Le rôle manqué qui a fait de Jamie Lee Curtis une icône de l’horreur

ACTUALITÉS CINÉMA – Il y a 52 ans, l’un des films les plus effrayants de tous les temps aurait pu révéler une future « final girl » qui allait redéfinir le cinéma d’horreur. Jamie Lee Curtis a finalement échappé à un rôle jugé trop éprouvant pour une enfant, mais le destin l’a conduite malgré tout au sommet du genre.

 

Aujourd’hui indissociable du cinéma d’horreur, Jamie Lee Curtis aurait pourtant pu suivre une trajectoire très différente. Invitée récemment dans The Drew Barrymore Show, l’actrice est revenue sur le fait qu’elle avait failli être choisie pour L’Exorciste en 1974. Avec le recul, elle se dit reconnaissante que cette opportunité n’ait jamais abouti.

Curtis est devenue une figure emblématique du genre en 1978, à seulement 19 ans, grâce à son rôle de Laurie Strode dans Halloween de John Carpenter. Mais quelques années auparavant, elle était passée tout près d’un univers bien plus sombre.

Adapté du roman de William Peter Blatty et réalisé par William Friedkin, L’Exorciste mettait en scène Max von Sydow, Ellen Burstyn et Linda Blair dans le rôle de Regan, une enfant possédée. Si ce rôle a rendu Blair mondialement célèbre, il a aussi soulevé des questions sur l’impact psychologique d’une telle expérience sur une jeune actrice.

Curtis a expliqué qu’un des producteurs avait contacté sa mère, Janet Leigh, star de Psychose, pour lui demander si sa fille pouvait auditionner. Âgée d’environ 12 ans, Curtis avait attiré l’attention par son caractère affirmé, mais Leigh a immédiatement refusé.

« Il a appelé ma mère pour lui proposer que je passe une audition pour L’Exorciste. J’avais environ 12 ans, j’étais vive et expressive. Ma mère a simplement répondu non », a raconté Curtis.

Selon elle, sa mère souhaitait avant tout préserver son enfance. « Ma mère voulait que j’aie une vraie enfance, et je lui en suis reconnaissante », a-t-elle confié à Drew Barrymore.

L’Exorciste reste aujourd’hui encore cité parmi les films les plus terrifiants jamais réalisés, et le rôle de Regan exigeait des scènes potentiellement traumatisantes. Curtis a évité cette épreuve, mais lorsqu’elle est entrée dans l’industrie, l’horreur s’est imposée à elle presque naturellement.

Le concept de la « final girl » existait déjà avant Laurie Strode, mais Curtis a donné à cet archétype une dimension nouvelle. Survivante face à Michael Myers, son personnage est devenu aussi mythique que son agresseur.

Sans être la première « final girl », Jamie Lee Curtis est devenue le modèle de nombreuses héroïnes qui ont suivi, de Vendredi 13 à Les Griffes de la nuit, jusqu’aux productions plus récentes comme Terrifier. Si elle avait incarné Regan, sa carrière aurait sans doute été différente, mais elle a finalement laissé une empreinte encore plus forte sur l’histoire du cinéma d’horreur.

Source : MovieWeb

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