Comme le jeu d’Arrowhead a, en pratique, brisé l’élan du titre inspiré du film Starship Troopers, il n’est pas étonnant que les idées ne circulent plus à sens unique.
La dynamique entre Starship Troopers: Extermination et Helldivers 2 est particulière. Le second a repris les thèmes et les idées du premier et les a concrétisés d’une manière qui a éclipsé une bonne partie de la gloire d’Extermination. Le succès de Helldivers 2 est mérité, mais Offworld, le studio derrière Extermination, a probablement de quoi envier les résultats d’Arrowhead. Dans cette logique, il n’est pas déraisonnable qu’Offworld « copie » un peu le devoir d’Arrowhead, ce qui semble être le cas dans la dernière mise à jour du spin-off coopératif. La version 1.8 introduit surtout un système de progression de compagnie et ajoute les frappes aériennes.
Le fonctionnement diffère toutefois de celui de Helldivers 2. Chez Arrowhead, les frappes sont un outil stratégique, tandis que dans Extermination elles prennent la forme d’une mission secondaire à accomplir en parallèle de l’objectif principal de construction et de défense de base. Les joueurs doivent défendre de nouvelles cibles sur le terrain, les « Fleet Relays », dont la sécurisation facilite le bombardement des hordes d’insectes.
Un supplément de spectacle ne ferait pas de mal au jeu d’Offworld. S’il ne manque pas d’explosions, il n’égale pas l’impact audiovisuel brut d’Arrowhead. Le système de progression de compagnie permet aux groupes créés par les joueurs de gravir 50 niveaux en débloquant des récompenses cosmétiques. La mise à jour ajoute aussi une nouvelle carte, Boreas, au mode Critical Strike, cadre glacé et scintillant.
Après la 1.8 prévue en novembre, un nouvel ennemi (le Hopper Bug) et deux armes (le fusil intelligent et le fusil d’assaut Morita 3) arriveront ultérieurement. Offworld prévoit également d’ajouter l’exosquelette M11 Babar, de quoi renouveler l’extermination des insectes. Espérons que les fans de Helldivers 2 ne parleront pas de copie éhontée, car reprendre une bonne idée, bien exécutée, n’a rien de répréhensible.




