ACTUALITÉS CINÉMA – Jason Fuchs, co-créateur d’IT: Welcome to Derry, révèle enfin ce qui a poussé Bill Skarsgård à reprendre le rôle de Pennywise. L’acteur avait déjà interprété le clown maléfique dans les deux films, et rien ne garantissait qu’il reviendrait pour une préquelle horrifique située dans le même univers. Selon Fuchs, il a fallu le convaincre avec une approche entièrement nouvelle du personnage.

Dans une interview relayée par CinemaBlend pour la chronique The King Beat, Fuchs explique que le retour de Skarsgård était loin d’être acquis. L’acteur apprécie profondément le travail d’Andy et Barbara Muschietti, et il aime l’univers de Ça, mais il estimait aussi avoir déjà tout donné dans ses deux performances précédentes. « Ce n’était pas aussi simple que de dire : “On fait une série préquelle, reviens jouer Pennywise.” La vraie question était : qu’y a-t-il de différent cette fois ? Qu’est-ce qu’il pourrait explorer qu’il n’a pas encore fait ? »

Ce qui l’a finalement convaincu, ce sont les éléments présents dans les épisodes six, sept et huit. Fuchs confie que Skarsgård était particulièrement enthousiasmé par l’idée d’incarner une nouvelle facette de la manifestation d’It, ainsi que par la possibilité de jouer Bob Gray — le clown humain qu’It a rencontré en 1908, montré au début de l’épisode sept. Cette double identité et l’enrichissement de la mythologie ont été déterminants dans sa décision.

L’univers de ‘Ça’ peut-il fonctionner sans le Pennywise de Skarsgård ?

Fuchs reconnaît que cette incertitude les a poussés à viser plus haut : « Cela a placé la barre très haut pour nous, en tant que créateurs. Comment produire quelque chose qui mérite réellement le retour de Bill ? Quand il a fini par dire oui, ça a été un immense soulagement — car sans lui, il n’y avait pas de Welcome to Derry. »

Certes, les premiers épisodes fonctionnent sans montrer Pennywise, mais maintenir ce rythme sur la durée est une autre histoire. L’univers de Stephen King regorge d’horreurs, mais Pennywise reste l’attraction principale, celui que la plupart des spectateurs attendent. Son absence changerait radicalement la dynamique de la série.

Théoriquement, l’univers pourrait continuer sans lui — mais en a-t-il vraiment intérêt ? Pour la popularité de la série, la force narrative et son identité visuelle, Pennywise demeure son pilier le plus puissant. Si d’autres saisons voient le jour, les créateurs devront se demander si la série peut survivre sans Skarsgård… ou si l’histoire perd son essence sans son clown le plus terrifiant.

Source : MovieWeb