Star Wars: Fate of the Old Republic: Ce nouveau RPG Star Wars pourrait arriver sur PlayStation 7, et c’est là le problème

On a enfin eu droit à l’annonce d’un nouveau RPG Star Wars aux Game Awards 2025, mais il y a une raison très concrète de calmer l’euphorie. Star Wars: Fate of the Old Republic a des arguments qui donnent envie d’y croire, sauf qu’il pourrait falloir une éternité avant d’y jouer. Et quand certains parlent déjà de 2030, ce n’est pas juste du pessimisme gratuit.

 

L’annonce de Star Wars: Fate of the Old Republic rappelle pourquoi les conférences de jeux vidéo peuvent encore provoquer ce petit déclic collectif. Même pour celles et ceux qui suivaient les rumeurs, la surprise a été réelle, surtout parce que le projet se présente comme un successeur spirituel de ce que beaucoup considèrent comme le jeu Star Wars le plus aimé, KOTOR. Il y a aussi un nom qui pèse lourd dans la balance : Casey Hudson, connu pour avoir dirigé Knights of the Old Republic et les trois épisodes numérotés de Mass Effect.

Tout semble donc réunir les fans pour une bonne nouvelle, et pourtant, la suite de l’histoire apporte un sérieux bémol. Pas sur l’intention, ni sur l’ambition, mais sur le calendrier, qui ressemble déjà à un marathon.

Le développement est assuré par Arcanaut Studios, un studio canadien fondé en juillet 2025. Et c’est précisément là que le doute s’installe : au moment où les Game Awards ont eu lieu, le studio n’existait que depuis quelques mois, et le projet, en l’état, n’aurait eu qu’environ cinq mois d’existence. Pour un RPG de cette envergure, c’est presque rien. Avant même d’entrer en production, il faut recruter, structurer les équipes, mettre en place les outils, définir la vision, prototyper, stabiliser un pipeline. Bref, il y a une montagne à gravir.

Ce constat a poussé plusieurs figures très suivies du secteur à évoquer une fenêtre de sortie autour de 2030, voire plus tard. Jason Schreier, notamment, a partagé une projection du même ordre sur BlueSky, en résumant l’idée de façon assez claire : l’annonce est excitante, mais 2030 serait déjà une estimation optimiste, au point que le jeu pourrait finir par arriver à l’ère de la PlayStation 7.

La remarque n’a rien d’absurde quand on regarde l’industrie : les cycles de développement des blockbusters tournent souvent autour de cinq ans, parfois davantage, et encore, cela suppose une équipe déjà en place et une production relativement stable. Même des projets plus “simples” sur le papier, qui s’appuient sur des fondations existantes, peuvent prendre un temps considérable à se concrétiser.

De son côté, Casey Hudson a réagi sur X/Twitter en affirmant que le jeu sortirait « plus tôt » que ce que certains imaginent. Mais sans élément concret, l’optimisme reste difficile à défendre, à moins que le projet ait réellement commencé avant la création officielle du studio, ou qu’il s’appuie sur un travail déjà entamé ailleurs, éventuellement lié à un projet annulé dont on n’aurait jamais entendu parler. Si Arcanaut part de zéro et parvient malgré tout à livrer un RPG à la hauteur des attentes en moins de cinq ans, l’équipe deviendra instantanément l’une des plus courtisées du milieu.

Ce type d’annonce, aussi tôt dans le développement, crée toujours un débat. D’un côté, beaucoup de joueurs préfèrent savoir qu’un projet existe, même lointain, plutôt que de vivre dans le silence total. De l’autre, le développement AAA est devenu si complexe que de nombreux jeux n’arrivent jamais au bout. Les exemples récents ne manquent pas : des projets dévoilés en grande pompe finissent annulés, ou entièrement relancés en cours de route, parfois après des années.

Au final, Star Wars: Fate of the Old Republic a tout d’une annonce qui fait plaisir, mais aussi tout d’un projet qui demande de la patience. Beaucoup de patience. Et c’est peut-être ça, la véritable information à retenir derrière l’effet “wow” des Game Awards 2025.

Source : 3djuegos

Spread the love
Avatar photo
BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines - including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)

theGeek Live