ROG Xbox Ally X – Une fausse Xbox qui enterre la console du salon

TEST TECH – Microsoft répète que tout ce qui porte le logo Xbox est une Xbox, qu’il s’agisse d’une console de salon, d’un PC, d’un smartphone ou même d’un casque VR, mais la ROG Xbox Ally X est en réalité un PC de jeu compact grimé aux couleurs de la marque verte. Le marketing te vend le fantasme d’une console de salon miniaturisée que tu tiens dans les mains, alors qu’en pratique tu cohabites avec une machine Windows plutôt sympathique mais très capricieuse, qui se comporte comme une console portable peut-être 80 % du temps. Les 20 % restants sont là pour te rappeler, parfois assez brutalement, que cela reste un PC, plus cher que la moyenne et posé beaucoup plus près de ton visage.

 

Depuis des années Microsoft martèle le même mantra : tout ce que la firme décide d’appeler Xbox est une Xbox – que ce soit une console classique, un PC de jeu, un téléphone ou un périphérique VR. La ROG Xbox Ally X s’inscrit parfaitement dans ce récit : sur le papier, c’est une « Xbox », dans les faits c’est un ordinateur de jeu portable étonnamment puissant enfermé dans une coque qui évoque une console. Sous le plastique se cache un vrai Windows, sur lequel Asus et Microsoft ont boulonné une interface façon console pour donner l’illusion d’un appareil « tu le saisis, tu l’allumes, tu joues ». Au premier coup d’œil, on pourrait croire à une Xbox portable, mais quiconque a déjà vu un bureau Windows repérera vite le déguisement.

Le cœur qui fait battre l’Ally X, c’est le versant PC de l’écosystème Xbox : la machine tourne sous Windows 11, avec la boutique Xbox (PC) et le client Game Pass (PC) en surcouche, ce qui permet littéralement de mettre dans ta poche le catalogue d’abonnement de Microsoft. Mais l’histoire ne s’arrête pas là, car toutes les grandes boutiques PC sont alignées à côté : Steam, Epic Games Store, EA, Ubisoft, GOG, Battle.net, et pratiquement toutes les plateformes que tu utiliserais déjà sur un PC de jeu classique. Si l’envie t’en prend, tu branches un clavier, une souris et un écran, et l’Ally X se transforme instantanément en PC de bureau « normal », accroché à un dock ou à un simple câble comme une mini tour de jeu.

Si tu trouvais le Steam Deck trop proche d’un petit PC Linux et pas assez proche d’une console, il vaut mieux revoir tes attentes. L’Ally X pousse clairement l’expérience utilisateur de Windows dans le sens d’une console, mais ne fait jamais totalement disparaître la couche PC. En surface, la machine joue très bien le rôle d’une Xbox, mais derrière, on sent toujours le registre, les fenêtres d’installation et les mises à jour d’applications qui rôdent dans l’ombre.

Je suis d’autant plus sensible à ces nuances que je suis profondément ancré dans l’univers Xbox : la principale machine du salon est une Xbox Series X, c’est celle que mon fils utilise, c’est notre terminal Game Pass, et depuis plus de vingt ans il y a quasiment toujours eu une « vraie » Xbox sous la télé. À l’exception de la première moitié, assez décevante, de la génération Xbox One, je suis resté accroché à chaque ère, et j’ai une petite fortune de jeux investie dans l’écosystème Microsoft. Je ne teste pas l’Ally X comme un curieux qui découvre « comment marche Xbox », mais comme quelqu’un qui vit au quotidien avec une console de salon et attend de cette machine qu’elle soit à la hauteur, puisqu’elle ose afficher le nom Xbox.

 

 

Une Xbox portable en surface, un Windows en coulisses

 

Le sentiment de « vraie Xbox » sur l’Ally X vient surtout du nouveau mode Xbox plein écran. Ce mode dissimule l’essentiel de Windows et affiche une interface Xbox épurée, pensée pour le jeu portable, où l’accent est mis sur tes jeux et sur le catalogue Game Pass. On peut le comparer au mode Big Picture de Steam ou à l’interface du Steam Deck, en un peu moins poli, avec quelques coutures encore visibles si l’on regarde de près.

