Les développeurs estiment que les accusations concernant l’utilisation de l’intelligence artificielle sont injustes.
La présence omniprésente de l’intelligence artificielle générative est difficile à accepter, et il est encore plus compliqué de déterminer ce qui relève réellement de l’IA et ce qui n’en relève pas. Aujourd’hui, tout ce qui semble avoir été créé par une IA devient une cible facile pour les critiques, d’autant plus que certains jeux revendiquent désormais être entièrement générés par l’IA.
Positive Concept Games, le studio à l’origine du RPG de style SNES Shrine’s Legacy, a partagé sur Twitter une critique Steam qualifiant le jeu de déchet généré par l’IA, affirmant que son scénario était « un mélange de merde de chien et de merde de chat », et répétant que le jeu aurait été créé avec ChatGPT. Le développeur a demandé que cela cesse, expliquant que l’équipe a consacré des années à ce projet et travaillé exclusivement avec de véritables artistes humains sur tous les aspects du jeu. Ils ne soutiennent pas l’IA générative et affirment qu’ils ne l’utiliseront jamais.
Please don’t do this.
We poured years of our lives into this game and only worked with real human artists on everything: From the writing to the coding, all work was done by human hands. We do not endorse generative AI and will never use it. pic.twitter.com/3L7NKVX1L8— Shrine’s Legacy – Out Now! (@ShrinesLegacy) December 10, 2025
D’autres avis Steam ont analysé ces accusations plus en profondeur. L’un d’eux a partagé un ancien tweet du développeur montrant l’utilisation d’un outil d’IA dans le cadre d’une blague du 1er avril, bien que le visuel concerné n’apparaisse pas dans le jeu et que la plaisanterie repose précisément sur l’utilisation de l’IA. Un autre avis indique que le jeu n’a pas été acheté pour y jouer, mais pour comprendre la controverse et rechercher diverses incohérences perçues, comme de légères anomalies dans les graphismes des personnages ou une impression que l’histoire aurait été générée par une IA. Le développeur a répondu en affirmant que cet utilisateur était presque certainement un compte alternatif de l’accusateur initial.
Même de grands studios comme Ubisoft ont adopté une approche plus apologétique que permissive lorsqu’il s’agit de communiquer sur l’IA. Celle-ci étant désormais omniprésente et parfois difficile à identifier, de telles accusations peuvent provoquer un fort retentissement, même sans preuves. Selon une étude de Microsoft, les individus ne parviennent à identifier correctement un contenu généré par l’IA que dans 62 % des cas, ce qui reste plus précis que les résultats de recherche générés par l’IA, mais contribue néanmoins à une ambiguïté troublante autour de ce débat.
Source : PCGamer, Steam, Steam, Ars Technica



