finit donc dans le bac à gravier.

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Grabbing controllers since the middle of the nineties. Mostly he has no idea what he does - and he loves Diablo III. (Not.)