Quand tout se passe bien, l’Ally X donne réellement l’impression d’une Xbox portable dédiée : tu te connectes à ton compte Xbox, tu installes tes titres Game Pass, et l’interface reste familière d’un bout à l’autre. Les problèmes commencent dès que Windows décide de se rappeler à ton bon souvenir et qu’une notification système ou une fenêtre d’installation surgit devant toi, déchirant l’illusion console. Ce genre de moment rappelle très clairement que l’« expérience console » n’est qu’une couche posée sur un PC Windows complet, pas un remplacement.

Les choses se compliquent encore lorsque l’on ajoute le programme Play Anywhere de Xbox, qui, sur le papier, est une promesse magnifique : tu achètes un jeu une seule fois dans l’écosystème Xbox, et tu peux y jouer sur console, PC ou dans le cloud, peu importe l’appareil. En théorie, cela semble taillé sur mesure pour des machines comme l’Ally X, mais en pratique, le tableau est plus nuancé. Le support Play Anywhere est loin d’être universel, les boutiques PC et console ne partagent pas toujours le même catalogue, et c’est au joueur de lire les petites lignes avant de découvrir, trop tard, que la moitié de sa collection ne tournera pas en natif ici.

Pour être juste, Xbox indique clairement quels jeux supportent Play Anywhere, mais si tu pousses la porte d’un magasin, que tu prends une ROG Xbox Ally X et que tu repars en pensant que « tous mes jeux Xbox viennent avec moi », il y a de fortes chances que le réveil soit brutal. Cette machine s’appuie énormément sur la puissance de la marque Xbox, ce qui implique que Microsoft devrait faire un meilleur travail pour s’assurer qu’au-delà des slogans marketing, l’expérience soit réellement cohérente.

 

 

Quand le masque Xbox glisse

 

Les limites de ce modèle se voient très bien avec les deux porte-étendards de CD Projekt Red, The Witcher 3 et Cyberpunk 2077. Je possède les deux sur Xbox, ils vivent très bien sur ma Series X, et pourtant je ne peux tout simplement pas les lancer en natif sur l’Ally X. Aucun des deux titres n’est disponible dans la boutique Xbox PC, et aucun ne fait partie du programme Play Anywhere, ce qui laisse comme seules options le cloud gaming ou un deuxième achat sur une boutique PC. Pour une machine qui prétend être ta solution portable « pour jouer partout », c’est un compromis assez violent, et le jeu en streaming n’est pas toujours une option réaliste.

D’un point de vue marketing, vendre un appareil comme une Xbox alors que l’accès natif à ta ludothèque n’est que partiel revient à marcher sur une fine couche de glace. Si tu prends au sérieux l’idée que l’Ally X devienne ta « Xbox unique pour tout faire », il faut vérifier en amont ce qui est réellement jouable sur PC et ce qui restera attaché à la console du salon. Les titres non compatibles finissent par te pousser silencieusement vers les boutiques concurrentes : soudain tu te retrouves à parcourir Steam, Epic, GOG et consorts, et à ce stade tu n’utilises plus une machine centrée sur Xbox, mais un PC de jeu classique sur lequel l’app Xbox n’est qu’une icône de plus.

Toutes ces boutiques alternatives amènent leurs propres clients, qui, sur l’Ally X, tournent eux aussi en plein écran. Si tu lances le client Steam, tu te retrouves à nouveau devant une interface qui recouvre entièrement Windows et t’aspire dans son écosystème. Sur le papier, c’est très séduisant, jusqu’au moment où quelque chose ne se déroule pas exactement comme prévu. J’ai par exemple téléchargé l’application Ubisoft Connect depuis une tuile de l’interface façon Xbox, le téléchargement s’est déroulé sans accroc, puis plus rien – jusqu’à ce que je découvre, cachée en arrière-plan, une fenêtre d’installation me demandant de choisir la langue et le dossier d’installation, dans la plus pure tradition Windows.

