Strange Seed est ce jeu étrange où votre pire ennemi, c’est la créature que vous avez mal bricolée

Un drôle d’indé vient tout juste d’arriver sur Steam, mêlant librement la difficulté de Dark Souls à la création de créatures à la Spore, avec une idée simple et cruelle: le boss le plus dangereux n’est peut-être pas un monstre, mais votre propre création ratée. Strange Seed affiche de grandes ambitions avec son système d’évolution personnalisée et ses boss façon soulslike, et a déjà réussi à attirer l’attention de nombreux joueurs en quête de nouveauté.

 

Le monde du jeu vidéo n’en finit pas de nous surprendre. L’industrie traverse une période de crise, les gros éditeurs misent surtout sur des concepts « sûrs » avec un fort potentiel commercial, mais de petites équipes continuent de lancer des projets complètement décalés, capables de capter l’attention par leur simple extravagance. Strange Seed appartient clairement à cette catégorie: un nouveau titre disponible sur Steam qui ose combiner l’éditeur de créatures de Spore avec l’action exigeante d’un Dark Souls.

Développé par Chronicle Games, le jeu nous met aux commandes d’une masse informe capable d’absorber l’ADN des créatures qu’elle vainc. Concrètement, cela permet au protagoniste, au corps irrégulier, de se doter d’une tête, de faire pousser des piques, de développer une queue ou même des ailes, en fonction des animaux et des monstres affrontés au fil de l’aventure. Le joueur façonne ainsi son propre héros unique, d’une manière qui rappellera beaucoup Spore. Cette capacité ne sert pas qu’à faire joli: elle est essentielle pour progresser, contourner les obstacles et battre les boss inspirés des soulslike qui jalonnent le chemin.

Et il y aura de quoi expérimenter. Les membres de Chronicle Games assurent en effet que « avec 7 emplacements pour différentes parties du corps [tête, ailes, queue…] et plus de 40 créatures à découvrir, vous disposerez de plus de 10 millions de combinaisons possibles ». Les affrontements ne reposent donc pas uniquement sur les réflexes, mais aussi sur la manière dont vous assemblez votre créature: « la bonne combinaison de parties peut faire toute la différence entre la survie et la défaite ».

Strange Seed ne se résume pas aux combats. Les développeurs ont aussi conçu un monde composé de plus de dix biomes distincts, « des forêts luxuriantes et plages de sable fin jusqu’aux villes et au cœur même d’un volcan. Chaque environnement a ses propres défis ». Trop grand pour passer dans un étroit passage? Il faudra évoluer vers une forme plus petite. Coincé sur une plateforme hors d’atteinte? La solution consiste à faire pousser des ailes et à s’envoler jusqu’à l’autre côté. Le monde regorge de secrets qui récompensent l’utilisation créative de vos transformations.

Chronicle Games fait également la promotion de son jeu sur Reddit (via GamesRadar+), en le présentant comme un mélange de Spore, EVO: Search for Eden et d’un peu de Dark Souls« un peu de tout, pour être honnêtes ». Dans leur message, l’équipe résume d’ailleurs très bien l’essence de Strange Seed avec un avertissement adressé aux joueurs: « Nous venons de sortir notre jeu Strange Seed, un soulslike où votre pire ennemi… ce sont vos mauvaises décisions de design ». Autant dire qu’il va falloir réfléchir sérieusement avant d’ajouter la moindre nouvelle pièce à votre masse informe.

 

Strange Seed est arrivé sur Steam avec 10 % de réduction

 

Si tout cela a éveillé votre curiosité, il faut savoir que Strange Seed vient récemment de sortir sur Steam. Chronicle Games accompagne ce lancement d’une remise de 10 %, ce qui fait passer le prix du jeu à 13,49 € jusqu’au 19 novembre; au-delà de cette date, il sera proposé à son tarif complet de 14,99 €. C’est une bonne occasion de découvrir ce monde peuplé de créatures étranges et d’expérimenter avec l’évolution personnalisée, avant que vos mauvais choix de design ne transforment votre héros amorphe en handicapé ambulant.

Source : 3djuegos

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines - including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)

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