Pour quelqu’un qui a grandi avec le jeu sur PC, cela reste un désagrément mineur. Pour un joueur issu du monde plug-and-play des consoles, en revanche, ces interruptions cassent franchement le rythme. L’expérience de « console portable emballée » construite autour de la marque Xbox se fait transpercer par ce genre de détails, et tout à coup tu as vraiment l’impression d’être devant un petit PC portable de jeu, où il faut parfois chasser les installateurs, fermer des applis récalcitrantes ou fouiller dans la barre des tâches, au lieu d’appuyer sur A et de jouer.

 

 

Badges verts et bleus : ce que le matériel encaisse vraiment

 

Asus ne laisse pas non plus toute la charge à l’app Xbox : l’Ally X embarque son propre ROG Command Center, qui flotte au-dessus de Windows et de la couche Xbox. La petite surcouche en barre latérale est assez discrète, mais dès que tu veux peaufiner les réglages en profondeur, le Command Center passe en plein écran, et le numéro de la console disparaît instantanément. Les mises à jour, pilotes et composants système sont répartis entre les outils ROG et Windows, ce qui, pour un utilisateur peu technophile, peut donner l’impression de jongler avec trois systèmes à la fois.

Xbox tente de contrebalancer cela avec son système de Handheld Compatibility. Les jeux qui reçoivent un badge vert « Handheld Optimised » sont supposés être configurés pour tourner correctement sur l’Ally X sans retouche. En théorie, tu les lances et tu joues, sans avoir à passer une demi-heure dans les menus à la recherche du réglage miracle. Pour une machine qui veut se sentir comme une console, ce côté « ça marche tout de suite » est crucial, car rien ne crie plus « PC » qu’une longue séance de tuning avant chaque partie.

En pratique, le système est prometteur, mais pas infaillible. Le Gears of War: Reloaded doté du badge vert a par exemple tourné à merveille sur l’Ally X, avec des performances et un rendu visuel parfaitement adaptés à la taille de l’écran. Indiana Jones and the Great Circle démarre avec des réglages plus bas par défaut, mais sur un petit écran, cette baisse de qualité se digère très bien, tant que la fluidité reste au rendez-vous. South of Midnight semble, lui, carrément taillé pour le format portable, avec une direction artistique et un rythme qui collent parfaitement à ce type d’appareil.

Il faudra cependant encore beaucoup de tests pour juger réellement la fiabilité de ces badges verts. Pour l’instant, ils sont un signal fort qui dit « a priori, tu n’as pas à t’inquiéter », mais l’histoire du PC nous a appris qu’il y aura toujours des cas particuliers. Valve utilise un système similaire de vérification sur le Steam Deck pour indiquer quels jeux sont « prêts pour le Deck », et même là, un logo « Verified » n’a pas toujours signifié une expérience parfaite. Il faudra du temps pour voir si le badge « handheld » de l’Ally X devient un vrai label de qualité ou reste surtout un repère.

 

 

Un grand bond depuis le Steam Deck, un simple réglage depuis le Z1

 

Les choses se complexifient encore quand on compare l’Ally X aux autres portables déjà sur le marché. Pour les joueurs qui viennent d’un Steam Deck de base, la ROG Xbox Ally X représente un vrai saut en avant : l’APU Z2 Extreme, basé sur RDNA 3.5, a tout simplement plus de réserve que la puce RDNA 2 plus ancienne de Valve, surtout sur les titres récents et exigeants. Des jeux qui peinaient à tenir la barre des 30 fps sur le Deck deviennent enfin agréables à jouer sur l’Ally X, avec des compromis visuels nettement moins douloureux.

Je ne parle pas ici de benchs de labo avec graphiques à l’appui, mais après un bon nombre d’heures de jeu, la différence saute aux yeux. Des titres comme Avowed, Hellblade 2, Dead Space, Doom: The Dark Ages, Avatar: Frontiers of Pandora ou Borderlands 4 souffrent sur le Steam Deck, ou demandent des sacrifices graphiques tellement lourds qu’ils perdent une bonne partie de leur charme. Sur l’Ally X, il est beaucoup plus simple de trouver un équilibre où le framerate reste confortable et où le jeu garde une allure correcte, sans devoir passer chaque option en mode « purée de pixels ».

Si tu possèdes déjà un portable équipé d’un Z1 Extreme – par exemple une précédente ROG Ally ou un Legion Go –, la situation est plus subtile. Le gain du Z2 Extreme se situe plutôt entre 15 et 30 %, ce qui peut être de l’or pour certains titres : faire passer un jeu de 50 à 60 fps bien stables se ressent immédiatement, tout comme permettre à un titre qui lutte à 30 fps de grimper enfin dans une zone plus confortable. Reste à savoir si ce gain justifie pour toi quelques centaines d’euros de plus, surtout si tu as déjà investi une somme sérieuse dans ta machine actuelle.

En regardant vers l’avenir, il est tout à fait crédible d’imaginer que les pilotes et mises à jour logicielles tireront encore davantage de jus du matériel. Sur une plateforme récente, on peut presque parier sur un à deux ans de mises à jour qui grignoteront peu à peu quelques pourcents de performances en plus. Le vrai dilemme pour l’acheteur, c’est de savoir s’il veut payer maintenant pour des gains potentiels qui arriveront plus tard : se jeter tout de suite sur l’Ally X en misant sur sa bonne marge de progression, ou attendre tranquillement la prochaine vague de hardware.

 

 

Pas un jouet bon marché, et toujours pas une vraie Xbox

 

Vu depuis un portefeuille français, les chiffres parlent d’eux-mêmes : la ROG Xbox Ally X se positionne autour de la barre des 900 € TTC, tandis qu’un Steam Deck LCD 256 Go reste aux alentours de 400–450 €. La Legion Go 2 de Lenovo et les machines concurrentes comme la MSI Claw A8 flirtent souvent avec, voire dépassent, le cap des 1 000 € selon la configuration. Autrement dit, l’Ally X est chère, mais dans ce segment, c’est pratiquement le prix d’entrée pour un hardware de ce niveau.

En échange, tu bénéficies d’un écran 120 Hz compatible VRR qui, même s’il reste un LCD, offre une image très propre et une sensation de fluidité vraiment agréable en mode portable. L’autonomie est correcte elle aussi : avec tout poussé à fond, tu obtiens environ quatre-vingt-dix minutes de AAA intensif, mais des titres moins gourmands peuvent facilement dépasser les six heures de jeu. Pour un appareil de cette puissance, ce n’est pas ridicule.

Ce qui risque d’agacer une bonne partie du public, c’est l’absence d’écran OLED. À ce niveau de prix, de plus en plus de portables adoptent cette technologie, et une fois qu’on s’est habitué aux noirs profonds, revenir à un LCD classique peut donner l’impression d’un retour en arrière. Si tu viens d’une console portable OLED, l’Ally X te semblera forcément un cran en dessous visuellement, même si son écran reste plus que correct.

La concurrence ne manque pas non plus : on peut obtenir des performances similaires avec des appareils comme le Lenovo Legion Go 2 ou le Claw A8 de MSI. Le Legion propose un écran OLED plus grand et plus de mémoire, mais avec un surcoût non négligeable, le Claw mise sur une dalle plus imposante comme principal argument, là encore à un tarif plus élevé. Le vrai atout de la ROG, c’est l’ergonomie : avec ses poignées façon manette Xbox, c’est tout simplement l’un des portables les plus confortables que j’ai eus entre les mains. L’appareil reste trop volumineux pour des petites sessions de cinq minutes dans le bus, mais pour un long moment sur le canapé, j’aurais clairement tendance à choisir le ROG Xbox Ally X plutôt que le Steam Deck ou même la Switch 2.

Les économies se voient aussi ailleurs. À ce prix-là, il n’y a toujours pas de vraie housse fournie – alors que le Steam Deck moins cher arrive avec un étui – et le support en carton dans la boîte frôle l’insulte pour un appareil qui se positionne sur le segment haut de gamme. Un dock dédié est également facturé à part, même si, pour les plus bricoleurs, un simple câble USB vers HDMI et ce même support en carton peuvent faire l’affaire. Si tu veux en revanche tirer le maximum de la machine, Asus a prévu le ROG XG Mobile, un GPU externe vendu à un tarif proche d’un PC gaming complet, mais qui transforme l’Ally X en véritable petite bête de course une fois branchée à une télé ou un moniteur.

 

 

Xbox ou PC : est-ce que cela compte vraiment ?

 

Pour la suite, Xbox a encore un tour dans sa manche avec l’Automatic Super Resolution, ou Auto SR. Cette fonction utilisera le NPU intégré pour rendre les jeux en interne à une résolution plus basse, puis les mettre à l’échelle de manière plus intelligente sur les grands écrans, afin d’obtenir une image plus nette et plus propre. Le problème, c’est que cette nouveauté n’est pas prévue avant le début de l’année 2026, ce qui en fait pour l’instant une promesse suspendue au-dessus de la valeur à long terme de l’Ally X.

On revient donc à la grande question : la ROG Xbox Ally X est-elle vraiment une Xbox, et à quel point cette étiquette compte-t-elle encore. La réponse dépend énormément de ton profil. Pour quelqu’un qui a grandi avec le jeu sur PC, l’Ally X ressemble surtout à un laptop de jeu portable avec un autocollant Xbox et quelques raffinements de confort. Pour quelqu’un qui vient du salon, notamment d’une Series X, cette machine semblera tout aussi souvent être un PC, avec ses petits caprices, ses mises à jour, ses applis multiples et ses incursions régulières dans les menus.

À mes yeux, la ROG Xbox Ally X est davantage un PC qui veut devenir une Xbox qu’une Xbox qui aurait accidentellement muté en PC. L’expérience console simple et unifiée, où « tous les jeux tournent, point final », n’est pas encore là. En échange, tu as accès à toutes les grandes boutiques PC sur un seul appareil portable, avec tes jeux téléchargés regroupés dans un lanceur étonnamment agréable à utiliser, ce qui est un énorme plus si tu penses comme un joueur PC avant tout. Si tu privilégies la liberté et la souplesse du PC, et que tu vois l’app Xbox comme un bonus plutôt que comme le cœur de l’expérience, cette machine commence sérieusement à ressembler à un très bon plan.

À toi de décider si environ 900 € représentent un prix juste pour une machine portable capable de faire tourner des jeux récents et exigeants de manière vraiment plaisante, car c’est en gros le ticket d’entrée pour ce niveau de performances. Pour quelqu’un qui fait son premier vrai pas dans le monde des PC portables de jeu, l’Ally X est un point de départ très solide. Pour celles et ceux qui viennent déjà d’un ancien portable à base de Z1 Extreme ou d’un Steam Deck poussé dans ses retranchements, c’est davantage un réglage fin qu’une révolution. Une chose est sûre : la ROG Xbox Ally X n’est pas une « pure » Xbox portable, mais pour beaucoup de joueurs, elle sera malgré tout un compagnon plus puissant, plus flexible et plus convaincant que n’importe quelle console classique qu’ils ont pu emporter avec eux jusqu’ici.

-Gergely Herpai “BadSector”-

 

ROG Xbox Ally X

Design - 8.2
Écran - 7.8
Logiciel - 7.5
Autonomie - 8.2
Rapport qualité/prix - 7.2

7.8

BON

La ROG Xbox Ally X est un PC de jeu portable puissant et très confortable, déguisé en console, qui ressemble à une énorme mise à niveau par rapport au Steam Deck, mais davantage à un réglage de luxe si tu possèdes déjà un appareil basé sur un Z1. L’expérience Xbox est souvent convaincante, mais les limites de Play Anywhere, les fenêtres Windows intrusives et la couche ROG séparée rappellent sans cesse que ce n’est pas une vraie console. L’appareil est cher et dépourvu d’OLED, mais pour celles et ceux qui veulent emmener un vrai PC de jeu dans leur sac, cela reste l’une des options les plus crédibles du moment.

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BadSector is a seasoned journalist for more than twenty years. He communicates in English, Hungarian and French. He worked for several gaming magazines – including the Hungarian GameStar, where he worked 8 years as editor. (For our office address, email and phone number check out our impressum)

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